Page 34 - AFLD - Rapport d'activité 2019

Le laboratoire antidopage français s’apprête à connaître d’importantes évolutions, dans la pers- pective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 qui demande des capacités renfor- cées, mais surtout dans le cadre d’une stratégie de développement à moyen et long terme.
À compter de 2023, le laboratoire antidopage français sera installé dans le bâtiment 409 situé sur le campus Orsay Vallée de l’Université Paris- Sud (intégrée depuis le 1er janvier 2020 au sein de l’Université Paris-Saclay).
Il pourra ainsi bénéficier de l’environnement scientifique très favorable du campus pour donner une nouvelle impulsion à ses activités de dévelop- pement et de recherche. La richesse des équipes de recherche et des équipements disponibles sur le campus d’Orsay de la prestigieuse Université Paris-Saclay, en particulier dans le domaine de la chimie analytique de pointe qui constitue le cœur de l’activité d’analyse antidopage, représente une opportunité exceptionnelle pour le département des analyses de l’AFLD.
LA RELOCALISATION DU LABORATOIRE : EN ROUTE VERS ORSAY !
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AU SERVICE DU SPORT
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En septembre 2019, Magnus Ericsson, 48 ans, doté d’une solide expérience dans le domaine de l’antidopage et diri- geant jusqu’alors le laboratoire suédois antidopage de l’université Karolinska de Stockholm a été nommé à la tête du dépar- tement des analyses de l’AFLD.
Titulaire d’un diplôme de docteur en chimie analytique obtenu en 2003 à l’uni- versité de Stockholm, Magnus Ericsson a été à la tête du laboratoire suédois pendant sept ans. Avant cela, il a travaillé dans l’industrie pharmaceutique pendant neuf ans en tant que scientifique senior puis directeur de laboratoire.
Reconnu au sein de la communauté antidopage, Magnus Ericsson a l’habitude de travailler avec de nombreux clients internationaux tels que des organisations nationales antidopage, des organisations sportives et des agences privées de col- lectes d’échantillons.
Il est également membre du Conseil de l’association mondiale des scientifiques de l’antidopage (WAADS). Cette association, qui réunit une trentaine de laboratoires antidopage, permet à ces derniers de s’exprimer d’une seule voix auprès de l’AMA. L’association s’intéresse également aux systèmes externes d’évaluation de la qualité aux fins d’accréditation et organise chaque année une réunion annuelle.
Sous l’impulsion du Dr Ericsson, le labora- toire de Karolinska a augmenté sa capa- cité annuelle d’analyses d’environ 4 000 à 12 000 analyses et est ainsi devenu une organisation commerciale pérenne. Paral- lèlement, cette augmentation du nombre d’analyses a conduit à faire évoluer l’orga- nisation encadrant l’analyse de routine en la rationalisant et en l’optimisant afin de répondre à toutes les exigences de l’AMA. L’activité de recherche a également été développée de matière notable.