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Comment éduque-t-on les sportifs à l’antidopage en France et en Allemagne ?

L’AFLD a conclu avec son homologue allemande, la NADA, un accord d’échange de personnel pour s’enrichir mutuellement de leurs bonnes pratiques respectives. Premier partage d’expérience avec une agent du département éducation de chaque agence : Lara Belke (NADA) et Armony Dumur (AFLD).

Armony Dumur (AFLD)

Lara Belke (NADA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pouvez-vous brièvement présenter le département de l’éducation de votre agence nationale antidopage ?

Lara Belke : “La NADA a commencé il y a une quinzaine d’années à organiser des ateliers d’information sur l’antidopage pour sensibiliser les jeunes sportifs. Nous n’avons cessé de grandir et nous avons aujourd’hui un département dédié à l’éducation qui compte 8 agents”.

Armony Dumur : “L’AFLD dispose d’un département consacré à l’éducation depuis 2021. L’éducation était précédemment rattachée au département communication et prévention créé en 2018. Nous sommes actuellement 8 agents de parcours et de formation très divers mais tout aussi utiles à la sensibilisation des différents publics de l’Agence”.

Quelles sont les grandes lignes de votre offre pédagogique ?

LB : “Nous avons développé le programme éducatif « Ensemble contre le dopage » pour accompagner les fédérations et les clubs dans la prévention du dopage, en particulier vis-à-vis des jeunes sportifs. Nous leur mettons à disposition du matériel pédagogique et une application de contenus d’e-learning et nous organisons régulièrement des webinaires et des ateliers sur le terrain”.

AD : “Nous proposons également de nombreuses ressources pédagogiques pour les sportifs et leur encadrement (entraîneur, personnel médical, parent, etc.). Nous avons notamment lancé l’an dernier PODIUM, la plateforme e-learning de l’AFLD. On y retrouve plusieurs parcours que nous avons développés pour nos différents publics. En partenariat avec Paris 2024 et dans le cadre des JOP 2024, nous avons par exemple développé un parcours sur l’antidopage destiné au grand public. En plus de ces ressources, nous pouvons aussi intervenir en présentiel ou en distanciel auprès des sportifs et/ou des fédérations, comme ce fût le cas en amont des JOP 2024″.

L’AFLD et la NADA proposent toutes les deux un moteur de recherche en ligne pour vérifier que le médicament ne contient pas de substance interdite par l’AMA. La NADA propose également en complément une liste des médicaments autorisés. Quel est le sens de cet outil ?

LB : “Les pharmaciens ne connaissent pas forcément tous la liste des produits interdits et les sportifs veulent savoir ce qu’ils peuvent acheter sans prendre de risque. L’objectif est de les rassurer en listant un maximum de références de consommation courante pour qu’ils puissent se soigner en toute tranquillité. Nous travaillons avec un pharmacien qui nous aide à mettre à jour cette liste avec les produits les plus utilisés et ceux qui apparaissent sur le marché”.

Quelle est votre stratégie concernant les éducateurs antidopage ?

LB : “Nous avons une cinquantaine d’éducateurs que nous employons comme free-lance. Ils reçoivent tous six heures de formation théorique et pratique avant d’être accrédité par la NADA pour réaliser des interventions. Leur agrément est renouvelé tous les six mois”.

AD : “Depuis 2021, nous avons formé et agréé plus de 220 éducateurs dans les fédérations, les syndicats professionnels et d’autres structures sportives (INSEP, CREPS, etc.). La formation des éducateurs antidopage se décompose en 2 parties : une première partie en e-learning, à faire à son rythme, suivie de deux jours de formation en présentiel, à l’Agence ou en région, en présence de 2 formateurs. Les éducateurs antidopage sont accrédités pour deux ans à la suite de la réussite de la formation”.

Quelle est votre position par rapport aux compléments alimentaires ?

AD : Nous rappelons aux sportifs qu’il n’existe pas de risque zéro lorsqu’ils consomment des compléments alimentaires. Contrairement à l’industrie des médicaments, celle des compléments alimentaires n’est pas régulée et ces produits peuvent contenir des substances interdites non mentionnées sur l’étiquette ou l’emballage. C’est pourquoi nous recommandons aux sportifs de consulter un professionnel de santé pour réaliser un bilan nutritionnel et évaluer leurs besoins avant de recourir à tout complément. Il est également essentiel de privilégier une alimentation saine et équilibrée en premier lieu. Pour ceux qui souhaitent tout de même utiliser des compléments, il est conseillé de choisir des produits portant la norme européenne AFNOR EN NF 17444. Bien que cette norme ne garantisse pas l’absence totale de substances interdites, elle permet de réduire ce risque. La norme AFNOR est une norme d’application volontaire par laquelle les fabricants s’engagent à respecter certaines exigences de fabrication afin que leurs produits ne contiennent pas de substances interdites”.

LB : “En tant que docteure en sciences des aliments et de la nutrition, je suis très attachée au fait d’éduquer et de responsabiliser les sportifs sur l’usage de compléments alimentaires. C’est à eux d’évaluer le risque potentiel de dopage ou de contamination avant de décider de consommer tel ou tel produit. Pour les accompagner, nous avons créé avec d’autres organismes « la liste de Cologne » qui recense les compléments testés en laboratoire par le Centre de recherche antidopage de l’université de Cologne. Cette liste est accessible en ligne en allemand, en anglais et en espagnol et mise à jour régulièrement. Elle permet de réduire significativement le risque de consommer un complément contaminé même si le laboratoire ne teste qu’un lot spécifique et qu’il ne peut pas s’engager sur toute la production”.

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Jeux olympiques : le bilan de l’action antidopage de l’AFLD aux côtés de l’ITA et de Paris 2024

A la suite de l’International Testing Agency (ITA) qui a dressé le premier bilan du programme antidopage de Paris 2024, l’AFLD revient sur le dispositif inédit mis en place cet été pour les contrôles et les investigations menés pendant les Jeux olympiques.

L’AFLD a contribué avec fierté au programme antidopage des Jeux Olympiques de Paris 2024 sous l’autorité de l’ITA à laquelle le CIO avait délégué cette responsabilité. Pour l’édition parisienne, un modèle inédit avait été mis en place à l’initiative de Paris 2024 qui s’est appuyé sur les équipes de l’AFLD en amont et pendant la durée des Jeux Olympiques pour mettre en œuvre la stratégie de contrôles définie par l’ITA.

A travers la vingtaine de ses collaborateurs mobilisés, les Jeux ont ainsi été l’occasion pour l’AFLD d’éprouver son expertise et de développer son savoir-faire. Elle a pu également compter sur une communauté antidopage solidaire grâce au soutien sur place, pendant la période olympique, de collègues issus de douze autres organisations nationales antidopage.

Sur le plan des investigations, l’accord de coopération de mai 2024 liant l’ITA à l’AFLD a permis de faciliter les investigations et le partage d’informations avec les autorités françaises. Cette solution a permis de valoriser les spécificités françaises de la lutte antidopage qui repose sur des acteurs spécialisés, notamment un service enquêteur à compétence nationale avec des antennes régionales (l’OCLAESP) et des parquets spécialisés à Paris et Marseille, spécialement mobilisés pour les Jeux. Pendant la période olympique, l’AFLD a échangé quotidiennement des renseignements avec ses partenaires dans l’intérêt d’un sport propre. A deux occasions, l’AFLD a mobilisé l’ensemble de la palette de ses pouvoirs d’enquête pour accompagner l’ITA dans des investigations communes.

Aux côtés de l’ITA et de Paris 2024, l’AFLD contribuera activement au retour d’expériences de ces Jeux Olympiques, avec l’envie de passer le relai aux organisations nationales antidopages en Italie (Nado Italia) et aux Etats-Unis (Usada), avec lesquelles elle entretient des relations de travail fructueuses depuis plusieurs années.

D’ores et déjà, l’AFLD a engrangé les premiers acquis de l’héritage antidopage des Jeux. En particulier, elle peut s’appuyer sur un laboratoire complètement rénové et à la pointe – le LADF – en capacité de procéder à des analyses génétiques. L’AFLD a déjà utilisé cette possibilité en dehors de la période des Jeux Olympiques de cet été. De même, la technique des gouttes de sang séché (DBS) est disponible à l’utilisation pour l’AFLD : à partir de premières expériences en 2023 et 2024, elle compte en rendre l’utilisation massive, dès 2025, dans le cadre des compétitions françaises.

Pour lire le communiqué (en anglais) de l’ITA sur le bilan du programme antidopage de Paris 2024, cliquez ici.

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François Weil nouveau président de la commission des sanctions

Nommé par décret du président de la République, François Weil a pris ses fonctions le 17 septembre à la tête de la commission des sanctions de l’Agence. Il exerce cette fonction en sa qualité de conseiller d’Etat, conformément à l’article L232-7-2 du code du sport.

Succédant à Rémi Keller, il est le second président de cette instance depuis sa création en septembre 2018.

Indépendante du collège de l’agence, la commission des sanctions est chargée de statuer sur les poursuites disciplinaires engagées par le collège contre les auteurs de violations présumées des règles relatives à la lutte contre le dopage.

Membre du conseil d’Etat depuis 2016, François Weil dispose d’une riche carrière universitaire qui l’a conduit notamment à enseigner puis à diriger l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) avant de devenir recteur de l’Académie de Paris entre 2012 et 2016.

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L’AFLD réunit au Club France les présidents du CIO, de l’AMA, de l’ITA et du COJOP Paris 2024

L’AFLD est présente au Club France, dans la Grande halle de la Villette, tout au long des Jeux de Paris 2024 à la rencontre des sportifs, du mouvement sportif et de ses partenaires. En parallèle, l’AFLD et l’Agence de contrôles internationale (ITA) collaborent au quotidien avec Paris 2024, au sein du centre de coordination et de commandement antidopage pour la bonne réalisation des contrôles et des investigations antidopage pour toute la durée des Jeux olympiques.


En marge de la soirée internationale organisée par le CNOSF et son président David Lappartient, l’AFLD a ainsi réuni Witold Banka, Olivier Niggli, Valérie Fourneyron et Benjamin Cohen, les présidents et directeurs généraux de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de l’ITA pour un échange ouvert sur le programme antidopage des Jeux, en présence de Béatrice Bourgeois, la présidente de l’AFLD.

   

A cette occasion, Thomas Bach, président du CIO, et Tony Estanguet, président du COJOP, se sont rendus sur l’espace de l’AFLD pour saluer l’engagement de la communauté antidopage en faveur de Jeux propres. La ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, a également échangé avec les représentants présents des institutions antidopage pour veiller au bon déroulé du programme olympique.

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2023, une nouvelle étape dans la montée en puissance de l’AFLD pour les Jeux de Paris 2024 et leur héritage

En quelques années, l’AFLD a totalement changé de dimension. Ses missions se sont élargies et sa capacité d’action s’est étoffée. Forte du soutien constant de l’Etat, elle a atteint le niveau inédit de 12 000 prélèvements en 2023 et compte désormais parmi les principales organisations antidopage européennes. Durant toute l’année dernière, l’Agence a été pleinement engagée dans la préparation des Jeux de Paris. Elle s’est notamment mobilisée, aux côtés du mouvement sportif et des sportifs eux-mêmes, pour accompagner les délégations olympiques et paralympiques et leur permettre d’être exemplaires dans leur préparation et leur conquête de médailles.

En 2024, pour la première fois, le comité chargé de l’organisation des Jeux s’appuiera sur un contrat de prestation conclu avec l’organisation nationale antidopage du pays-hôte. Si le programme de contrôles a vocation à être défini par l’International Testing Agency (ITA), à laquelle le Comité international olympique a délégué sa compétence, et par le Comité international paralympique, l’AFLD jouera un rôle opérationnel majeur, aux côtés de Paris 2024, dans la réalisation des contrôles qui seront diligentés dans le cadre des Jeux. Elle déploiera aussi sur le terrain sa capacité d’investigation.

Dès à présent, l’Agence veut construire un héritage olympique, de manière à ce que les avancées réalisées dans le contexte des Jeux bénéficient à l’ensemble des sportifs, quel que soit leur niveau. Une plateforme d’éducation en ligne riche de contenus adaptés à la diversité des publics, un réseau territorial de plus de 200 éducateurs, des contrôles ciblés et nombreux, une coopération judiciaire et administrative particulièrement efficace, sont autant d’actions qui doivent être pérennisées afin que notre pays demeure en matière d’antidopage à la hauteur de la grande nation sportive qu’il est.

 

Lire le rapport d’activité 2023

Lire la synthèse du rapport d’activité 2023

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L’ITA officialise sa coopération en matière d’échange d’informations avec l’AFLD et les autorités françaises pour Paris 2024

L’Agence de contrôles internationale (ITA), qui dirige le programme antidopage des Jeux Olympiques de Paris 2024 au nom du Comité International Olympique (CIO), a signé un protocole d’accord avec l’AFLD afin de faciliter l’échange d’informations et d’établir un cadre de coopération avec les autorités françaises compétentes en matière d’infractions potentielles liées au dopage dans le cadre des Jeux Olympiques.

L’ITA et l’AFLD annoncent la signature d’un protocole de coopération qui favorisera la collaboration et facilitera le partage d’informations avant et pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. En vertu de ce nouveau protocole, l’ITA pourra compter sur le soutien total de l’AFLD, des procureurs de la République, des unités de gendarmerie, des forces de police et des autorités douanières pour Paris 2024 grâce à un effort concerté de toutes les entités impliquées pour mettre en commun leurs ressources, leurs compétences et leurs pouvoirs dans le cadre de la lutte contre le dopage.

“Cet accord souligne l’engagement de tous les partenaires concernés en faveur de Jeux olympiques équitables où le dopage n’a pas sa place, a déclaré  Valérie Fourneyron, présidente du Conseil de fondation de l’ITA. Je suis très heureuse que les autorités françaises, par l’intermédiaire de l’AFLD, aient conclu cet accord avec l’ITA. Il garantira des canaux de communication adéquats et un échange d’informations efficace en cas de suspicion d’activités de dopage concernant Paris 2024.”

En collaboration avec l’ITA, l’AFLD sera en mesure d’exercer ses pouvoirs d’investigation dans le cadre des enquêtes antidopage. Ainsi, les enquêteurs de l’AFLD seront le point de contact avec les autorités administratives et judiciaires pour soutenir l’action de l’ITA pendant les Jeux.

Béatrice Bourgeois, présidente de l’AFLD, rappelle que ” la collaboration entre les organisations antidopage en vue des Jeux Olympiques est un facteur clé de succès du programme de lutte contre le dopage. Le renforcement des moyens et des pouvoirs de l’AFLD en matière d’enquêtes depuis 2021 est mis au service d’un sport propre à l’occasion des Jeux de Paris. Dans cette lutte contre le dopage, l’AFLD bénéficie du soutien de ses partenaires des forces de l’ordre et des autorités judiciaires “.

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Une nouvelle plateforme en ligne pour les demandes d’AUT

Les sportives et les sportifs doivent désormais utiliser la plateforme en ligne de l’AFLD pour déposer leur demande d’Autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT). Cette plateforme simplifie les démarches : elle permet de suivre en temps réel l’état des dossiers dans un espace sécurisé. Plus de courrier papier, tous les documents sont numérisés et le dépôt des demandes s’effectue gratuitement.

-> Pour en savoir plus sur les AUT et sur le mode d’emploi de la plateforme, cliquez ici.

Pour rappel, l’AUT permet aux sportifs atteint d’une pathologie d’utiliser un traitement contenant une substance interdite pour pouvoir s’entraîner et participer à des compétitions. En cas de contrôle positif, une ordonnance n’est pas suffisante et le sportif doit présenter une AUT pour éviter une sanction disciplinaire.

Les sportifs de niveau international (au sens des règles antidopage de la fédération internationale concernée) doivent adresser leur demande à leur fédération internationale. Les autres sportifs doivent adresser leur demande à l’AFLD.

L’AUT est obligatoire avant de débuter le traitement pour tout sportif considéré comme étant de niveau international ou national (pour vérifier votre niveau cliquez ici).  Pour tout sportif de niveau infranational, c’est-à-dire ne répondant ni à la définition de sportif de niveau international ni à celle de sportif de niveau national, l’AUT préalable n’est pas obligatoire et la procédure d’AUT à effet rétroactif reste accessible sans condition.

