L’AFLD en bref

L’Agence française de lutte contre le dopage

Créée en 2006 pour définir et mettre en œuvre au niveau national les actions de lutte contre le dopage, l’AFLD est née de la fusion du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) et du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD).

Statut juridique : Autorité publique indépendante

Financement : budget annuel d’environ 11 M€

Qu’est ce que le dopage ?

Définition de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) :

Le dopage est défini comme une ou plusieurs violations des règles antidopage

11 violations sont spécifiées dans le Code Mondial Antidopage (document harmonisant les règles liées au dopage pour tous les sports et dans tous les pays), dont la prise de substances interdites par les sportifs, mais également le trafic de produits dopants, leur administration par l’encadrement de l’athlète ou encore des menaces à l’égard des lanceurs d’alerte.

En cas de violation des règles antidopage, notamment après un contrôle positif, les sportifs s’exposent à des sanctions disciplinaires (suspension). La prise de produits dopants n’est plus pénalement répréhensible depuis 1989, mais le trafic et la détention de ces produits restent condamnables.

En France, le code du sport définit la manière d’appréhender et de lutter contre le dopage. Il encadre notamment le fonctionnement et les compétences de l’AFLD et les responsabilités des fédérations sportives en matière d’éducation contre le dopage.
Les pouvoirs de sanction disciplinaire ont été transférés en 2019 des fédérations sportives à l’Agence. Les sanctions sont prononcées par le collège (en cas d’accord avec le sportif) ou la commission des sanctions de l’Agence.

Mots clés

Définition de la politique
de contrôles antidopage

Réalisation de prélèvements
(humains et animaux)

Régulation des procédures disciplinaires

Délivrance
des AUT nationales

Recherche

Conseil (auprès de l’État
& des fédérations sportives)

Protection de la
santé publique

Collecte de renseignements et enquêtes

Éducation antidopage

Le cahier des charges du contrôle antidopage

Les contrôles antidopage relèvent des organisations antidopage qui ont signé le Code mondial antidopage (CMA) et se sont engagées à le mettre en œuvre. Son application par les signataires est constamment surveillée par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Les organisations antidopage sont essentiellement les fédérations sportives internationales (FI) et les organisations nationales antidopage (ONAD). En France, l’ONAD est l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Lorsqu’un sportif viole les règles antidopage il s’expose à une sanction prononcée par l’AFLD ou par sa fédération internationale (suspension de l’activité sportive, amende, annulation des résultats si la violation concerne une compétition…).

Les contrôles antidopage proposés par des organisations qui ne sont pas signataires du CMA ne permettent pas de sanctionner les sportifs ayant un « test positif ».

Pour être reconnu officiellement, un contrôle antidopage doit répondre à l’ensemble des critères suivants :

Les contrôles antidopage ne doivent pas être annoncés à l’avance mais sont effectués, lors de compétitions ou en dehors de ces compétitions, selon un programme annuel de contrôle. La dissuasion repose sur « l’effet de surprise ».

Le choix des sportifs contrôlés n’est jamais laissé au hasard, mais prend en compte plusieurs critères : la performance sportive, le calendrier des compétitions et des entraînements, les risques de dopage, les renseignements collectés, etc.

Il n’y a donc jamais de contrôle systématique de tous les participants d’une compétition. Un « contrôle » imposé ou proposé lors de l’inscription à une compétition sportive n’est pas un contrôle de l’AFLD.

Aucun paiement n’est exigé de la part du sportif pour procéder au contrôle antidopage. C’est un critère essentiel pour savoir si ce contrôle est « officiel » ou non. Un contrôle « payant » pour le sportif n’est pas un contrôle de l’AFLD.

Les préleveurs chargés du contrôle sont des infirmiers, médecins, masseurs kinésithérapeutes et/ou OPJ formés, encadrés et assermentés devant le tribunal judiciaire. Leurs constatations font foi jusqu’à preuve du contraire. Leur formation est continue et suit les lignes directrices de l’Agence mondiale antidopage.

Les échantillons prélevés lors d’un contrôle antidopage sont obligatoirement analysés par un laboratoire accrédité par l’AMA. En France, il en existe un seul : le laboratoire antidopage français de l’université Paris-Saclay.

Lors d’un contrôle antidopage, le sportif se voit présenter l’ordre de mission avec le nom de l’organisme qui a demandé le contrôle et obtient, à l’issue du prélèvement, une copie du procès-verbal de contrôle.

En cas de violation des règles antidopage, le sportif sera notifié par l’AFLD ou par sa fédération internationale de la procédure engagée ainsi que des droits dont il dispose pour se défendre.

Si un sportif est sanctionné à la suite d’une violation des règles anti-dopage, sa suspension s’applique alors dans le monde entier. Toutes les organisations antidopage veillent à son respect pour la durée prononcée.

La méconnaissance de cette interdiction fait encourir au sportif une nouvelle sanction disciplinaire et des poursuites pénales.

Les chiffres clés en 2022

0
éducateurs antidopage formés et agréés
0
Prélèvements recueillis dans le cadre du programme annuel des contrôles
0
Préleveurs agréés et assermentés
0
Prélèvements collectés pour d’autres organisations antidopage
0
Résultats d'analyses anormaux soit 0.71 % des prélèvements réalisés dans le cadre du programme annuel des contrôles
0
Dossiers disciplinaires enregistrés
0
Faits de dopage signalés
0
Enquêtes ouvertes
0
Demandes d’autorisation d'usage à des fins thérapeutiques reçues