Page 35 - AFLD - Rapport d'activité 2019
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 UN PROJET SUR LES RAILS
L’année 2019 a permis de définir et d’acter le montage juridique et financier de l’opération de réhabilitation du futur laboratoire à Orsay, qui fait l’objet d’une co-maîtrise d’ouvrage entre l’AFLD et l’Université Paris-Saclay.
Cette année a été consacrée au lancement et à la passation du marché de maîtrise d’œuvre, notifié le 8 novembre dernier, permettant ainsi d’initier, sans tarder, les études de conception au cours du dernier trimestre.
La première phase de travaux devrait pouvoir débuter à la fin de l’année 2020.
EN ATTENDANT, LE LABORATOIRE RESTERA À CHÂTENAY-MALABRY JUSQU’EN 2023
En attendant de pouvoir investir ses nouveaux locaux, le laboratoire antidopage restera installé sur le site du CREPS Île-de-France à Châtenay-Malabry.
La ministre des Sports et la Présidente de la Région Île-de-France, propriétaire des locaux, ont acté, en novembre 2019, le principe du maintien du labora- toire sur le site actuel.
   LES VISAGES DE L’AFLD
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 AU SERVICE DU SPORT
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 MAGNUS ERICSSON, DIRECTEUR DU LABORATOIRE
J’ai été attiré par le poste de directeur du laboratoire antidopage français pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, organiser et diriger le labora- toire qui sera chargé de réaliser les analyses des échantillons qui seront prélevés lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 m’est apparu comme un véritable défi et une opportunité rare. Prendre part à cette expérience unique dans une vie était tout simplement impossible à refuser. Afin de faire face à ce grand événement, un nouveau laboratoire sera construit au sein du campus de l’Université de Paris-Saclay à Orsay. Par ailleurs, le laboratoire devra être détaché de l’AFLD conformément aux nouvelles exigences de l’AMA qui prendront effet au plus tard en novembre 2021. Je participe aux réflexions qui ont été menés au sein de l’Agence et avec l’Université de Paris-Saclay pour préparer cette échéance et que le ministère des Sports accompagne également.
Je souhaite également faire grandir le labo- ratoire et augmenter à la fois sa capacité de traitement d’échantillons mais aussi ses revenus annuels, ce dernier point étant plus délicat car il nous faudra trouver de nouveaux clients. Cependant, j’apprécie ce genre de défi et suis heureux de pouvoir mettre au service du laboratoire mes connaissances mais éga- lement développer mes compétences dans ce domaine.
Je me réjouis de plus de prendre part à l’activité de recherche déjà bien établie et scientifiquement reconnue du laboratoire. Mon objectif est de la faciliter et de pouvoir développer de nouvelles coopérations dans le champ de l’antidopage.
Enfin il s’agit d’une chance pour moi de vivre et de travailler en France. C’est une merveilleuse occasion de profiter du mode de vie à la fran- çaise pour moi et ma famille qui me rejoindra en 2020.
    

















































































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