L’AUT est délivrée dans un cadre thérapeutique précis et pour une durée limitée. Au moins trois conditions doivent être respectées pour préserver l’équité sportive :

  • La substance est nécessaire au traitement de la pathologie
  • Pas d’amélioration de la performance au-delà d’un retour à un état de santé normal
  • Aucune alternative thérapeutique raisonnable ne doit être possible

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Déclaration de l’AFLD à la suite des révélations sur les contrôles positifs des nageurs chinois

Ce week-end, la chaîne publique allemande ARD et le New York Times ont fait état de tests positifs à la trimétazidine relevés en 2021 pour 23 nageurs chinois, n’ayant finalement donné lieu à aucune sanction ou décision publiée. Certains de ces sportifs ont participé aux Jeux Olympiques de Tokyo voire remporté des médailles.

La confiance placée par le monde sportif et le public dans le dispositif antidopage est capitale. Tous les sportifs, qui sont soumis à des règles antidopage contraignantes, seules à même d’assurer l’équité des compétitions et la sincérité des résultats, doivent n’avoir aucun doute quant au fait qu’ils sont traités de manière identique, quels que soient leur nationalité, leur discipline ou leur niveau sportif.

Nous comprenons l’émoi suscité par les éléments rendus publics ce week-end et partageons le souhait légitime d’être pleinement éclairés sur l’ensemble des circonstances de cette affaire, qui questionne l’application de certaines règles essentielles de la lutte contre le dopage. Les explications apportées par l’AMA lors de sa conférence de presse du 22 avril 2024 ont constitué une première étape importante dans la clarification attendue par le monde sportif et la communauté antidopage. La situation appelle désormais, à la lumière de précisions complémentaires, un débat constructif au sein des instances qui réunissent le mouvement sportif, les autorités publiques ainsi que les représentants des sportifs et des organisations nationales antidopage.

Il demeure essentiel de soutenir, dans l’application des règles et des procédures communes, le régulateur international qui, depuis sa création, a permis d’accomplir des progrès significatifs en termes d’harmonisation.

Dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, l’efficacité du dispositif antidopage s’appuie notamment sur une coopération renforcée entre les organisations antidopage et une articulation forte avec l’ITA, qui assume, au nom du Comité international olympique, la responsabilité de la définition du programme antidopage qui sera mis en œuvre durant les Jeux Olympiques.

Le soutien du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques a permis de hisser l’antidopage français au niveau des meilleurs standards et de doter l’AFLD de moyens et de pouvoirs d’investigation étendus. Depuis plusieurs années, en collaboration avec l’ensemble des partenaires de la communauté antidopage internationale et avec le concours du COJOP, du CNOSF, du CPSF et des fédérations sportives, nous œuvrons, à notre niveau, à ce que les sportifs, français comme étrangers, qui participeront aux Jeux de Paris soient exemplaires.

A moins de 100 jours des Jeux, nous sommes convaincus que la qualité des mécanismes antidopage mis en œuvre avec l’ensemble des réseaux international et national d’acteurs permettra une application effective et harmonisée des règles antidopage pour toutes les délégations qui se réuniront à Paris à l’été 2024.

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L’Inde et la France renforcent leur collaboration dans la lutte contre le dopage

Les représentants de l’AFLD et de l’Agence nationale antidopage de l’Inde (NADA India) se se sont réunis à Lausanne, en Suisse, en marge du Symposium annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour signer un accord de coopération.


Cette convention souligne l’engagement des deux nations à lutter efficacement contre le dopage dans le sport, en particulier à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024. Représentant leurs organisations respectives, M. Ashish Bhargava, directeur général et chef de la direction de la NADA en Inde, et Mme Béatrice Bourgeois, présidente de l’AFLD, ont signé cet accord qui contribue aux efforts mondiaux visant à garantir le fair-play et l’intégrité des compétitions sportives.

La coopération entre la NADA Inde et l’AFLD assurera un meilleur échange d’informations liées aux différentes missions de la lutte antidopage, notamment les contrôles, la prévention, l’éducation, l’investigation et la recherche. En mettant en commun leurs ressources et leur expertise, les deux organisations aspirent à créer un monde sportif propre et juste, défendant ainsi les principes fondamentaux d’équité, de santé et d’intégrité dans le sport, en particulier au moment où le monde se prépare pour les Jeux olympiques de Paris.

Commentant l’importance de cet accord, M. Bhargava a déclaré : “La collaboration entre la NADA Inde et l’AFLD témoigne de l’engagement commun de l’Inde et de la France dans la promotion d’un sport propre et éthique, en particulier au moment où nous nous préparons pour les Jeux olympiques de Paris. En unissant nos forces, nous souhaitons renforcer nos efforts de lutte contre le dopage et donner un exemple à la communauté sportive mondiale”.

La présidente de l’AFLD a défendu les mêmes objectifs, soulignant que “la signature de cet accord de coopération illustre les liens bilatéraux étroits entre l’Inde et la France dans divers domaines, y compris le sport. Ensemble, nous sommes déterminés à relever les défis posés par le dopage dans le sport et à promouvoir une culture de l’intégrité et de l’équité, en particulier dans la perspective des Jeux olympiques de Paris”.

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La France célèbre l’éducation antidopage à Cannes du 27 au 29 février 2024

L’AFLD accueille à Cannes la 4e édition de la Conférence mondiale sur l’éducation de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Evénement majeur dans l’agenda de la communauté antidopage, la conférence rassemble les organisations antidopage et des chercheurs du monde entier pour partager et améliorer les bonnes pratiques en matière d’acculturation des sportifs et de leur encadrement au fonctionnement et aux principes de la lutte antidopage.

C’est la première fois que la Conférence mondiale sur l’éducation de l’AMA a lieu en Europe après les trois premières éditions organisées à Ottawa (Canada) en 2015, à Pékin (Chine) en 2018 et à Sydney (Australie) en 2022. Soutenue par le ministère chargé des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF), l’AFLD s’était initialement portée candidate en 2019 pour accueillir l’édition 2022 mais celle-ci a été reprogrammée en 2024 à cause de l’épidémie de Covid-19. La 4e édition de la Conférence mondiale sur l’éducation antidopage se tient donc opportunément en France à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Pendant trois jours, du 27 au 29 février 2024, des sessions plénières et des ateliers pratiques se succéderont à Cannes pour améliorer les outils et le niveau d’éducation des sportifs et de leur encadrement. Près de 400 participants ont répondu à l’invitation, venus du monde entier et de toutes les composantes de l’écosystème antidopage, incluant des sportifs, les autorités publiques, le mouvement sportif, la communauté des experts et d’autres acteurs comme les milieux universitaires et la recherche.

L’éducation est aujourd’hui un impératif pour réduire les risques de dopage par négligence et permettre à tous de s’entraîner et de préparer avec sérénité les compétitions. Le manque d’information et de sensibilisation peut en effet conduire à des violations involontaires des règles antidopage aux conséquences parfois lourdes pour la carrière des sportifs. Cette conférence, organisée en présence du président de l’AMA, du président du CNOSF et de la présidente du CPSF, est l’occasion de réitérer l’engagement en faveur d’une lutte antidopage fondée à parts égales sur l’éducation et la dissuasion.

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Publication des premiers audits d’évaluation des obligations antidopage des fédérations

Après l’envoi en 2022 d’un questionnaire aux 115 fédérations agréées par le ministère chargé des sports, l’Agence a conduit, en 2023, un audit sur trois structures représentatives du mouvement sportif pour évaluer le respect de leurs obligations légales en matière d’antidopage : les fédérations françaises d’athlétisme, de judo et de rugby à XIII. Au terme de cette procédure ayant donné lieu à des auditions et la communication de documents, l’Agence dresse pour chacune d’entre elles un état des lieux et formule une série de recommandations dans l’objectif d’améliorer la mise en œuvre de leurs obligations antidopage.

Depuis 2021, l’AFLD est chargée de s’assurer du respect par les fédérations sportives de leurs obligations légales en matière d’antidopage. Celles-ci portent notamment sur la réalisation d’actions de prévention et d’éducation, la coopération en matière de lutte contre le dopage, la vigilance dans l’application des sanctions disciplinaires ou encore la formation d’escortes antidopage pour les contrôles en compétition.

Pour assurer sa mission d’évaluation, l’Agence dispose désormais de deux outils : l’envoi d’un questionnaire d’évaluation et la conduite d’un audit. A l’issue de l’envoi d’un premier questionnaire en 2022, le collège de l’Agence a décidé d’auditer trois fédérations représentatives de la diversité du paysage sportif français : les fédérations d’athlétisme, de judo et de rugby à XIII. Ces fédérations ont été invitées à produire des documents et leurs représentants ont été entendus par les équipes d’audit de l’Agence pendant plusieurs mois. Leurs observations ont été prises en compte dans le rapport définitif adopté par le collège de l’Agence. Pour l’information du public et du monde sportif, ce dernier a décidé d’en publier la synthèse sur le site de l’Agence.

Cet exercice inédit fait apparaître des situations contrastées, qui diffèrent selon les moyens des fédérations, mais aussi l’état d’avancement de leurs dispositifs, que ce soit notamment pour la collaboration aux contrôles ou les actions d’éducation ou de prévention. Pour accompagner chaque fédération auditée, le collège a souhaité formuler une série de recommandations afin d’améliorer leur part dans la défense des valeurs du sport propre et la politique antidopage nationale.

 

Synthèse du rapport d’audit de la FFA

Synthèse du rapport d’audit de la FFJDA

Synthèse du rapport d’audit de la FFRXIII

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Décès de Pierre Bordry, président de l’AFLD entre 2006 et 2010

L’AFLD a appris avec une profonde tristesse le décès de Pierre Bordry, qui fut le premier président de l’Agence après une riche carrière administrative. En prenant les rênes de l’organisation antidopage française lors de sa création en 2006, il poursuivait, animé par la même énergie, son mandat entamé en 2005 comme président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD).

Crédits : P. Lablatinière/L’Équipe

Par sa pugnacité, Pierre Bordry a contribué à installer la nouvelle Agence dans le paysage sportif français et international et à jeter les bases de son action répressive. De 2006 à 2010, il a connu la structuration à l’échelle internationale de la lutte antidopage, sous l’égide de l’Agence mondiale antidopage (AMA), se muant volontiers en un défenseur de l’action et de l’efficacité des agences nationales antidopage au sein de cette communauté naissante. Sous sa présidence, la coopération de l’AFLD avec d’autres organisations nationales antidopage, de même qu’avec les forces de l’ordre, a été renforcée et promue au service d’un sport plus propre.

Pierre Bordry laisse le souvenir d’un président pleinement engagé dans la lutte antidopage et soucieux d’asseoir la crédibilité du dispositif français pour le maintenir en pointe de ce combat. Par son action déterminée, il a œuvré sans relâche pour la reconnaissance de l’AFLD afin qu’elle dispose des moyens d’assurer sa mission au service d’un sport sans dopage.

Consciente de ce legs déterminant à la montée en puissance de l’AFLD, Béatrice Bourgeois, sa présidente, adresse, au nom de l’ensemble de l’Agence, ses plus sincères condoléances aux proches de Pierre Bordry à l’occasion de sa disparition.

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Liste des substances interdites 2024 : le tramadol désormais interdit en compétition

La nouvelle liste des substances et des méthodes interdites, réactualisée chaque année par l’Agence mondiale antidopage (AMA) après une large consultation d’experts de la communauté scientifique et médicale, est en vigueur depuis le 1er janvier. La principale modification pour 2024 concerne l’interdiction en compétition du tramadol, un puissant antidouleur délivré en France sur ordonnance et dont les études ont démontré un potentiel d’amélioration de la performance et des risques de dépendance en cas d’abus.

Le résumé des modifications majeures de la liste 2024 est consultable en français ici.

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L’AFLD rénove sa plateforme de signalement pour faciliter les interactions avec le public

Rebaptisée « Fair-Play », la nouvelle plateforme de signalement de l’Agence permet notamment de poursuivre dans la durée les échanges de façon anonyme et de déposer des enregistrements vocaux.

Les signalements déposés en ligne dans l’espace sécurisé du site Internet de l’Agence représentent aujourd’hui 90 % des informations extérieures reçues par l’Agence. Le signalement le plus anodin peut s’avérer crucial pour identifier et confondre une violation des règles antidopage. Que ce soit une suspicion, un renseignement ou un simple fait observé ou rapporté, le moindre détail peut avoir son importance pour défendre un sport sans dopage.

A l’Agence, chaque signalement est traité par le département des enquêtes et du renseignement. En 2022, l’exploitation de ces informations a abouti au ciblage particulier d’environ 75 contrôles dont 2 ont entraîné l’ouverture d’une procédure disciplinaire, ainsi qu’à l’ouverture de 3 enquêtes et à une quinzaine de transmissions aux autorités compétentes (parquet, Tracfin, OCLAESP…).

La nouvelle plateforme Fair-Play facilite les interactions entre l’Agence et toute personne souhaitant porter à sa connaissance des éléments utiles :

  • La plateforme est désormais déclinée en trois langues (français mais aussi anglais et espagnol) ;
  • Elle comprend la possibilité d’échanger anonymement dans la durée via une messagerie sécurisée qui ne dévoile pas l’identité de la personne à l’Agence ;
  • Elle permet de déposer un signalement par enregistrement vocal avec brouilleur de voix.

Le lancement de la plateforme Fair-Play s’accompagne d’une campagne de communication dans les lieux de sport sous la forme d’une affiche « Témoignez pour un sport propre » téléchargeable sur le site de l’Agence. Cette affiche a vocation à toucher le plus grand nombre pour sensibiliser le plus largement à la défense d’un sport sans dopage.

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Altice Média rejoint le Fonds de dotation « Pour un sport propre »

Lancé l’an dernier sous l’impulsion conjointe de l’AFLD et du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, le Fonds de dotation « Pour un sport propre » accueille un nouveau partenaire avec le groupe Altice Média.

Le Fonds de dotation « Pour un sport propre » a la volonté de mobiliser les partenaires et mécènes qui souhaitent promouvoir un sport sans dopage, en développant notamment des actions d’éducation aux valeurs du sport et à la santé.

Ces actions sont destinées à un large public et concernent en priorité les jeunes sportifs, amateurs ou en passe d’accéder au haut niveau, en club ou à l’école, pour qu’ils puissent pratiquer leur passion dans le respect d’eux-mêmes, des autres et des règles.

A la suite du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Altice Média a décidé de collaborer avec le Fonds de dotation sous la forme d’un mécénat via l’une de ses marques, la radio RMC. Cet engagement prend la forme de messages de prévention, audio et vidéo (regarder ci-dessous), enregistrés avec les consultants de RMC et diffusés à l’antenne pour promouvoir les valeurs associées à l’antidopage.

Le Fonds de dotation a par ailleurs lancé en début d’année ses trois premiers appels à projets pour promouvoir une pratique sportive saine et sans dopage, à destination des fédérations sportives françaises et des structures qui en dépendent, des équipes pédagogiques des établissements scolaires du second degré et enfin sur la préservation du bien-être animal dans la filière sportive équine. Les projets retenus par le conseil d’administration du Fonds de dotation seront communiqués en septembre prochain.

 

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L’AFLD renforce le suivi des combattants de MMA en France

Alors que l’Agence antidopage américaine (USADA) a annoncé la fin du partenariat avec l’UFC à partir de l’année prochaine, l’AFLD poursuit le développement du programme de suivi des combattants de MMA pratiquant en France.

L’AFLD entend accompagner l’essor pris par le MMA (Mixed Martial Arts, Arts Martiaux Mixtes) en France depuis sa légalisation en 2020 en poursuivant le développement de son programme antidopage pour protéger l’intégrité des combattants et défendre l’équité des compétitions. Le volume de contrôles réalisés sur les combattants de MMA est ainsi passé de 67 à 115 échantillons collectés entre 2021 et 2022.

En tant qu’autorité nationale chargée de la lutte contre le dopage, l’AFLD est habilitée à réaliser des contrôles antidopage sur les combattants français et étrangers lors de n’importe quelle compétition sportive organisée sur le territoire national, dès lors qu’elle donne lieu à des récompenses, en argent ou en nature.

Cette compétence antidopage, qui s’exerce en dehors des épreuves des calendriers fédéraux, est une singularité française sur laquelle s’appuie l’Agence pour agir au plus près de la réalité sportive du MMA. La discipline est en effet placée sous l’égide de la Fédération française de boxe mais le circuit professionnel repose quant à lui sur des organisateurs privés et des franchises commerciales. Le département des contrôles de l’AFLD a ainsi réalisé cette année des missions de contrôle sur les évènements majeurs tel que le Bellator, l’UFC Paris, le Brave CF et le PFL Europe mais aussi sur le circuit national (Ares FC, MMA GP, Hexagone MMA, etc. …).

