Page 29 - AFLD - Rapport d'activité 2019

évolution, de surcroît, s’avère essentielle alors que l’activité de contrôles de l’AFLD se concentre sur le sport de haut niveau, dans lequel les méthodes de dopage potentiellement utilisées s’avèrent plus complexes à détecter que dans le sport amateur.
Parallèlement à la mise en place de ces procédures contraignantes de traitement du renseignement, l’AFLD et son département des enquêtes et du ren- seignement développent leur collaboration avec les services institutionnels et/ou judiciaires concernés par la problématique du dopage.
Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), Service central de renseignement criminel (SCRC), Office central des atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), pôles de santé publique des Tribunaux de grande instance de Paris et de Marseille,
Tribunaux judiciaires, Commissions régionales de lutte contre le trafic de substances ou de méthodes dopantes, Brigades de contrôle et de recherche des services fiscaux, Agences régionales de santé, sont quelques exemples de partenaires avec lesquels le département des contrôles a travaillé régulièrement en 2019.
Sur le plan international, la collaboration avec le département renseignement et enquêtes de l’AMA, mais également avec plusieurs organisations nationales antidopage étrangères et plusieurs fédérations internationales importantes, a égale- ment été significativement amplifiée. À ce titre, les membres du département des enquêtes et du renseignement de l’AFLD ont participé par le passé à des investigations à l’étranger sous l’autorité de l’AMA et collaborent avec l’ADIIN (Anti-Doping Intel- ligence and Investigations Network), coordonné par cette même Agence mondiale antidopage.
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AU SERVICE DU SPORT
LES VISAGES DE L’AFLD
DAMIEN RESSIOT, DIRECTEUR
DU DÉPARTEMENT DES ENQUÊTES ET DU RENSEIGNEMENT
Après avoir été directeur du département des contrôles de l’AFLD durant un peu plus de quatre ans (septembre 2015-décembre 2019), j’ai pris la tête du département des enquêtes et du renseignement, nouvellement créé. J’y suis secondé par un officier de gendarmerie issu des rangs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).
Une nomination qui sonne presque comme une évidence pour moi qui fus journaliste dans les rangs du quotidien L’Équipe durant 25 ans, m’occupant notamment de l’investi- gation dans les domaines de l’antidopage et de la corruption avant de passer une année,
justement, au sein de l’OCLAESP, comme conseiller technique.
Je dirige depuis le 1er janvier 2020 un dépar- tement qui aura pour vocation d’appuyer dans leur mission de ciblage mes collègues du département des contrôles, mais éga- lement de collaborer très activement avec le département des affaires juridiques et institutionnelles de l’Agence afin de piloter les enquêtes concernant les infractions de toutes natures. Une double mission qui alliera travail de terrain et de collecte d’informa- tions auprès des acteurs du monde sportif et examen analytique des renseignements avant de les traiter.
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