Le 2 février 2018, le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution, dans un cas de figure, l’absence de séparation, au sein de l’agence, des fonctions de poursuite et de jugement des violations présumées des règles antidopage.
Pour remédier à cette inconstitutionnalité, l’ordonnance n° 2018-603 du 11 juillet 2018 relative à la procédure disciplinaire devant l’Agence française de lutte contre le dopage a institué, à partir du 1er septembre 2018, la commission des sanctions de l’agence.
Au-delà de ces nécessités juridiques, la création de la commission des sanctions s’inscrivait également dans un contexte plus global d’amélioration et de transformation de la gouvernance de l’AFLD, notamment pour tenir compte des impératifs de conformité aux règles auxquelles est soumise la communauté antidopage internationale.
La commission des sanctions de l’AFLD est entrée en fonctions et a adopté son règlement intérieur à l’occasion de sa première réunion, le 17 septembre 2018.
Elle est dotée d’un secrétariat, assuré par des juristes de l’agence désignés par le président de la commission des sanctions et qui exercent leurs fonctions sous sa seule autorité.