Par ailleurs, l’Agence a intégré les combattants professionnels de MMA dans son groupe de sportifs de « niveau national », une catégorie qui permet notamment leur suivi en dehors des compétitions. La population pratiquant le MMA se révèle aujourd’hui particulièrement vulnérable au risque de dopage, avec un taux significatif de 8,7 % des contrôles ayant abouti à des tests positifs en 2022. Certains combattants sont également soumis aujourd’hui à une obligation quotidienne de localisation permettant la réalisation de contrôles inopinés tout au long de la saison. Ce processus de suivi individualisé sera renforcé pour les athlètes français évoluant à l’UFC.

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L’AFLD et l’USADA s’associent contre le dopage sanguin

L’Agence antidopage américaine (USADA) a réuni son symposium scientifique annuel à Paris en collaboration avec l’AFLD sur le thème des manipulations sanguines.

L’événement a rassemblé pendant 3 jours à Paris des experts de la lutte anti-dopage et des spécialistes en hématologie autour des manipulations de transport d’oxygène et de la détection du dopage sanguin.

Le dopage sanguin et l’utilisation de substances interdites pour manipuler le transport de l’oxygène restent parmi les agents dopants les plus à risque pour améliorer les performances sportives.

Les pratiques de dopage sanguin, telles que l’administration d’érythropoïétine synthétique (EPO), ont conduit à certains des scandales de dopage les plus retentissants, à l’instar de l’enquête sur l’équipe cycliste professionnelle de l’US Postal. Malgré les stratégies de détection directe et indirecte mises en oeuvre, il reste encore beaucoup à faire pour affiner et faire progresser les nouvelles méthodes de détection.

Les discussions ont notamment réuni les représentants des organisations suivantes :

  • L’Agence mondiale antidopage (AMA)
  • 26 laboratoires accrédités par l’AMA
  • L’Agence de contrôles internationale (ITA)
  • Les agences nationales antidopage dont la France, l’Australie, l’Autriche, la Barbade, le Danemark, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, la Suède et le Royaume-Uni.
  • Le Comité olympique et paralympique des États-Unis
  • Le Comité international paralympique (IPC)
  • La Major League Baseball
  • La National Football League (NFL)

Le dopage sanguin reste l’un des plus grands défis en matière de détection pour protéger le sport propre, et nous devons nous demander : qui gagne ? Les dopés ou la détection ? a déclaré le Dr Matthew Fedoruk, directeur scientifique de l’USADA. Les progrès réalisés dans la découverte de biomarqueurs, les avancées technologiques en matière d’équipements et de matrices de collecte d’échantillons (Dried Blood Spot) sont extrêmement prometteurs et permettent d’élargir la palette d’outils disponibles pour lutter contre le dopage sanguin. Il est donc essentiel d’adopter les nouvelles stratégies dans notre arsenal de détection.”

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A l’occasion de la Coupe du monde, parlons du rugby propre

Joueurs, encadrants, professionnels de l’antidopage, l’AFLD donne la parole en vidéo aux acteurs du rugby propre pour mettre en avant des conseils de prévention et mieux connaître les coulisses de la lutte contre le dopage.

Sport de contact avec des championnats nationaux de très haut niveau, le rugby (à 7 et à 15) est la discipline la plus suivie par l’Agence avec près de 20 % des prélèvements collectés en 2022. Ce volume de contrôles est indispensable pour protéger la santé des joueurs et l’équité des compétitions.

Pour autant, les résultats d’analyse anormaux ont représenté en 2022 0,31 % du total des prélèvements alors que la moyenne des contrôles positifs s’établissait à 0,71 %, toutes disciplines confondues.

Consultez notre rapport annuel 2022

L’Agence intervient à tous les niveaux du rugby, professionnel et amateur. Elle réalise non seulement des contrôles en Top 14 et en Pro D2 mais également dans le championnat de Nationale et dans les autres championnats fédéraux amateurs.

En parallèle, l’Agence a agréé depuis 2021 plusieurs éducateurs antidopage issus du monde de rugby. Grace à cet effort de formation, nos partenaires, et en premier lieu le syndicat Provale, mènent des actions d’éducation et de sensibilisation auprès des joueurs et des centres de formation.

Ce sont à eux et aux autres acteurs de la lutte contre le dopage que l’AFLD souhaite donner la parole à l’occasion de la Coupe du monde de rugby. Les témoignages seront publiés en vidéo chaque semaine sur nos comptes Instagram, Twitter et Linkedin.

Premier épisode de notre campagne pour un rugby propre avec Christophe Evano, coordonnateur antidopage en charge du rugby à l’AFLD.

 

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World Rugby s’associe à l’AFLD pour une Coupe du monde de rugby 2023 équitable

World Rugby et l’AFLD ont annoncé les détails du programme de contrôles antidopage pour la Coupe du monde de rugby 2023 en France, contribuant à une compétition équitable.

La Coupe du monde de rugby 2023 sera une célébration collective, à l’occasion du 200ème anniversaire de ce sport, et l’AFLD assurera le prélèvement d’échantillons pour le tournoi en tant qu’agence officielle de prélèvement d’échantillons.

L’AFLD travaillera en partenariat avec World Rugby pour fournir des préleveurs d’échantillons qualifiés et expérimentés pour l’observation ainsi que le traitement des échantillons de sang et d’urine prélevés tout au long du tournoi, en compétition et hors compétition. L’AFLD travaille régulièrement avec des fédérations internationales telles que l’UEFA, la FIFA, World Athletics, l’UCI et World Rugby sur des événements sportifs majeurs. L’agence apporte une vaste expérience et expertise pour compléter le solide programme de contrôle antidopage de World Rugby, ainsi qu’une démarche basée sur les dernières connaissances scientifiques et renseignements disponibles, qui inclut des contrôles en compétition et hors compétition.

Dans le cadre de ce programme, l’AFLD sera responsable du prélèvement de tous les échantillons de sang et d’urine et de leur livraison pour analyse au Laboratoire antidopage français (LADF), le laboratoire accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA) installé à Saclay (Essonne). Toutes les équipes participantes sont régulièrement contrôlées dans le cadre du programme antidopage mondial et continu de World Rugby et le partenariat avec l’AFLD le renforcera pendant toute la durée de la Coupe du Monde de Rugby 2023.

Une campagne de sensibilisation les 23 et 24 septembre

Afin de promouvoir un terrain de jeu égal pour tous, World Rugby, en collaboration avec le Comité d’organisation France 2023, mettra en œuvre une campagne de sensibilisation spécifique pendant le tournoi, les 23 et 24 septembre 2023, au cours du week-end « Keep Rugby Clean ».

World Rugby a prélevé plus de 2 500 échantillons d’urine et de sang en 2022, provenant de plus de 60 nationalités, et a bien entamé son programme de dépistage pour 2023, qui se concentre fortement sur les 20 équipes participant à l’édition 2023 de la RWC, et qui ont toutes été incluses dans un programme de dépistage et d’éducation pré-tournoi à long terme, depuis leur qualification. Le programme de contrôle utilise les renseignements et les données des passeports biologiques pour se concentrer sur les risques de dopage, et les échantillons sont stockés pour permettre une nouvelle analyse au fur et à mesure de l’évolution de la science.

« La Coupe du monde de rugby 2023 sera une grande célébration de ce que le rugby fait de mieux : rassembler les gens autour d’un spectacle extraordinaire sur et en dehors du terrain, déclare Sir Bill Beaumont, président de World Rugby. À l’occasion du 200ème anniversaire du sport, nous resterons fidèles à nos valeurs fondamentales de passion et d’intégrité et la collaboration avec les experts français de l’AFLD nous aidera à maintenir des conditions de jeu équitables pour toutes les équipes participantes. »

« C’est un plaisir et un honneur pour l’AFLD d’offrir son expertise et ses ressources humaines pour mener à bien le programme antidopage de World Rugby de la meilleure façon possible, ajoute Francesca Rossi, directrice des contrôles de l’AFLD. Nous collaborons déjà avec les collègues de World Rugby dans les activités de routine, et nous sommes confiants que tout sera parfaitement géré pour atteindre notre objectif commun. »

« World Rugby se réjouit de poursuivre sa longue et étroite relation étroite avec l’AFLD en la désignant comme notre agence de prélèvements d’échantillons pour ce tournoi, indique Mike Earl, le responsable antidopage de World Rugby. L’AFLD compte sur de nombreuses années d’expérience dans la gestion de programmes antidopage dans le rugby d’élite en France et dans la mise en œuvre de programmes de contrôle lors d’événements majeurs, et nous nous félicitons par avance d’associer l’expertise des deux organisations pour fournir un programme de dissuasion et de détection de qualité supérieure pendant la Coupe du monde de rugby 2023, dans la lignée de nos objectifs d’une compétition propre pour tous les participants. »

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Retour sur 40 ans de contrôles antidopage avec le docteur Olivier Grondin

Médecin généraliste installé en Ile-de-France, le docteur Olivier Grondin est le préleveur le plus expérimenté de l’AFLD avec près de 40 ans passés au service de la lutte antidopage, en France et à l’étranger. Au moment de prendre sa retraite, il revient sur son activité d’agent de contrôle du dopage menée en parallèle de sa carrière médicale.

Comment êtes-vous devenu préleveur antidopage ?
C’était en 1984. Je suivais une formation à la médecine du sport à l’hôpital Cochin, à Paris, et j’ai assisté à un module sur la lutte contre le dopage donné par un médecin du ministère des Sports qui était à l’époque l’autorité chargée de l’antidopage en France. Je suis allé le voir à la fin du cours pour lui poser quelques questions et il m’a proposé de rejoindre les rangs des « médecins préleveurs » à l’issue d’une formation pratique. A l’époque, seuls les médecins pouvaient être habilités à réaliser des prélèvements alors qu’aujourd’hui les infirmiers, les masseurs kinésithérapeutes ou encore les officiers de police judiciaire peuvent postuler. J’ai dû faire un choix car en m’engageant pour la lutte antidopage, je devais renoncer à la médecine sportive à cause des risques de conflits d’intérêt.

Comment s’est déroulé votre premier contrôle ?
Une fois agréé par le ministère comme préleveur officiel, je suis parti réaliser mon premier contrôle et j’ai été tellement mal reçu sur place que je me suis dit que cette fonction devait avoir du sens… Dans les années 1980, les contrôles diligentés par le ministère avaient uniquement lieu en compétition. Seule une poignée de fédérations internationales comme l’IAAF (athlétisme) ou la FINA (natation) réalisaient des contrôles à l’entraînement, en France ou à l’étranger. Les contrôles au domicile des sportifs sont quant à eux arrivés bien plus tard, après l’affaire Festina (1998) et la création de l’Agence mondiale antidopage (1999).

“Dans les années 1980, on utilisait encore le matériel assez archaïque et peu adapté de la police”

Quelle était la stratégie de contrôle dans les années 1980 ?
En France, on pratiquait des contrôles depuis longtemps déjà grâce à la loi sur la répression du dopage qui datait de 1965 mais il a fallu faire évoluer les mentalités. Jusqu’à la fin des années 1990, on contrôlait plus pour remplir les objectifs chiffrés du ministère que pour être véritablement efficace sur le terrain. La lutte antidopage avait alors un côté militant. Il y avait bien sûr un cadre légal qui nous permettait d’agir mais il nous fallait aussi nous engager personnellement pour faire avancer les choses.

A quoi ressemblait un contrôle en 1984 ?
Dans les années 1980, on utilisait encore le matériel assez archaïque et peu adapté de la police avec des bouteilles dans un boîtier en bois. On faisait les scellés à la cire et on écrivait à la main les numéros de série, ce qui pouvait potentiellement être source d’erreurs. On en a tiré des leçons et aujourd’hui, les flacons sont scellés mécaniquement et identifiés par un code barre.

Comment ont évolué vos rapports avec les sportifs lors des contrôles ?
Les contrôles ont été de mieux en mieux acceptés au fil des années sur le terrain même si j’ai toujours senti une forme de respect vis-à-vis du professionnalisme des préleveurs. Ce n’était heureusement pas le rodéo à chaque contrôle antidopage ! Mais ce fut aussi à nous, préleveurs, de faire évoluer les mentalités et de susciter l’adhésion en expliquant les choses pour que les sportifs intègrent que notre cause était aussi la leur et qu’elle était juste. En harmonisant et en clarifiant les règles au niveau international, l’AMA a aussi facilité nos rapports avec les sportifs et notamment avec les sportifs étrangers.

“On l’avait retrouvé assis entre deux voitures en train de faire des manipulations sur son cuissard…”

Si vous aviez à citer un contrôle inoubliable ?
Je me rappelle qu’on avait dû courir après le cycliste italien Riccardo Ricco à l’arrivée d’une étape du Tour de France en 2008. Le chaperon (la personne chargée de notifier le contrôle au sportif et de l’accompagner jusqu’au poste de contrôle) l’avait coursé pendant plusieurs minutes et l’avait retrouvé assis entre deux voitures en train de faire des manipulations sur son cuissard… Son comportement suspect avait été signalé et il avait finalement été exclu de la course après un contrôle positif à l’EPO. Quand il n’y avait pas de chaperons disponibles, et c’était souvent le cas lors des contrôles aux entraînements collectifs, c’était d’ailleurs à nous de courir après les sportifs et il pouvait m’arriver d’en perdre de vue pendant un long moment. Mais leur disparition soudaine était déjà un indice pour nous…

Et un contrôle qui s’est au contraire particulièrement bien passé ?
Aux championnats du monde d’athlétisme à Paris en 2003, je me suis retrouvé le soir après les épreuves à trottiner sur la piste du Stade de France avec la star éthiopienne Haile Gebrselassie qui venait de terminer 2e du 10 000 m. Il n’arrivait pas à uriner pour son contrôle et il m’avait proposé de le suivre pour sa séance de décrassage. A l’époque j’étais jeune et je pouvais courir même s’il y était allé gentiment.

Comment voyez-vous l’avenir de la lutte antidopage ?
Une activité humaine basée sur la compétition aura toujours des dérives donc il faut maintenir une lutte antidopage forte pour assurer l’équité entre les sportifs et protéger les athlètes propres. En tant que médecin, la santé des sportifs est une de mes préoccupations majeures et je pense que leur bilan médical est aujourd’hui meilleur qu’il y a 20 ans. Je n’oublie pas que parmi tous les sportifs que j’ai contrôlés cinq sont décédés prématurément.

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Nomination de Béatrice Bourgeois à la présidence de l’AFLD

Par décret du Président de la République en date du 28 juillet 2023, Béatrice Bourgeois, conseillère d’État, a été nommée présidente du collège de l’Agence. Elle succède à Dominique Laurent, dont le mandat avait débuté en 2017.

Par ailleurs, Pierre Delmas-Goyon, conseiller honoraire à la Cour de cassation, a été désigné au collège de l’Agence par le président du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, en remplacement de Claude Matuchansky.

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L’AFLD à Kinshasa pour les Jeux de la Francophonie 2023

Dans le cadre de sa coopération avec le Comité d’organisation des IXème Jeux de la Francophonie qui se tiendront en République démocratique du Congo du 28 juillet au 6 août, l’AFLD s’est rendue à Kinshasa pour former 10 préleveurs.

L’AFLD a été choisie pour superviser le programme antidopage et la réalisation des contrôles des Jeux de la Francophonie 2023 qui auront lieu à Kinshasa, en République démocratique du Congo, du 28 juillet au 6 août.

Dans ce cadre, l’Agence s’est rendue la semaine dernière à Kinshasa pour former 10 agents de contrôle du dopage et une quinzaine d’escortes (chaperons), en lien avec le Comité National Antidopage Congolais (CNAC). Ils seront chargés de réaliser la centaine de contrôles prévus pendant la compétition pour les huit disciplines au calendrier (athlétisme, basket, football, judo, lutte libre, lutte africaine, tennis de table et cyclisme sur route).

Une expérience qui permettra ensuite aux dix premiers préleveurs de l’histoire de l’antidopage congolais de postuler pour participer au programme antidopage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et des autres grandes compétitions internationales.

A Kinshasa, les représentants de l’Agence ont aussi pu s’assurer que la cinquantaine de délégations qui participeront aux Jeux disposeront de postes de contrôle du dopage aux normes pour garantir de bonnes conditions de travail aux préleveurs.

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L’AFLD dresse le premier bilan d’étape de sa préparation des JOP de Paris 2024

Le rapport d’activité 2022 de l’AFLD souligne que l’Agence est déjà pleinement engagée dans la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 aux côtés des institutions sportives, afin d’assurer en amont un programme antidopage complet et robuste, encore récemment conforté par les dispositions de la loi du 19 mai dernier relatif aux JOP.

A près d’un an de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Agence a engagé depuis de nombreux mois la mise en place d’un programme antidopage complet et robuste centré sur la future délégation française et ses encadrants, en application des grands axes de son plan stratégique 2022-2024. Elle peut s’appuyer sur le réseau des référents antidopage présents au sein de 90 fédérations nationales, dont la moitié a été formée en 2022 par l’Agence.

Autorité nationale responsable en matière d’éducation antidopage, l’Agence a formé en 2022 aux valeurs et aux techniques du sport propre 89 éducateurs issus des fédérations, des syndicats de joueurs ou des structures de formations telles que l’INSEP. Elles pourront s’appuyer sur une plateforme pédagogique (e-learning) développée en 2022 et déployée à compter de mi-2023. Leur rôle sera de former à leur tour les sportifs et des cadres d’entrainement, de sorte que progresse la prévention du dopage auprès des sportifs de haut niveau comme des jeunes scolaires et des jeunes sportifs pratiquant dans les clubs.

La préparation des JOP 2024 s’est accompagnée en parallèle d’une montée en puissance de l’Agence sur ses missions essentielles. 2022 constitue la première année depuis près de 10 ans au cours de laquelle le cap des 10 000 prélèvements pour l’Agence a été franchi. Plus de trois-quarts de ces contrôles portaient sur des sportifs du niveau international ou national. Ces contrôles n’obéissent plus à une démarche aléatoire mais sont fondés dans leur totalité sur des critères spécifiques aux disciplines, aux sports et aux performances des sportifs. Les règles de localisation ont été élargies pour s’appliquer à un plus grand nombre de sportifs de haut niveau, en particulier issus des sports collectifs, et permettre ainsi de faciliter les contrôles inopinés.

Une activité disciplinaire qui ne faiblit pas

Au plan disciplinaire, l’activité n’a pas davantage faibli : plus de 80 dossiers ont été traités en 2022 dont près de 60 ont donné lieu à sanctions. La moitié de ces sanctions résultent d’une décision de la commission des sanctions et l’autre moitié d’un accord de composition administrative ayant reçu la signature du sportif. Cette procédure contribue à réduire le délai moyen d’aboutissement des dossiers, désormais ramené à 7 mois environ.

S’agissant des investigations, l’Agence a recueilli 127 signalements de faits de dopage, en hausse constante ces dernières années. Elle a ainsi procédé à 13 signalements aux autorités judiciaires ou administratives ou à d’autres organisations antidopage et a ouvert 11 enquêtes sur des violations non analytiques (manquements aux obligations de localisation, falsification…). Parallèlement, 5 enquêtes se sont achevées, aboutissant aux premières sanctions prononcées au terme de cette procédure d’enquête.

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L’AFLD lance plusieurs appels à projets de recherche

Afin d’améliorer l’efficacité de son action, l’AFLD souhaite approfondir sa connaissance scientifique en soutenant la recherche dans des domaines diversifiés tels que les études de prévalence, les approches liées aux sciences sociales, l’analyse de la performance sportive et les méthodes de détection.

Pour postuler, merci de remplir le formulaire de candidature et de nous le renvoyer à l’adresse sec-gen@afld.fr

Date limite de dépôt des demandes : vendredi 23 juin 2023 à 12h00 (Heure de Paris).

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Un premier héritage des Jeux de Paris 2024 : une nouvelle étape pour la lutte antidopage

L’Agence française de lutte contre le dopage a pris connaissance de la décision rendue ce 17 mai 2023 par le Conseil constitutionnel sur le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Le texte en voie de promulgation comporte plusieurs avancées majeures pour la lutte antidopage en France, permettant de placer notre pays en conformité avec les exigences internationales et à la pointe du combat pour le sport propre.

L’Agence accueille, avec satisfaction, la nouvelle possibilité ouverte au laboratoire antidopage français (LADF) de procéder, à l’instar d’autres laboratoires accrédités par l’Agence mondiale antidopage, à des analyses génétiques. Comme signataire du Code mondial antidopage, qui forme de par le monde la loi commune de l’ensemble des organisations antidopage, l’Agence doit pouvoir recourir à ces analyses pour des échantillons prélevés lors ou en dehors de compétition sportive, dans un cadre français exigeant. L’examen du Conseil constitutionnel a permis de conforter un édifice construit patiemment par le Gouvernement et le Parlement pour introduire un nouvel instrument efficace de la lutte antidopage avec les garde-fous nécessaires à la préservation des droits des sportifs. Comme l’a exigé le juge constitutionnel, l’Agence s’attachera, à son niveau et dans la limite de ses compétences, à assurer l’information la plus complète et transparente sur l’éventualité de ces analyses à l’égard des sportifs qui prennent part aux compétitions.

Le programme antidopage national profitera d’autres mesures votées par le Parlement, que ce soit l’avancée des contrôles antidopage matinaux, dans un souci d’harmonisation avec les autres pays, ou le cadre pour la coopération antidopage en Polynésie française. La présidente de l’Agence sollicitera prochainement le nouveau gouvernement polynésien investi pour parachever le processus de collaboration initié en vue des épreuves de surf à Tahiti.

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Publication d’un rapport sur les pratiques dopantes et les pratiques antidopage commandé par l’AFLD

Fruit d’un appel à projets du Comité d’orientation scientifique de l’AFLD, ce rapport en sciences sociales a été coordonné par la chaire UNESCO sur « l’étude du dopage et l’analyse des politiques antidopage » de l’Université Paris-Nanterre, sous la direction scientifique de Patrick Trabal. Intitulé « Pratiques dopantes et pratiques antidopage à l’épreuve de la critique », cette étude a pour objet de croiser empiriquement les connaissances de l’encadrement des sportifs ainsi que les résistances et les tensions suscitées par la réglementation antidopage au sein de leur environnement.

Trois thématiques essentielles y sont abordées, au gré d’une centaine d’entretiens effectués dans des fédérations olympiques ou non olympiques de tailles différentes, et après analyse d’un millier de formulaires adressés auprès d’étudiants en filière UFR Staps.

  • La vulnérabilité des sportifs face au dopage
  • L’engagement du personnel accompagnant la performance
  • La légitimité des règles antidopage du point de vue des acteurs.

Aboutissant à l’identification de moments précis de vulnérabilité tout au long d’une carrière sportive, à la volonté de s’engager dans la lutte antidopage pour l’ensemble des populations étudiées, surtout fédérales, sans que celles-ci se sentent toujours réellement concernées par des règles acceptées mais jugées contraignantes, cette étude délivre au final une dizaine de préconisations.

La majorité d’entre elles concerne la mise en place d’une meilleure organisation de la prévention au sein des fédérations, qui listerait les responsabilités afin de s’approprier l’ensemble de la problématique antidopage.

Pour parcourir le rapport cliquez ici.

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Mobilisation générale à l’occasion du 22e colloque pour un sport sans dopage

Le 22e colloque national « Pour un sport sans dopage », organisé conjointement par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), s’est déroulé à Paris, ce vendredi 14 avril, au CNOSF.

A moins de 500 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024, le 22e colloque national pour un sport sans dopage a été l’occasion de rappeler que la promotion du sport propre est une composante à part entière de la préparation olympique et paralympique. En périodes préolympique et préparalympique, la défense des sportifs propres reste indissociable de la performance et de l’équité entre les athlètes du monde entier. Pour le mouvement sportif et la communauté antidopage réunis aujourd’hui à la Maison du sport français, comme pour les délégations olympiques et paralympiques, c’est dès 2023 que les Jeux de Paris 2024 se préparent et se gagnent.

Ce rendez-vous annuel était placé sous le sceau de la mobilisation générale pour que les actions de prévention et de suivi de nos sportifs aboutissent à des Jeux sans dopage pour le sport français. Mêlant présentations et travail en ateliers pour les participants, ce 22e colloque avait vocation à éclairer les sportifs et leur entourage sur les enjeux d’une pratique sportive propre sport intègre en partant de leurs questionnements concrets. Souvent présents dans le quotidien des sportifs, les compléments alimentaires ont ainsi fait l’objet d’une large table ronde, entre risque de dopage, équilibre nutritionnel et recherche de la performance.

En tant que pays hôte, la France est tenue à une exigence d’exemplarité en matière d’antidopage, en vue de la préparation de sa délégation nationale mais aussi de son programme national antidopage. Dans cette perspective, la lutte antidopage s’inscrit dans un cadre collaboratif sur le plan international et le colloque a souhaité s’ouvrir à ses partenaires étrangers en invitant plusieurs acteurs de l’opération dite « Aderlass » pour décrypter cette grande affaire de dopage sanguin en Allemagne et en Autriche, ainsi que des responsables de l’agence britannique de lutte contre le dopage (UKAD) qui sont revenus sur l’héritage antidopage des Jeux de Londres 2012.

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques :

“A moins de 5 mois de la Coupe du monde de rugby et avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en perspective, ce colloque nous rappelle que la France doit être exemplaire dans son action de prévention et de lutte contre le dopage. Partager une véritable culture de l’antidopage par l’éducation, dissuader de toute tricherie grâce à un édifice juridique complet, mieux prévenir et contrôler par des techniques et moyens renforcés (comme ceux que nous confère la loi qui vient d’être adoptée sur les Jeux), telle est notre action collective pour rester à l’avant-garde de l’éthique et de l’intégrité sportives”.

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD :

“A l’heure où les fédérations sportives françaises ont de nouvelles obligations dans le domaine de la transmission d’informations et de la prévention du dopage, ce colloque nous a permis d’éclairer les bonnes pratiques et les préconisations propres à les accompagner sur le chemin des Jeux de Paris et à renforcer l’image de la France comme un pays qui défend avec force et efficacité l’intégrité du sport”.

Brigitte Henriques, présidente du CNOSF :

“À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il est plus que nécessaire d’accélérer nos travaux, de stabiliser les actions existantes et de renforcer les messages de prévention en direction de tous les publics. Le déploiement des plans de prévention contre le dopage permet d’informer, de sensibiliser et d’accompagner les athlètes, mais aussi leur entourage, afin que chacun contribue au développement d’un sport « propre ». Un sport dans le respect de ses valeurs, pour la protection du spectacle sportif et la préservation de la santé de ses athlètes ! C’est ce combat légitime que nous menons au CNOSF avec Christian Dullin, Vice-président en charge de l’éthique et de la lutte contre le dopage.”

Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF :

“À quelques mois des Jeux Paralympiques de Paris 2024, le CPSF est pleinement engagé en faveur de la sensibilisation et de la lutte contre les pratiques dopantes. Nous menons un travail de front, aux côtés des acteurs impliqués, afin d’apporter toujours plus de réponses et de pédagogie. Les spécificités intrinsèques au champ parasportif sont évidemment à prendre en compte, au même titre que les évolutions du matériel et des pratiques des athlètes. Assurer un bon rayonnement du sport paralympique en 2024, c’est assurer une plus grande transparence, c’est proposer des contenus, des outils, des bonnes pratiques. Nous nous devons la plus grande exemplarité afin de garantir un sport intègre, il en va de la réussite des Jeux et de son héritage.”

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L’AFLD poursuit sa stratégie internationale au symposium de l’AMA

En marge du symposium annuel de l’AMA à Lausanne (Suisse), les représentants de l’Agence ont rencontré leurs homologues de nombreuses organisations nationales antidopage pour renforcer les liens et signer de nouveaux accords de coopération.

L’une des ambitions de l’Agence dans son plan stratégique 2022-2024 est de développer son rayonnement au niveau international en renforçant notamment ses relations bilatérales avec les autres organisations antidopage. Le symposium annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui s’est tenu cette semaine à Lausanne, en Suisse, a ainsi été l’occasion d’effectuer de nombreux rapprochements avec les agences nationales antidopage présentes à l’événement.

Après l’Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni ou encore la principauté d’Andorre, l’Agence a pu rencontrer ses homologues d’autres agences nationales antidopage à Lausanne et signer, à cette occasion, deux  accords de coopération, l’un avec les représentants de l’Agence nationale tunisienne antidopage (ANAD), et le second avec l’Autorité antidopage portugaise (ADoP). Ces conventions serviront de socle pour de futurs partages d’informations et d’expertise entre les deux parties.

Le symposium a également servi de cadre à de nombreux échanges avec d’autres organisations nationales comme l’Agence antidopage chinoise (CHINADA), l’Agence brésilienne antidopage (ABCD) ou encore, la Commission antidopage turque (TDMK).

Enfin, l’Agence tient à féliciter MM. Kum-pyoung Kim (Corée du sud) et Michael Cepic (Autriche) pour leur élection respective en tant que président et vice-président du nouveau groupe consultatif d’experts sur les organisations nationales antidopage (ONAD) de l’AMA.

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L’AFLD intègre parmi les sportifs de « niveau national » les professionnels du MMA et les joueurs de rugby de Nationale

L’Agence distingue depuis 2019 les sportifs de compétition évoluant en France en trois niveaux : les sportifs de niveau international, les sportifs de niveau national et les sportifs de niveau « infranational ».

Les sportifs de niveau national font l’objet d’une attention particulière de l’AFLD tandis que les sportifs de niveau international ont davantage vocation à être suivis pour les contrôles et l’éducation antidopage par leurs fédérations internationales. Si la définition du sportif de niveau international relève de chaque fédération internationale, la qualité de sportif de niveau national repose sur la définition donnée, discipline par discipline, par le collège de l’AFLD.

Une récente délibération du collège a élargi, à compter du 16 janvier 2023, la définition du « sportif de niveau national » de l’Agence aux combattants professionnels de MMA (Élite 1 et Élite 2), aux joueurs du championnat de « Nationale » de rugby à XV, soit le plus haut échelon amateur, ainsi qu’aux joueuses de la Ligue féminine de basket.

Les sportifs de ces catégories intègrent ainsi les publics suivis et accompagnés en priorité par l’Agence sur le plan des contrôles mais aussi des actions d’éducation.

Demande d’AUT et obligation de localisation

En tant que sportifs de niveau national, ils devront désormais adresser à l’Agence leurs demandes d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) AVANT de débuter tout traitement médical contenant une substance interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Ils seront également susceptibles d’être intégrés au groupe cible ou au groupe de contrôle de l’Agence, une inscription qui entraîne une obligation de localisation en rapport à leur pratique du sport de haut niveau.

La définition par l’AFLD des sportifs de niveau national fait l’objet d’une révision régulière pour adapter au mieux l’activité antidopage à la réalité du sport de haut-niveau en France. Cette définition fera prochainement l’objet d’une refonte globale pour vérifier sa pertinence et améliorer sa lisibilité.

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Le Fonds “Pour un sport propre” lance ses premiers appels à projets

Créé l’été dernier sous l’impulsion conjointe de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, le Fonds de dotation “Pour un sport propre” a la volonté de mobiliser les partenaires et mécènes qui souhaitent promouvoir un sport sans dopage, en développant notamment des actions d’éducation aux valeurs du sport et à la santé.

Ces actions sont destinées à un large public et concernent en priorité les jeunes sportifs, amateurs ou en passe d’accéder au haut niveau, en club ou à l’école, pour qu’ils puissent pratiquer leur passion dans le respect d’eux-mêmes, des autres et des règles.

Lancement des deux premiers appels à projets

À cet égard, l’accueil à Paris des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 offre une occasion unique de construire une véritable culture du sport propre dans toute la communauté sportive française. Dans cette perspective, le conseil d’administration du Fonds a décidé, lors de sa dernière réunion de lancer le développement de modules d’éducation en ligne ainsi que deux premiers appels à projets, l’un à destination des fédérations sportives françaises et des structures qui en dépendent (ligues, clubs, etc.) et l’autre s’adressant aux équipes pédagogiques des établissements scolaires du second degré.

Les projets soutenus devront démontrer qu’ils répondent à au moins l’un des objectifs suivants :

  • participer à la promotion d’une pratique sportive saine et sans dopage comme enjeu de santé publique ;
  • développer des actions de communication et de sensibilisation aux valeurs d’intégrité et d’éthique sportive.

Les dossiers de candidature complets sont à télécharger sur le site Internet du Fonds à www.sportpropre.fr

Une gouvernance qui s’enrichit

Souhaitant réunir toutes les compétences et soutiens nécessaires à son action, le Fonds complète progressivement sa gouvernance. Le conseil d’administration a ainsi approuvé la désignation :

  • de Roxana Maracineanu, championne du monde de natation, médaillée olympique et ancienne ministre chargée des Sports, pour siéger en tant que personnalité qualifiée en son sein ;
  • de Nathalie Costantini, inspectrice générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR), ancienne directrice nationale de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) et ancienne vice-recteur de Mayotte, pour présider le comité éducatif du Fonds ;
  • des représentants du ministère des sports et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) au sein du conseil d’orientation du Fonds.

Enfin, le conseil d’administration a échangé sur les prochaines étapes du développement du Fonds et la recherche de nouveaux partenaires pour amplifier son action au profit de la protection du sport propre.

La composition du Conseil d’administration:

  • Mathieu TEORAN, fonctionnaire parlementaire, président du fonds
  • Mme Dominique LAURENT, présidente de l’Agence française de lutte contre le dopage ;
  • Daniel BAAL, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale ;
  • Mme Marilyn HESRY, secrétaire générale adjointe de l’Agence française de lutte contre le dopage ;
  • Mme Roxana MARACINEANU, ancienne ministre chargée des Sports ;
  • Mme Nathalie SONNAC, professeure des universités ;
  • Jean-François VILOTTE, avocat

 

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Le réseau international des enquêteurs et analystes en session à Paris

L’AFLD a accueilli cette semaine la 6e session annuelle du  réseau international des enquêteurs et analystes en charge de la lutte contre le dopage.

Près d’une quarantaine de participants (organisations nationales antidopage, fédérations internationales, Agence de contrôle internationale) ont pu échanger pendant deux jours à Paris sur les principales investigations en cours et partager leur expérience. La session portait cette année sur l’importance de la coopération entre les services dans les enquêtes antidopage et l’AFLD a pu mettre en avant l’utilité de ses nouveaux pouvoirs d’investigation pour résoudre les affaires.

Les participants ont également pu échanger avec des représentants des forces de l’ordre impliquées en France dans la lutte contre le dopage (Gendarmerie nationale et Douanes).

Les réunions ont aussi permis de réfléchir collectivement à une amélioration du réseau afin :

  • d’accroître sa représentation géographique via des groupes de travail couvrant une zone particulière
  • de mieux soutenir les organisations nationales antidopage pour développer leurs compétences en matière d’enquête et d’investigation via un processus de tutorat
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L’AFLD et la chaîne L’Équipe s’associent pour un sport propre

La chaîne L’Équipe et l’Agence française de lutte contre le dopage se mobilisent en faveur du sport propre. La chaîne L’Équipe, 1ère chaîne de sport en France et l’AFLD, autorité publique indépendante chargée de définir et mettre en œuvre au niveau national les actions de lutte contre le dopage, ont souhaité s’associer pour promouvoir dans des programmes courts les valeurs associées à l’antidopage.

Les messages de prévention seront portés à travers la voix de sportives et de sportifs de haut niveau, toutes disciplines confondues, car c’est notre souhait commun de mettre à l’honneur les règles du jeu et l’intégrité sportive à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Les contenus seront diffusés conjointement sur la chaîne L’Équipe, ses réseaux sociaux ainsi que sur les supports de l’AFLD pour sensibiliser le grand public sur les enjeux d’une pratique sportive sans dopage. L’éducation est en effet au cœur de la stratégie de prévention défendue par l’Agence mondiale antidopage afin de prévenir le dopage intentionnel mais aussi le dopage par négligence et développer des comportements qui encouragent l’esprit sportif.

Découvrez le premier épisode de la série « Tous pour un sport propre » qui réunit l’équipe de France de judo et Cléopatre Darleux, la gardienne de but de l’équipe de France de handball.

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Quelles sont les obligations des chaînes concernant la lutte contre le dopage ?

Les chaînes de télévision diffusant du sport sont tenues par la loi de proposer chaque année des programmes consacrés à la lutte contre le dopage et à la prévention des conduites dopantes. Bilan 2021 avec Carole Bienaimé Besse, membre du Collège de l’ARCOM, présidente du groupe de travail “Éducation, protection des publics et cohésion sociale dans les médias audiovisuels et numériques”.
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Plus de préleveurs pour lutter contre le dopage animal

L’AFLD a lancé la formation de neuf nouveaux vétérinaires préleveurs pour pouvoir réaliser davantage de contrôles dans le sport animal, pour son compte ou en tant que prestataire pour ses partenaires.

 La lutte contre le dopage ne se circonscrit pas au dopage humain. L’Agence est également compétente pour définir et mettre en œuvre des actions pour lutter contre le dopage animal et préserver par là-même le bien-être des animaux engagés.

Pour mener à bien sa mission, l’AFLD intervient sur les compétitions sportives organisées par les fédérations agréées par le ministère chargé des sports : Fédération française d’équitation, Fédération des sports et loisirs canins, Fédération française des sports de traîneau… L’AFLD n’opère donc pas dans le domaine des courses hippiques qui relève de la Fédération nationale des courses hippiques sous l’autorité du ministère de l’Intérieur.

Des vétérinaires formés et agréés pour collecter des prélèvements

En compétition, les contrôles diligentés par l’AFLD sont réalisés par des vétérinaires préleveurs formés et agréés par l’Agence. L’AFLD a lancé la formation de neuf nouveaux vétérinaires afin de renforcer son activité de contrôle auprès des animaux, qu’elle soit dédiée aux chevaux ou aux chiens. Après une journée d’apprentissage théorique, les candidats préleveurs ont pu mettre en pratique ce mois-ci leurs connaissances lors d’un concours de saut d’obstacles à Maisons-Laffitte. Ils seront à même de procéder à leurs premiers contrôles d’ici à la fin de l’année.

En parallèle de son activité de contrôle, l’AFLD agit également en tant que prestataire pour des organisateurs de compétitions sportives animales. L’agrément de nouveaux vétérinaires préleveurs va permettre à l’Agence d’être en mesure de recueillir davantage de prélèvements pour le compte de ses partenaires comme la Société hippique française (SHF), qui organise des compétitions pour les jeunes chevaux et poneys de sport, la Fédération équestre internationale ou encore le Conseil international du sport militaire (CISM).

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L’AFLD donne un coup d’accélérateur à la recherche

Organe consultatif de l’Agence pour les questions d’ordre scientifique, le Comité d’orientation scientifique (COS) a accueilli trois nouveaux membres avant de lancer prochainement un nouvel appel à projets de recherche, notamment sur le thème de la prévalence du dopage.

L’Agence mène un programme de recherche ambitieux sur des thématiques élargies autour du dopage, indépendamment du transfert du laboratoire antidopage à l’université Paris-Saclay le 1er janvier dernier. Institué lors de la création de l’Agence en 2006, le Comité d’orientation scientifique (COS) l’assiste dans sa stratégie de soutien de la recherche antidopage, notamment à travers le financement de travaux scientifiques.

Le COS est composé de douze membres dont neuf sont désignés par la présidente de l’AFLD après avis du collège. Parmi eux, trois ont fait leur arrivée cet été pour apporter des expertises complémentaires et renforcer l’approche pluridisciplinaire :

  • Franck Brocherie, chercheur au Laboratoire « Sport, expertise et performance » de l’INSEP et docteur en physiologie de l’exercice à l’université de Lausanne
  • Anita Greco, membre du Centre national de recherche et d’évaluation des médicaments de l’Institut supérieur de santé de Rome
  • Fabien Ohl, professeur de sociologie du sport à l’université de Lausanne

Le COS est présidé par Yves Le Bouc, responsable du Centre de référence des maladies endocrinienne, de la croissance et du développement à l’hôpital Armand-Trousseau. Il comprend également Gillian Butler-Browne (Royaume-Uni), directrice de recherche à l’INSERM, Bruno Chenuel, chef de service du centre universitaire de médecine du sport et activité physique adaptée du CHRU de Nancy, Marc Francaux (Suisse), responsable du groupe de recherche en physiologie du muscle et de l’exercice à  Louvain-la-Neuve, Martial Saugy (Suisse), conseiller scientifique du Centre de recherche et d’expertise dans les sciences antidopage de l’université de Lausanne, Jean-Christophe Thalabard, professeur en endocrinologie et biostatistique à l’Université Paris Cité, Jacques Mercier, vice-président en charge de la Recherche de l’université de Montpellier et Philippe Lenoir, pharmacien inspecteur de santé publique au ministère des Sports.

Doublement du budget de la recherche

Le COS organise chaque année un appel à projets de recherche et émet un avis sur les thématiques à soutenir en priorité par l’Agence. Une enveloppe de 240 000 € a été budgétée pour financer les futurs projets retenus, soit un doublement des ressources par rapport à 2021.

La recherche antidopage est utile aux organisations antidopage pour mieux détecter le dopage mais également pour mieux comprendre les mécanismes conduisant au dopage. Le soutien de l’AFLD à la recherche vise aussi à renforcer l’efficacité des actions de l’agence dans la perspective des Jeux de Paris 2024.

Le COS a souhaité axer sa prochaine feuille de route sur la prévalence des pratiques dopantes grâce aux sciences sociales pour mieux appréhender et quantifier le dopage, sur l’analyse de la performance et sur l’amélioration des méthodes de détection.

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L’AFLD et le CNSD renforcent leur partenariat en faveur d’un sport propre

L’Agence renouvelle sa coopération avec le Centre national des sports de la Défense (CNSD) qui emploie près de 200 sportifs français de haut niveau de la Défense (SHND), olympiques et paralympiques.

Héritier de la longue tradition du Bataillon de Joinville, le Centre national des sports de la Défense (CNSD) a été créé en 2006 pour mettre en œuvre la politique sportive du ministère de la Défense et prolonger notamment son soutien historique au sport français de haut niveau.  Près de 200 sportifs de haut niveau sont aujourd’hui affectés au CNSD dont Clarisse Agbegnenou (judo), Charline Picon (planche à voile), Anthony Jeanjean (BMX), Melvin Landerneau (cyclisme), Rénelle Lamote (athlétisme), Charlotte Bonnet (natation) ou encore Marie Patouillet (paracyclisme). En raison de leur performance et de leur potentiel, plusieurs de ces sportifs appartiennent aux groupes cibles ou aux groupes de contrôle d’organisations antidopage via lesquelles ils sont déjà sensibilisés à la prévention et à la lutte contre le dopage.

Installé à Fontainebleau, le CNSD est également un pôle d’excellence sportive référencé comme l’un des centres de préparation officiels des Jeux de Paris 2024 pour les délégations nationales.

Le second établissement du réseau “Grand INSEP” à signer une convention avec l’AFLD en 2022

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et CNSD ont signé une nouvelle convention pour intensifier leur partenariat dans la perspective de l’accueil et de la préparation de grandes compétitions internationales, dont les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. La convention soutient l’organisation d’actions de formation et de sensibilisation antidopage auprès des sportifs et du personnel d’encadrement du CNSD et facilite le déroulement des contrôles antidopage et des enquêtes que pourrait mener l’Agence dans l’enceinte du Centre. Ce partenariat a également vocation à permettre à terme de diffuser les valeurs du sport propre à l’ensemble des sportifs participant aux compétitions sportives militaires, quel que soit leur niveau, grâce notamment à la formation d’éducateurs antidopage.

 Après l’INSEP, le CNSD est le second établissement du réseau « Grand Insep » à conclure cette année avec l’AFLD une convention de partenariat.

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Lancement du Fonds de dotation Pour un sport propre

L’AFLD et le Crédit Mutuel Alliance fédérale s’associent pour créer le Fonds de dotation Pour un sport propre. Destiné à soutenir des actions d’éducation à l’antidopage pour les jeunes sportifs, le Fonds a vocation à accueillir de nouveaux partenaires dès la rentrée prochaine.

Annoncée en novembre dernier lors de la cérémonie des 15 ans de l’Agence, la création du Fonds de dotation Pour un sport propre a été actée ce mois-ci avec l’engagement du Crédit Mutuel Alliance fédérale et la tenue d’un premier conseil d’administration pour fixer les orientations et le calendrier de ses actions.

Soutenu par l’AFLD, le Fonds a la volonté d’appuyer et de valoriser des actions d’éducation à l’intégrité du sport, à la santé et à l’antidopage. Ces actions seront menées à destination d’un large public et concerneront en priorité les jeunes sportifs, amateurs et scolaires, pour qu’ils puissent pratiquer leur passion dans le respect de soi, des autres et des règles.

Le Fonds vise ainsi à accompagner le développement de la pratique sportive en France, dans l’élan crée par l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, en mobilisant l’ensemble des acteurs du sport et des entreprises qui les soutiennent autour des valeurs humanistes du sport propre : santé, intégrité, respect, durabilité.

Le Fonds interviendra, dans un premier temps, par le développement des outils d’information et d’éducation disponibles en ligne et lancera des appels à projets dès le second semestre 2022. Ces actions entreront notamment dans le cadre du standard International pour l’éducation adopté par l’Agence mondiale antidopage en 2021.

L’AFLD se réjouit d’avoir trouvé dans le Crédit Mutuel Alliance fédérale un premier partenaire engagé en faveur du sport sans dopage et souhaite au Fonds d’accueillir prochainement de nouveaux partenaires pour poursuivre la promotion de ses valeurs.

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L’AFLD renouvelle son partenariat avec l’INSEP

L’AFLD et l’INSEP ont signé une nouvelle convention pour relancer et étendre leur collaboration en faveur des jeunes sportifs formés au sein de l’établissement.

La coopération entre l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) et l’AFLD est ancienne. La convention signée entre Fabien Canu, directeur général de l’INSEP, et Dominique Laurent, présidente de l’Agence, vise à relancer et étendre les champs de cette collaboration en faveur des jeunes sportifs formés au sein du “temple du sport français”.

Cette convention maintient et précise les modalités de collaboration entre les personnels de l’Agence et de l’Institut pour faciliter l’exercice des contrôles et des investigations antidopage. L’objectif est de permettre que les sportifs, majeurs et mineurs, de l’INSEP puissent être contrôlés, de manière inopinée, sans nuire au fonctionnement de l’établissement. Le partage d’informations et les échanges opérationnels formalisés par cette convention participent aussi de l’efficacité des actions de l’Agence.

Un nouveau volet sur l’éducation antidopage

Compte tenu des nouvelles missions de l’Agence en matière de prévention antidopage, la convention consacre désormais un volet à l’éducation antidopage, primordiale à l’égard de jeunes athlètes appelés à intégrer le sport de haut-niveau. Trois éducateurs antidopage ont déjà été formés par l’Agence parmi les personnels de l’INSEP pour diffuser les connaissances et les réflexes en matière d’antidopage aux sportifs et à leur encadrement. Cette convention permet un renforcement de ce dispositif, par des interventions et des formations inscrites dans la durée.

Initiée avec l’INSEP, établissement sportif de référence au niveau national, cette démarche pourrait trouver sa déclinaison territoriale avec les autres centres de formation volontaires sur le territoire national, de manière à apporter aux jeunes sportifs les connaissances et les réflexes nécessaires à un sport propre.

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Guillaume Martin : “J’ai eu mon premier contrôle antidopage à 17 ans”

À l’occasion de la publication du rapport d’activité 2021 de l’Agence, Guillaume Martin, coureur cycliste de l’équipe Cofidis, 8e du Tour de France 2021, a évoqué son éducation à l’antidopage et sa vision de l’équité sportive.

L’Agence mondiale antidopage défend le principe selon lequel la première expérience d’un sportif avec l’antidopage doit passer par l’éducation et non par un contrôle. Quel fut votre premier contact avec l’antidopage ?

“J’ai eu mon premier contrôle antidopage à 17 ans, lorsque j’étais encore en junior. J’avais été surpris car c’était sur un championnat de  Normandie et pas sur un championnat de France. J’avais terminé 2e et les 3 premiers avaient été contrôlés. Mais ce n’était pas mon premier contact avec l’antidopage car on avait déjà été sensibilisés à l’occasion d’un stage avec le comité régional ou départemental de la FFC. Plus tard, chez les amateurs, à mes débuts dans l’équipe Sojasun espoir, j’ai aussi souvenir d’avoir bénéficié d’une intervention sur les valeurs éthiques du sport et sur l’antidopage et d’avoir notamment été alerté sur l’existence de la barre de recherche sur le site de l’AFLD pour vérifier si un médicament contient ou non une substance interdite. C’est d’ailleurs une fonction que j’utilise toujours aujourd’hui ! J’ai donc reçu une éducation à l’antidopage assez jeune et je peux dire que dans mon cas les messages sont bien passés puisque cela m’a permis d’adopter très tôt les bons réflexes. En parallèle, je crois aussi beaucoup aux vertus éducatives des contrôles chez les jeunes comme j’ai pu le vivre à 17 ans.

Les programmes d’éducation mettent désormais davantage en avant les valeurs du sport propre que la notion d’antidopage. Quel sens a pour vous ce changement sémantique ?

Quand on parle uniquement d’antidopage, on se limite à un côté strictement répressif et vertical alors que quand on met en avant le sport propre on fait davantage appel à l’intelligence et à la responsabilisation des athlètes. La question du dopage dépasse le cadre des substances autorisées ou interdites. Le respect de la liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage est une condition nécessaire mais pas suffisante. L’athlète doit se construire une éthique par rapport au détournement de médicament qui ne sont pas interdits légalement mais qui sont contraires à l’éthique.

Les messages de prévention mélangent des alertes sur les conséquences du dopage (effets sur la santé, effets socio-économiques…) et une sensibilisation à l’équité sportive. Quel est le levier le plus efficace selon vous ?

Les critères d’équité sportive sont pour moi les plus déterminants pour refuser strictement toute pratique dopante. À l’inverse, les arguments en faveur du sport santé peuvent être contournés pour justifier le dopage car je ne suis pas convaincu que le sport de très haut niveau soit très bon pour la santé. Certains coureurs peuvent s’autopersuader qu’ils ont besoin de prendre des substances pour avoir moins mal quand ils poussent leur corps dans ses derniers retranchements. Le dopage leur permettrait alors de soulager leur organisme et de moins abîmer leur santé… Ce genre de raisonnement les assure et les rassure psychologiquement dans leur tricherie. Les dopés sont très forts pour construire ce type de discours.

Le public a-t-il selon vous une juste perception des exigences demandées pour atteindre le haut niveau ou les affaires de dopage ont-elles tendance à banaliser voire à minimiser l’exploit sportif ?

Dans le cyclisme, on est obligé de vivre avec cette perception à cause du passé. Il est ancré dans l’imaginaire collectif que les cyclistes sont tous dopés. On entend depuis plus de 20 ans qu’il est impossible de monter les cols aussi vite sans prendre des produits interdits. Lutter contre ces idées reçues, c’est comme lutter contre les théories du complot. Il y a un proverbe qui dit « Qui est le plus fou, celui qui est fou ou celui qui cherche à raisonner le fou ? » Quand on tente de débattre avec des personnes qui sont convaincues d’une chose, ils ont toujours un contre-argument et la discussion s’épuise vite. Ma position c’est alors plutôt de les ignorer. C’est triste car c’est une forme de renoncement. Mais il y a tellement de sportifs qui nous ont menti la main sur le coeur…”

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2022 Caribbean Games in Guadeloupe : The AFLD in charge of the anti-doping program

The French Anti-Doping Agency (AFLD) is the authority responsible for the anti-doping program of the Caribbean Games, the first edition of which will bring together nearly 800 athletes in Guadeloupe from June 29 to July 3. Seven testers have been deployed to carry out around 100 tests during the competitions. Several anti-doping educators will also be present in order to perpetuate the legacy of the Games in terms of prevention.

The first Caribbean Games will begin in Guadeloupe this Wednesday and end next Sunday. The event will see nearly 800 athletes from 29 Caribbean countries compete across 7 sports: athletics, basketball 3×3, futsal, cycling, judo, swimming and netball.

A sporting event of this magnitude must be accompanied by a robust anti-doping program that complies with international requirements. This is the task of the French Anti-Doping Agency (AFLD), which was able to count on the close cooperation of the Caribbean Regional Anti-Doping Organization (RADO) for this first edition.

As Dominique Laurent, President of the Agency, points out, “Hosting a sports competition such as the Caribbean Games is a wonderful opportunity to promote the values of clean sports. Athletic performance that thrills the public is only beautiful if it is fair. It is our duty to set an example for young athletes!”.

Around 100 tests scheduled

The Agency’s participation was made official in a memorandum of cooperation signed with the Organizing Committee of the Caribbean Games. Within this framework, the French Anti-Doping Agency will be responsible for conducting doping tests during the competitions. Seven certified testers will be deployed for the duration of the Games to carry out around one hundred unannounced tests. The tests will be targeted on the basis of a risk assessment and a protocol validated by the World Anti-Doping Agency.

The samples will be analyzed at the French anti-doping laboratory in Châtenay-Malabry, which is one of only around 30 accredited laboratories in the world.

Trained and certified anti-doping educators

Several anti-doping educators, trained and certified by the Agency, will also be present at the event to raise awareness among athletes and their communities of the best practices to adopt in terms of prevention. Trained in all aspects of anti-doping, these educators will be able to continue their work in Guadeloupe after the Games; thus, the competition will be leaving a lasting legacy for athletes in Guadeloupe, particularly the youngest among them.

Underlining the constructive exchanges with the organizing committee, Jérémy Roubin, Secretary General of the Agency, recalls the challenge such an organization faces in these circumstances: “Ensuring the execution of all of these anti-doping activities across several competition sites in only a few days is a true logistical and human challenge. As we prepare to host major international events, including the 2024 Paris Games, the Caribbean Games will put the Agency’s staff to the test.”

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Jeux de la Caraïbe 2022 en Guadeloupe : l’AFLD en charge du programme antidopage

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est l’autorité responsable du programme antidopage des Jeux de la Caraïbe dont la première édition réunit en Guadeloupe près de 800 sportifs du 29 juin au 3 juillet. Sept préleveurs ont été mobilisés pour réaliser une centaine de contrôles lors des compétitions. Plusieurs éducateurs antidopage seront également présents afin de pérenniser l’héritage des Jeux en matière de prévention. 

Les premiers Jeux de la Caraïbe débutent en Guadeloupe ce mercredi pour s’achever dimanche prochain. La manifestation verra près de 800 sportifs venus de 29 pays de la Caraïbe s’affronter au sein de 7 disciplines : athlétisme, basket 3×3, futsal, cyclisme, judo, natation et netball.

Un évènement sportif de cette ampleur doit s’accompagner d’un programme antidopage robuste et conforme aux exigences internationales. Cette mission revient à l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui a pu compter, pour cette première édition, sur l’étroite coopération de l’organisation régionale antidopage (ORAD Caraïbe).

Comme le souligne Mme Dominique Laurent, présidente de l’Agence, « l’accueil d’une compétition sportive telle que les Jeux de la Caraïbe est une formidable occasion pour promouvoir les valeurs d’un sport propre. La performance sportive, celle qui fait vibrer le public, n’est belle que si elle est juste. C’est un devoir d’exemplarité à l’égard des jeunes sportifs ! ».

Une centaine de contrôles programmés

Cette participation de l’Agence a été formalisée dans un mémorandum de coopération signé avec le comité d’organisation des Jeux de la Caraïbe. Dans ce cadre, l’Agence française de lutte contre le dopage sera chargée de conduire les contrôles antidopage lors des compétitions. Sept préleveurs assermentés seront mobilisés, pour la durée des Jeux, afin d’effectuer, de manière inopinée, une centaine de contrôles. Les contrôles sont ciblés à partir d’une évaluation des risques et un protocole validé par l’Agence mondiale antidopage.

Les échantillons seront analysés au laboratoire antidopage français, au sein de l’université Paris-Saclay, appartenant au cercle fermé de la trentaine de laboratoires accrédités dans le monde.

Des éducateurs antidopage formés et agréés

Plusieurs éducateurs antidopage, formés et agréés par l’Agence, seront également présents lors de la manifestation pour sensibiliser les sportifs et leur entourage aux bons comportements à adopter en matière de prévention. Formés sur l’ensemble des aspects de l’antidopage, ces éducateurs pourront poursuivre leur action en Guadeloupe, à l’issue des Jeux, constituant ainsi un héritage durable de la compétition pour les sportifs, particulièrement les plus jeunes, en Guadeloupe.

Soulignant les échanges constructifs avec le comité d’organisation, M. Jérémy Roubin, secrétaire général de l’Agence, a rappelé le défi d’une telle organisation : « Assurer l’ensemble de ces activités antidopage sur plusieurs sites de compétition se tenant en quelques jours est un défi logistique et humain. Alors que nous nous préparons à accueillir de grandes manifestations internationales, notamment les Jeux de Paris 2024, les Jeux de la Caraïbe ont valeur de test pour le personnel de l’Agence. ».

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L’AFLD a repris sa marche en avant en vue des JOP de Paris 2024

Le rapport d’activité 2021 de l’Agence souligne le retour à un niveau égal voire supérieur de ses activités de contrôle et d’analyse par rapport aux exercices précédant la pandémie de Covid-19. L’année 2021 a également été celle de la montée en puissance de l’Agence avec des compétences consacrées en matière d’éducation et des prérogatives inédites pour mener des enquêtes antidopage.

L’AFLD a une double vocation : rechercher et sanctionner les comportements dopants mais aussi les prévenir par l’éducation du monde sportif. En 2021, l’Agence a été consacrée par la loi transposant le Code mondial antidopage comme l’autorité nationale en matière d’éducation contre le dopage, chargée d’élaborer un programme d’éducation à destination des sportifs, en particulier ceux de niveau national et international, et de leur personnel d’encadrement. Les organisations nationales antidopage comme l’AFLD ont également la responsabilité de désigner des éducateurs antidopage pour diffuser sur le terrain la culture du sport propre. Les premiers éducateurs français ont été formés en fin d’année dernière avec comme objectif d’en disposer d’une centaine fin 2022.

Concernant les contrôles antidopage, l’Agence a légèrement dépassé son objectif initial de 9 000, déjà en hausse de plus d’un millier par rapport à l’objectif fixé pour 2020. Le volume total de contrôles effectués par l’Agence en 2021 la place parmi les dix premières organisations nationales antidopage dans le monde. Les quatre sports les plus contrôlés en 2021 ont été, comme les années précédentes, le cyclisme, le rugby, l’athlétisme et le football. Ces contrôles ont conduit à un pourcentage de résultats d’analyse anormaux (RAA) de 0,82 %, en légère hausse par rapport à 2019 et 2020. Les sports ayant conduit proportionnellement au plus grand nombre de cas positifs restent les disciplines de force : le Mixed martial arts (MMA), le kickboxing et le powerlifting.

Avec 88 nouveaux dossiers disciplinaires enregistrés, l’exercice 2021 a également permis de renouer avec l’activité constatée en 2019, autour de sportifs qui, pour la plupart, évoluent au plus haut niveau ou dans son antichambre, le niveau national. Dans plus de la moitié des cas, les personnes poursuivies ont accepté de signer un accord de « composition administrative » contre près d’un tiers dans ce cas les deux années précédentes. Une évolution qui s’explique en grande partie par le nouveau régime des substances d’abus (cannabis, cocaïne…) et par le dispositif des « aveux rapides » qui permet au sportif de réduire d’un an la durée de la suspension s’il accepte l’accord dans les 20 jours suivant sa réception.

2021 a enfin marqué un tournant dans la conduite des investigations sur les violations des règles antidopage qui ne reposent pas sur une analyse de laboratoire, tels que le trafic, l’administration ou la possession de substances dopantes. L’ordonnance du 21 avril 2021 a ainsi ouvert aux enquêteurs de l’Agence de nouvelles prérogatives inédites au sein de la communauté antidopage mondiale : pouvoir de convocation et d’audition, accès aux locaux professionnels et non professionnels, usage d’une identité d’emprunt ou encore « coup d’achat » pour des produits dopants. Cinq enquêtes ont été ouvertes au cours du dernier trimestre de l’année dernière. L’efficacité de la dissuasion ne se mesure donc plus uniquement au nombre et à la répartition des contrôles.

 

Rapport d’activité 2021

Synthèse du rapport

 

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Déclaration de principes des « NADO leaders »

L’AFLD s’associe à 12 organisations nationales anti-dopage pour proposer une déclaration de principes directeurs pour l’avenir de la lutte contre le dopage.

Reconnaissant un certain nombre de menaces pesant sur la légitimité et la crédibilité de la communauté antidopage, les « NADO leaders », un groupe d’organisations nationales antidopage (ONAD), propose l’adoption d’une déclaration de principes directeurs pour l’avenir de la lutte contre le dopage, ayant pour but de garantir la qualité et le leadership du mouvement mondial pour un sport sans dopage.

L’évolution et l’amélioration continues du système antidopage sont essentielles pour préserver la pertinence et l’efficacité de la dynamique actuelle. Grâce à des efforts harmonisés et collaboratifs, le mouvement mondial pour un sport sans dopage devrait être renforcé à de nombreux égards afin d’être mieux préparé pour l’avenir.

Aussi, sont proposés les principes directeurs suivants :

  1. la voix des athlètes devrait occuper une place prépondérante dans la lutte contre le dopage, reflétant leur importance et témoignant du respect dû aux responsabilités qu’ils assument au nom du sport propre ;
  2. tout acteur sportif a droit à la justice la plus élémentaire, basée sur les principes des droits de l’Homme ;
  3. il convient d’améliorer sans cesse la dissuasion, les programmes ciblés et l’engagement des athlètes pour une approche efficace des programmes d’éducation et de prévention dans la lutte contre le dopage ;
  4. la bonne gouvernance de toutes les organisations impliquées dans la lutte contre le dopage est une condition préalable à une communauté antidopage crédible et digne de confiance ;
  5. tous les acteurs de la lutte contre le dopage doivent être garants de d’excellence, de responsabilité et de transparence ;
  6. la séparation des pouvoirs avec une répartition claire des rôles et des responsabilités est une condition nécessaire à l’obligation de rendre des comptes.

Tous les acteurs de la communauté antidopage ont l’obligation de créer, de faire respecter et de maintenir les normes les plus ambitieuses en matière de sauvegarde de l’esprit sportif et du droit de l’athlète. Une Agence mondiale antidopage (AMA) forte et indépendante est une condition préalable à la poursuite efficace d’un sport sans dopage et à l’établissement de règles du jeu équitables au niveau mondial. L’amélioration continue devrait être un objectif quotidien pour tous les professionnels de la lutte contre le dopage.

Ces principes directeurs sont proposés par les organisations suivantes :

L’Agence nationale antidopage d’Allemagne, Sport Integrity Australia, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport, Anti Doping Danemark, l’Agence antidopage des États-Unis l’Agence antidopage finlandaise, l’Agence française de lutte contre le dopage, Sport Ireland, Drug Free Sport New Zealand, Anti Doping Norway, l’Autorité antidopage des Pays-Bas, Anti Doping Sweden, l’Organisation antidopage du Royaume-Uni.

Les organisations signataires de cette déclaration ont invité l’iNADO à se joindre à elles et à co-organiser un suivi de ces principes directeurs au sein de la communauté des ONAD. Les signataires appellent tout le monde – athlètes, ONAD, laboratoires, autorités publiques, organisations sportives, médias, sponsors, et toute autre organisation ou personne impliquée dans le sport et la lutte contre le dopage – à soutenir, promouvoir et mettre en œuvre ces 6 principes directeurs pour promouvoir, durablement, la lutte contre le dopage.

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L’AFLD en action de formation à Dakar

Trois agents de l’Agence se sont rendus au Sénégal pour former une vingtaine de préleveurs antidopage et une quinzaine de formateurs de préleveurs, dans le cadre d’une opération soutenue par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

L’organisation antidopage nationale du Sénégal (ONADS) avait sollicité l’AFLD pour se préparer aux Jeux olympiques de la jeunesse qui auront lieu à Dakar en 2026. A la demande de l’Agence mondiale antidopage (AMA), ce sont plus largement les dix pays de l’Organisation régionale antidopage de la zone 2 et 3 (Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) qui ont bénéficié de la formation dispensée sur place par les agents de l’AFLD.

L’AFLD a ainsi formé à Dakar 15 formateurs de préleveurs de façon à aider à la montée en puissance de l’antidopage en Afrique de l’ouest. Puis, après deux jours de formation, 20 préleveurs africains ont reçu leur diplôme officiel labellisé par l’AFLD et l’AMA.

Elargir le vivier international des préleveurs avant Paris 2024

Cette opération est l’occasion pour l’AFLD de partager son expérience avec ses homologues et d’initier des partenariats. Cette formation est une première étape qui permettra d’élargir le vivier international des agents de contrôle du dopage. En effet, certains préleveurs pourront postuler à l’obtention de la certification internationale délivrée par l’International Testing Agency (ITA) pour pouvoir procéder à des contrôles sur les grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

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Du théâtre contre le dopage

L’AFLD a co-organisé avec l’UNSS une pièce de théâtre participative pour des collégiens sur le thème de la prévention du dopage.

Le Jamel Comedy Club, le temple du stand up parisien, a accueilli un « théâtre forum » sur la prévention du dopage devant  une centaine de collégiens franciliens réunis par le service régional UNSS de Paris. Un spectacle participatif, mis en scène par la compagnie La Relève Bariolée et co-écrit avec le département Education et prévention de l’AFLD.

C’est la seconde fois que l’AFLD et l’UNSS s’associent sur scène dans le cadre de la convention de partenariat dédiée à la prévention et à l’éducation antidopage dans le sport scolaire signée en 2019.

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21e colloque national pour un sport sans dopage

Le 21e colloque national « Pour un sport sans dopage », organisé conjointement par le ministère chargé des Sports, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), s’est déroulé hier au siège du CNOSF, à Paris.

Cette journée d’échanges, de débats et d’ateliers aura illustré l’approche coopérative des acteurs nationaux engagés contre le dopage et traduit la volonté de l’ensemble de l’écosystème du sport français de s’investir plus activement encore dans la lutte et la prévention contre le dopage à deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024.

La matinée de conférence a permis d’aborder la place et le rôle des fédérations en matière d’antidopage et les responsabilités particulières des cadres sportifs, entraineurs, cadres techniques et personnels médicaux et paramédicaux, dans l’information des sportifs et pratiquants d’activités physiques de tous niveaux.

Les participants au colloque ont pu également bénéficier du retour d’expérience des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo et Pékin et d’éléments sur la mise en place du dispositif antidopage pour Paris 2024, alors que les athlètes français et du monde entier préparent leur participation.

La recherche scientifique face aux pratiques dopantes a également fait l’objet de présentations, sur l’état de la recherche en matière d’amélioration des méthodes de détection et de surveillance des nouvelles substances et nouveaux usages notamment.

L’édition 2022 du colloque a permis à l’ensemble de la communauté antidopage de se réunir à nouveau physiquement, pour faire avancer la lutte et renforcer les collaborations sur l’ensemble du territoire national au profit d’un sport propre sans dopage.

Gilles Quénéhervé, directeur des Sports : « L’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 est une formidable opportunité pour renforcer l’approche coopérative des acteurs engagés contre le dopage, autant qu’il nous oblige à l’exemplarité dans le domaine. A ce titre, le Ministère chargé des Sports se réjouit de l’investissement croissant de l’ensemble des acteurs sur le territoire national et se tiendra à ses côtés pour accompagner cette dynamique. »

Brigitte Henriques, présidente du CNOSF
: « La 21e édition du Colloque national « pour un sport sans dopage », a été, cette année encore, une journée riche d’échanges, de partages d’information et de rencontres et je tiens à remercier le Ministère des sports, l’AFLD et le CPSF pour l’organisation conjointe de cette dernière. Ce temps de mutualisation des savoirs entre les acteurs de la lutte contre le dopage est essentiel et chacune de nos institutions à, plus que jamais, un rôle à jouer. La protection des athlètes et la préservation de l’intégrité des compétitions sont au coeur de la démarche du CNOSF avec la nomination d’un vice-président, Christian DULLIN, en charge de l’Ethique et de la Lutte contre le dopage, et la création d’un pôle Grandes Causes Nationales pour accompagner les fédérations avec notamment la mise en place d’outils d’éducation. Une ambition partagée qu’il nous faut maintenir, particulièrement à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ! »

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD : « L’antidopage est une matière vivante et en constante évolution qui implique de se retrouver régulièrement pour faire le point et échanger dans un souci de transparence. Les Jeux de Paris 2024 sont une occasion unique de laisser en héritage une véritable culture du sport propre en formant une génération de sportifs, et pas seulement de sportifs de haut niveau, sensibilisée aux exigences d’une pratique sans dopage. L’Agence intensifiera son accompagnement des fédérations sportives pour diffuser plus largement les valeurs du sport propre, notamment par la formation d’éducateurs antidopage agréés. »

Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF : « Le colloque ‘’pour un sport sans dopage’’ est un rendez-vous incontournable pour l’avenir du sport, le CPSF est ravi de compter pour la première fois parmi les organisateurs de cet événement. À deux ans des Jeux de Paris, le CPSF ainsi que toutes les instances du mouvement sportif français doivent dès à présent, s’engager en matière de lutte contre le dopage. La prévention et la sensibilisation auprès des athlètes, des fédérations et des acteurs de l’anti-dopage sont essentielles pour contribuer à un sport sain. »

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Le processus de contrôle de l’AFLD certifié ISO 9001 : 2015

Le département des contrôles de l’AFLD a été certifié conforme à la norme internationale ISO 9001 : 2015. Un gage de qualité qui atteste que ses contrôles antidopage répondent à toutes les exigences requises.

En 2021, l’AFLD a recueilli en France 1 252 échantillons urinaires ou sanguins en tant que prestataire de service pour le compte d’autres organisations antidopage, en complément des 9 000 contrôles qu’elle a réalisés dans le cadre de son programme annuel. Un savoir-faire que l’Agence a souhaité faire évaluer par une autorité indépendante, l’AFNOR, pour obtenir la certification ISO 9001 : 2015. Cette norme garantie la qualité des contrôles de l’AFLD vis-à-vis des sportifs et des clients extérieurs de l’Agence.

Le département des contrôles a été audité par l’organisme de certification dans toutes ses composantes : stratégie opérationnelle, logistique des contrôles, gestion des agents de contrôle, gestion du matériel de prélèvement et du transport des échantillons, système de management de la qualité, amélioration continue… Les activités de contrôle antidopage ont été évaluées et jugées conformes aux exigences requises par la norme ISO 9001 :2015. La certification obtenue (N°2022/99440.1) est valable jusqu’au 27 mars 2025. L’AFNOR renouvellera cet audit chaque année pour vérifier que la démarche qualité de l’AFLD est pérenne

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Dopage animal : renforcement de la coopération entre l’AFLD et l’Ordre des vétérinaires

Dominique Laurent, la présidente de l’AFLD, a rencontré cette semaine Jacques Guérin, le président du conseil national de l’Ordre des vétérinaires, pour échanger sur la collaboration entre les deux institutions.

Alors que le monde des courses hippiques est secoué par une vaste enquête de police, cette rencontre a été l’occasion de souligner une volonté commune d’appréhender les comportements de dopage animal afin d’apporter la réponse disciplinaire appropriée. Lutter contre le dopage animal favorise l’équité sportive et préserve le bien-être des animaux engagés.

L’Agence est compétente pour sanctionner les infractions aux règles antidopage commises par les sportifs, les entraîneurs et les propriétaires des animaux (chevaux et chiens de traîneau). Elle sera aidée dans la réalisation de sa mission par les nouveaux pouvoirs d’enquête conférés par la loi du 30 novembre dernier « visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes ».

Pour sa part, l’Ordre des vétérinaires a la charge de la discipline de sa profession. Il peut donc sanctionner les manquements déontologiques en lien avec le dopage animal.

La coopération renforcée entre l’AFLD et l’Ordre des vétérinaires pourrait prendre corps au sein d’une convention permettant de définir les responsabilités respectives de chaque institution et de partager leurs connaissances et leurs expertises au service d’objectifs communs.

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Renouvellement du comité des sportifs

L’AFLD se réjouit d’accueillir cinq nouveaux membres au sein de son comité des sportifs à l’issue de l’appel à candidature lancé en décembre dernier.

Le comité des sportifs est composé d’athlètes de haut niveau ou professionnels sélectionnés pour leur connaissance de l’environnement sportif national et international et pour leur engagement dans la lutte contre le dopage. Il a à cœur de replacer les sportifs français au cœur de l’antidopage et vise à porter leur voix auprès de la communauté sportive, du grand public, et à l’international.

Lancé en 2019, le comité des sportifs était composé jusqu’à ce jour de 7 membres : Gévrise Émane (judo), Romain Girouille (tir à l’arc), Astrid Guyart (escrime), Nantenin Keïta (athlétisme paralympique), Sandra Laoura (ski acrobatique), Valentin Prades (pentathlon moderne) et David Smétanine (natation paralympique).

Il intègre aujourd’hui 5 nouveaux membres.

Jonathan Best (38 ans), rugby à XV

Jonathan Best est un rugbyman français ayant évolué en Top 14 et en Pro D2, notamment dans les clubs de Grenoble (2005–2017) et de Béziers (2017-2021). Il possède également sept sélections avec l’équipe nationale d’Algérie. Il a mis un terme à sa carrière en juin 2021. Il est intervenu à plusieurs reprises dans les centres de formation des clubs avec le syndicat des joueurs de rugby professionnels (Provale) sur le thème de la prévention du dopage.

 Marie Patouillet (33 ans), cyclisme handisport, route et piste

Marie Patouillet a découvert le cyclisme en 2018. Un an plus tard, elle obtient sa première médaille internationale aux Championnats du monde de paracyclisme sur piste et en 2020, elle décroche deux médailles d’argent. Lors des Jeux paralympiques de Tokyo 2020, elle a remporté la médaille de bronze sur la poursuite et sur l’épreuve sur route. En parallèle de sa carrière sportive, Marie Patouillet est médecin généraliste.

Mathilde Petriaux (24 ans), hockey sur gazon

Mathilde est la gardienne de l’équipe de France de hockey sur gazon ; elle est membre de l’équipe de France depuis 11 ans. Elle est vice-championne de Coupe d’Europe B en 2021 et a été dans le top 5 des nominées pour le titre de meilleure gardienne du monde en 2019. Elle joue actuellement pour le club Real Sociedad à San Sebastian, en Espagne. En parallèle de sa carrière de sportive de haut niveau, elle pratique comme psychomotricienne depuis 2019.

Maxime Valet (34 ans), para-escrime

Maxime Valet est un escrimeur handisport, spécialiste du fleuret. Il est médaillé de bronze en individuel et par équipe aux Jeux paralympiques de Rio 2016 et médaillé de bronze par équipe aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Il est également médecin du sport au CREPS de Toulouse au sein duquel il mène régulièrement des actions de prévention contre le dopage.

Ayodélé Ikuesan (36 ans), athlétisme

Ayodélé Ikuesan est une athlète française spécialiste du sprint. Elle est vice-championne d’Europe du relais 4 x 100 m en 2013 et membre de l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Pékin 2008 et de Londres 2012. Elle siège depuis 2017 à la Commission des athlètes de haut niveau du CNOSF et a rejoint le collège de l’Agence le 8 juillet 2021. Elle est aujourd’hui adjointe à la mairie du 18e arrondissement de Paris, en charge de la santé et de la réduction des risques.

Enfin, Astrid Guyart, coprésidente du comité des sportifs depuis son lancement, aujourd’hui coprésidente de la commission des athlètes de haut-niveau et secrétaire générale adjointe du CNOSF, passe le flambeau aux nouveaux membres et quitte son rôle au sein du comité des sportifs de l’AFLD. Astrid poursuivra son engagement dans la prévention du dopage puisqu’elle a été nommée au Comité des sportifs de l’Agence mondiale antidopage pour 2022.

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Lancement du réseau des référents antidopage des fédérations sportives

A l’initiative du ministère des sports et de l’Agence française de lutte contre le dopage, le réseau des référents antidopage a été réuni, pour la première fois, en visioconférence ce mardi 1er mars.

Organisé en étroite collaboration avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), cet évènement a permis de sensibiliser les référents antidopage désignés par leurs fédérations à leurs missions et leur rôle en matière d’antidopage. Cette désignation est une obligation légale, résultant de la dernière transposition du Code mondial antidopage 2021, en vue de coordonner l’action interne des fédérations en ce domaine.

Les fédérations nationales sont des acteurs essentiels de la lutte et de la prévention du dopage. Cette responsabilité se traduit par la mise en place et le déploiement de programmes fédéraux de prévention du dopage ainsi que par la coopération qu’ils peuvent apporter aux organisations antidopage pour la mise en œuvre de leurs prérogatives (contrôles, enquêtes et poursuites disciplinaires).

Cette rencontre, qui réunissait une centaine de participants pour une soixantaine de fédérations, a permis de mesurer combien les référents antidopage, présentant des profils variés, partagent un goût commun pour la défense d’un sport propre.

Les modalités de soutien du ministère des sports, de l’AFLD et du CNOSF pour la mise en œuvre de ces obligations antidopage des fédérations ont été présentées aux référents présents, de même que les ressources mises à leur disposition par ces institutions.

Les obligations antidopage des fédérations et la fonction de référent antidopage sont résumées au sein du livret pratique, réalisé pour l’occasion et consultable en ligne.

 

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Témoignages des premiers éducateurs antidopage de l’AFLD

L’AFLD organise depuis novembre dernier des formations d’éducateurs antidopage pour mieux transmettre les valeurs du sport propre dans les fédérations, les clubs ou encore les centres de formation. Retours d’expérience issus des trois premières sessions de formation.

Le Code mondial antidopage 2021 a confié aux agences nationales antidopage de nouvelles responsabilités en matière d’éducation des sportifs et de leur encadrement. Les agences ont notamment la charge de désigner des éducateurs antidopage dont le rôle sera de dispenser des actions d’éducation auprès des sportifs mais aussi de leur personnel d’encadrement (entraîneurs, personnel médical et paramédical, parents, etc.).

L’objectif général de l’éducation à l’antidopage est de tout mettre en œuvre pour que le premier contact d’un sportif avec la lutte contre le dopage passe par une sensibilisation ou une formation plutôt qu’un contrôle antidopage. Dans cette perspective, les éducateurs antidopage seront les « chevilles ouvrières » à même de diffuser les messages les plus adaptés et mettront ainsi en œuvre le programme annuel d’éducation de l’Agence.

« Les éducateurs seront nos interlocuteurs privilégiés pour sensibiliser nos publics aux valeurs d’intégrité, de respect et de protection de la santé et les former aux règles antidopage afin de développer une véritable culture du sport propre en France » explique Dominique Laurent, la présidente de l’AFLD.

L’AFLD a fait le choix de délivrer un agrément d’éducateur antidopage à l’issue d’une formation en ligne et d’une formation en présentiel de deux jours. Les formations ont débuté en novembre 2021 et plus d’une vingtaine d’éducateurs ont déjà été agréés par l’Agence.

Voici le retour d’expérience de quelques-uns de ces « premiers de cordée ».

 

Victor Paquet, chargé de mission réseau à Provale

« Après ma carrière de rugbyman professionnel, j’ai rejoint le syndicat Provale pour partager mon expérience avec les joueurs et notamment avec les jeunes des centres de formation. Nous leur organisons régulièrement des réunions d’information pour les sensibiliser aux aspects extra sportifs de leur carrière comme les paris sportifs, les questions d’assurance et bien sûr la réglementation antidopage. La formation d’éducateurs antidopage m’a permis de mettre à niveau et d’élargir mes connaissances avec des cas concrets pour mieux les transmettre dans les clubs. Les joueurs ne doivent jamais oublier qu’ils sont les premiers responsables si on retrouve une substance interdite dans leur organisme, même si elle est issue d’un complément alimentaire. »

 

Isabelle Dounias, infirmière à l’INSEP

« En tant qu’infirmière au département médical de l’INSEP, je suis souvent sollicitée sur les procédures antidopage. La formation d’éducateur m’a donné de multiples clés pédagogiques pour être capable d’adapter mes réponses en fonction de mes nombreux interlocuteurs. A l’INSEP, les publics sont en effet très variés (sportifs, entraîneurs, médecins…) et le temps manque parfois pour faire passer nos messages de prévention. Encore plus qu’avant, je vais axer mes actions d’éducation sur les notions d’exemplarité et sur l’importance de ne pas mettre son intégrité physique et mentale en danger. Attention à l’automédication ! »

 

Anne Templet, responsable de l’unité internat des mineurs à l’INSEP

« L’un de nos objectifs à l’INSEP est de faire en sorte que nos pensionnaires deviennent à la fois des sportifs bien dans leurs baskets et des citoyens responsables. L’éducation à l’antidopage contribue à la construction de ces deux facettes et c’est pourquoi la formation d’éducateur m’a été très utile pour préparer nos futures séances d’éducation. L’antidopage, ce n’est pas seulement expliquer quelles substances sont interdites, c’est plus largement défendre le sport propre. Ce sont des valeurs d’écoute et de respect, des règles et des autres, qui dépassent le simple cadre sportif et qui vont les accompagner toute leur vie ».

 

Benoît Sibiet, entraîneur à la Fédération française des sports de glace (FFSG)

« Je suis entraîneur de patinage artistique et synchronisé au club de Besançon depuis 15 ans et je n’avais pas eu de formation à l’antidopage depuis la préparation de mon diplôme d’Etat. J’ai donc candidaté tout de suite quand la FFSG nous a proposé de suivre une formation d’éducateur antidopage dispensée par l’AFLD. Pendant deux jours, j’ai pu me remettre à niveau sur de nombreux pans de la réglementation comme le déroulement d’un contrôle ou les risques liés à la prise de compléments alimentaires. Des informations indispensables qui vont notamment nous servir à actualiser les modules de formation continue des entraîneurs à la FFSG ».

 

Emmanuel Orhant, directeur médical de la Fédération française de football (FFF)

« D’abord médecin à la fédération française d’aviron puis dans des clubs de football professionnels, je suis devenu directeur médical au niveau fédéral en 2017. Après avoir relayé sur le terrain les messages de l’AFLD, j’interviens désormais plus en amont pour accompagner l’Agence dans la préparation de ses actions. La formation d’éducateur antidopage m’a donné une vision plus claire de l’AFLD et de son organisation en identifiant bien les compétences de chaque département. Je suis aussi plus serein pour améliorer la pédagogie de nos propres séances de formation à l’antidopage vis à vis des joueurs et des encadrants. »

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Dr Marie-Claude Potier : « Je m’attends à des débats passionnants au collège »


Pharmacienne de formation et directrice de recherche au CNRS et à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, la docteure Marie-Claude Potier a rejoint le collège de l’AFLD en remplacement du professeur Patrice Queneau.

Pour quelles raison avez-vous accepté de rejoindre le collège de l’AFLD ?

 “Le secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine m’a proposé de remplacer le professeur Patrice Queneau qui souhaitait passer le relai après avoir siégé pendant dix ans au collège de l’Agence. J’ai accepté pour plusieurs raisons. En tant que chercheuse à l’Institut du cerveau, les effets que peuvent avoir les substances dopantes sur le système nerveux central m’intéressent, notamment en ce qui concerne la production d’endorphines et d’endocannabinoïdes pendant l’effort physique. Mes connaissances en pharmacocinétique vont également m’être utiles dans certaines affaires pour évaluer les délais d’élimination de ces substances par l’organisme. Au collège, je vais siéger parmi des scientifiques, des magistrats et des sportifs de haut niveau. C’est un mélange des genres qui est très stimulant !

Quelle était jusqu’ici votre vision du dopage et de l’antidopage ?

En tant qu’activité humaine, le dopage sportif est un sujet complexe qui implique de nombreuses interactions sous le prisme de l’argent et de la recherche de la performance. D’un point de vue médical, il est rendu encore plus ardu par le libre accès aux compléments alimentaires sur Internet, vendus parfois avec le nom des dérivés de la molécule interdite et non de la molécule elle-même… Il est capital dans ces conditions d’évaluer le degré de gravité de la faute en cas de contrôle positif à une substance interdite. Je m’attends à de passionnants débats au collège pour interpréter la part de responsabilité des sportifs au moment de décider de lancer ou non des poursuites disciplinaires.

Quel est votre rapport au sport ?

Je travaille au quotidien sur les maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et je suis bien placée pour savoir que le sport est primordial pour lutter contre le vieillissement du cerveau. J’ai longtemps pratiqué la course à pied avant de me mettre progressivement au vélo. Je roule aujourd’hui 35 km par jour entre mon domicile et mon lieu de travail. En tant que spectatrice, j’aime bien regarder l’athlétisme et notamment les épreuves combinées qui sculptent les corps comme nulles autres même si de manière générale, les athlètes me fascinent avant tout par leur force de concentration.”


Le rôle du collège de l’AFLD

Composé de neuf membres nommés par le Président de la République sur la proposition des hautes institutions scientifiques, juridiques et sportives, le collège, présidé par la Présidente de l’Agence, est l’organe directeur de l’AFLD. Le collège siège toutes les trois semaines pour arrêter les décisions importantes de l’Agence : il délibère ainsi sur les règles encadrant les procédures antidopage, la composition du groupe cible des sportifs soumis à des obligations de localisation, les programmes annuels d’éducation ou de contrôles mais aussi le budget et le règlement intérieur de l’Agence. Sur le plan disciplinaire, le collège décide d’engager ou non des poursuites en cas de violation d’une ou plusieurs règles antidopage.

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Pékin 2022 : l’AFLD prend une part active dans le dispositif antidopage international

Comme pour les Jeux de Tokyo 2020, la délégation française sélectionnée pour les Jeux olympiques de Pékin a été suivie et accompagnée par les services de l’AFLD. Chaque athlète a été contrôlé au cours des mois précédents et a pu disposer d’une formation sur les règles antidopage qui s’appliqueront aux Jeux. L’action de l’AFLD se poursuivra lors des Jeux à travers une collaboration renforcée avec l’International Testing Agency (ITA).

S’adressant aux membres du CIO réunis à Pékin, Witold Banka, le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), a rappelé la nécessité pour tous les athlètes en lice aux Jeux olympiques de bénéficier d’un programme antidopage solide et efficace. C’est dans cette optique que l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est intervenue auprès des sportifs français concernés par les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin durant le dernier trimestre de l’année 2021 et jusqu’à leur départ pour la Chine.

L’AFLD a proposé aux délégations olympique et paralympique une formation en ligne sur les règles antidopage en vigueur lors des Jeux de Pékin 2022. Des ressources complémentaires ont également été mises à disposition de chaque délégation, notamment au sein du guide de l’équipe de France remis à chaque athlète.

En parallèle, les 88 athlètes de la délégation olympique française sélectionnée pour les Jeux de Pékin ont été contrôlés lors de leur préparation, soit directement par l’AFLD, soit en collaboration avec les fédérations sportives internationales pour les 60 d’entre eux qui relèvent du niveau international. La majorité de ces tests ont eu lieu dans le dernier trimestre de l’année 2021.

L’action de l’AFLD se poursuivra pendant les Jeux à travers une collaboration renforcée avec l’ITA (International Testing Agency), l’Agence de contrôle internationale à laquelle le CIO a délégué la mise en œuvre du programme antidopage des Jeux de Pékin 2022. L’AFLD peut ainsi demander à l’ITA de réaliser sur place des tests supplémentaires selon un dispositif déjà éprouvé l’an dernier aux Jeux de Tokyo. L’AFLD partagera aussi avec l’ITA les renseignements recueillis sur des suspicions de violations des règles antidopage par des athlètes ou leur entourage, quelle que soit leur délégation nationale.

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L’AFLD dévoile son programme pour le haut niveau en 2022

Hausse des prélèvements pour le sport de haut niveau, élargissement du groupe des sportifs soumis à un devoir de localisation, le programme annuel de contrôles 2022 vise à garantir un ciblage efficace, intelligent et évolutif tout au long de l’année. Il s’adosse à un programme annuel d’éducation qui réaffirme les sportifs de haut niveau comme un public prioritaire de l’Agence.

Le Code mondial antidopage, actualisé en 2021, concentre les efforts d’éducation et de contrôle des organisations nationales antidopage sur les sportifs de haut niveau et leur entourage. Cette priorité se reflète dans les programmes annuels de contrôles (PAC) et d’éducation (PAE) adoptés par l’Agence pour l’année 2022.

Principale nouveauté du PAC 2022, l’assiette des sportifs soumis à une obligation de localisation sera élargie à la suite de la dernière transposition du Code mondial antidopage dans la loi française. Aux sportifs du groupe « cible », qui restent les sportifs suivis par l’Agence en raison de leur haut niveau de performance, s’ajouteront désormais d’autres sportifs de haut niveau qui devront eux aussi fournir à l’Agence des renseignements sur leurs adresses de résidence et d’entrainement. Au sens large, l’obligation individuelle de localisation concernera donc au total près d’un millier de sportifs, soit trois fois plus qu’en 2021, afin d’être le plus efficace possible dans la mise en place de la stratégie de contrôles.

Parallèlement, les clubs de sports collectifs seront également tenus de fournir une localisation collective de leurs équipes évoluant au niveau national pendant l’intégralité de leurs périodes d’activités.

L’ensemble de ces sportifs bénéficient déjà d’un effort accru de l’Agence pour leur prodiguer les connaissances fondamentales de l’antidopage à travers des actions d’éducation. Pour le groupe cible, les sportifs sont ainsi contactés systématiquement lors de leur inclusion pour évoquer l’offre éducative et renforcer la prévention qui est le corollaire des nouvelles obligations de l’Agence à leur égard.

Un suivi dynamique centré sur le haut niveau

L’élaboration globale du PAC 2022 repose sur une évaluation préalable du risque de dopage par discipline suivant les lignes directrices de l’Agence mondiale antidopage. L’objectif est alors d’identifier les populations sportives les plus exposées.

Au-delà du suivi particulier des sportifs concernés par les Jeux olympiques de Pékin jusqu’à leur départ pour la Chine, le PAC 2022 a été ajusté en fonction des calendriers des compétitions nationales et internationales de l’ensemble des sports, avec un focus particulier sur la préparation de la Coupe du monde masculine de football. Il combine contrôles en compétition et hors compétition, ces derniers formant l’instrument privilégié de contrôle pour les sportifs de haut niveau. L’efficacité des contrôles suppose un programme dynamique qui évolue tout au long de l’année, en tenant compte des contraintes éventuelles liées à l’évolution de la situation sanitaire.

Sur le plan quantitatif, 10 000 prélèvements sont programmés pour 2022 contre 9 000 en 2021.

Le plan de répartition des contrôles renforce l’orientation sur le haut niveau, tout en maintenant un volume des prélèvements conséquent pour les sportifs de niveau moindre. Les sportifs de niveau international et national concentreront ainsi plus de 75 % des contrôles pour permettre à l’Agence d’assurer au mieux ses responsabilités envers tous les sportifs intègres, français et étrangers, qui participeront aux Jeux olympiques et paralympiques de Pékin, ainsi qu’aux compétitions nationales et internationales majeures.

Le nombre de prélèvements pour les sportifs qui n’ont pas encore intégré le niveau international ou national demeure constant par rapport à 2021. Ces contrôles permettent de couvrir les sportifs en progression vers le haut niveau ou en voie de professionnalisation.

Le plan s’appuie également sur les informations recueillies par le département des enquêtes et du renseignement pour affiner le ciblage de certains contrôles. Redoublé par les nouveaux pouvoirs d’enquête de l’Agence, l’effet dissuasif des contrôles antidopage repose plus que jamais sur le caractère ciblé et inopiné des prélèvements effectués sur les sportifs.

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Le Dr Marie-Claude Potier intègre le collège de l’Agence

Sur la proposition du président de l’Académie nationale de médecine, le Dr Marie-Claude Potier devient membre du collège de l’AFLD. Le décret de nomination est paru au Journal officiel du 13 janvier 2022.

Mme Potier remplace le Professeur Patrice Queneau, membre du collège depuis 2011, qui avait souhaité passer le relai après une décennie au sein de l’Agence.

Pharmacienne de formation, le Dr Marie-Claude Potier est docteur en sciences et directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Elle pilote également une équipe de recherche à l’Institut du Cerveau et de la Moelle (ICM) à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ses travaux reconnus lui valent de siéger, depuis mai 2017, comme membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, au sein de la section des sciences pharmaceutiques.

Mme Potier s’est notamment fait connaître pour ses recherches sur la trisomie 21 et la maladie d’Alzheimer. Son expérience en matière de pharmacologie sera précieuse pour compléter l’expertise scientifique du collège. Elle prêtera serment lors de la prochaine réunion du collège pour son entrée en fonction.

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L’AFLD et le CNOSF se mobilisent en faveur du sport propre

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD, a rencontré Brigitte Henriques, élue présidente du CNOSF le 29 juin dernier, à l’occasion d’une réunion de travail fructueuse.

Alors que s’annoncent les Jeux olympiques de Pékin 2022, cette rencontre a été l’occasion pour les deux présidentes d’évoquer les sujets de collaboration pour leurs institutions respectives. Dans l’esprit du Code mondial antidopage 2021, les fédérations sportives nationales sont en effet des acteurs majeurs de l’antidopage, notamment dans l’éducation des sportifs et de leur entourage, afin de les sensibiliser sur les enjeux d’une pratique sportive sans dopage.

Les deux présidentes ont ainsi pu échanger sur la manière d’accompagner, de soutenir et de partager les bonnes pratiques entre fédérations. Dès 2022, l’AFLD souhaite s’engager, aux côtés du CNOSF, dans cette expertise auprès des fédérations pour faciliter la diffusion d’un sport propre.

Cette rencontre a mis en lumière l’importance d’appuyer et de former les référents antidopage pour en faire les ambassadeurs de cette cause dont l’implantation durable dans le mouvement sportif de notre pays doit être un héritage des Jeux de Paris 2024.

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Création du Laboratoire antidopage français au sein de l’université Paris-Saclay

Le 1er janvier 2022, le laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry devient le laboratoire antidopage français (LADF). Cette création résulte du transfert de l’actuel département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) au sein de l’université Paris-Saclay.

Ouvert en 1966 comme le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) puis intégré en 2006 au sein de la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage, le laboratoire sera désormais rattaché à l’Université Paris-Saclay (UPS). Il déménagera de Châtenay-Malabry au campus d’Orsay en 2023 à l’issue d’importants travaux de rénovation.

Ce basculement est préparé de manière constructive, depuis de nombreux mois, par les services de l’AFLD et de l’UPS dans le but d’assurer la continuité de l’activité du laboratoire et le travail serein de ses équipes. Il s’est parachevé par la signature en décembre 2021 de la convention de transfert par Dominique Laurent, présidente de l’Agence, et Sylvie Retailleau, présidente de l’Université.

Un établissement de pointe dans la recherche antidopage

Ce laboratoire est le seul accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA) situé en France : à ce titre, il est habilité à analyser les prélèvements urinaires et sanguins effectués sur les sportifs par les organisations antidopage, au premier chef l’AFLD, mais aussi pour des organisations à l’étranger ou des fédérations internationales.

Ce transfert résulte des exigences du standard international des laboratoires édicté par l’AMA qui conduisent à séparer statutairement les autorités de contrôle, comme l’AFLD, du laboratoire qui procède aux analyses. C’est également l’occasion de faire bénéficier le laboratoire antidopage français de synergies porteuses dans les domaines scientifiques grâce à son intégration au sein d’un pôle universitaire d’excellence.

Le laboratoire antidopage français demeure parmi les établissements de pointe dans le monde. Connu pour la mise au point des premiers tests de détection de l’EPO sur des échantillons urinaires en 2000, il poursuit, avec des financements de l’AFLD, son engagement en faveur de la recherche, comme l’illustre la thèse publiée récemment par l’une de ses analystes sur la détection de l’hormone de croissance.

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Appel à candidatures pour le comité des sportifs

L’Agence française de lutte contre le dopage recherche des membres pour siéger à son comité des sportifs à compter de 2022.

Lancé en janvier 2019 et actuellement composé de sportives et de sportifs de haut niveau olympiques et paralympiques, le comité des sportifs de l’Agence permet une meilleure prise en compte du point de vue des athlètes dans la conduite de la lutte contre le dopage en France. À ce titre, le comité des sportifs peut être consulté sur l’ensemble des questions relevant de la compétence de l’Agence et prend notamment une part active dans le développement des actions d’éducation et de prévention.

Peuvent être candidats des sportives et des sportifs de haut niveau, en activité ou ayant participé à l’une des trois dernières olympiades ou à une manifestation sportive internationale au cours des trois dernières années. Ces sportives et sportifs doivent avoir déjà été soumis à des contrôles antidopage ou avoir fait partie du groupe cible d’une organisation antidopage.

Le comité des sportifs favorise une représentation paritaire entre les femmes et les hommes et une représentation équilibrée des membres entre les disciplines olympiques et paralympiques, les sports d’hiver et d’été et les sports individuels et collectifs. A titre d’exemple, les membres actuels représentent les sports suivants : athlétisme, escrime, judo, natation, pentathlon, ski, tir à l’arc.

Le comité se réunit au moins trois fois par année. Les membres sont désignés pour un mandat de 4 ans (renouvelable une fois) par la présidente de l’Agence après avis des deux coprésidents du comité actuel. Les membres du comité des sportifs exercent leurs fonctions à titre bénévole mais leurs frais de déplacements et de séjour peuvent être remboursés.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter la délibération de l’AFLD relative au comité des sportifs.

Si vous êtes intéressés à faire partie du comité des sportifs de l’AFLD, merci de nous transmettre votre candidature à comitesportifs@afld.fr avant le 21 janvier 2022 en nous expliquant brièvement pourquoi vous souhaitez rejoindre le comité des sportifs et comment vous pensez pouvoir contribuer à protéger les valeurs du sport propre en France et à l’international.

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Un grand pas pour la détection du dopage à l’hormone de croissance

Ingénieure d’étude au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry depuis 16 ans, Cynthia Mongongu est parvenue à perfectionner la méthode actuelle de détection indirecte de l’hormone de croissance pour permettre plus de contrôles et des analyses plus sensibles. Fruit d’une thèse de plusieurs années, cette découverte scientifique française pourrait être décisive pour confondre les sportifs qui ont recours à des hormones de croissance de synthèse afin d’améliorer leurs performances. Entretien avec la chercheuse.

Comment avez-vous rejoint la lutte antidopage ?

“J’ai fait mes débuts au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry en 2003 dans le secteur où sont réalisées les analyses de détection des stéroïdes anabolisants tels que la testostérone. En 2006, j’étais d’ailleurs en charge de ces analyses sur le Tour de France et j’ai été en première ligne après le contrôle positif à la testostérone du vainqueur de l’épreuve, l’Américain Floyd Landis, rendu public quelques jours après l’arrivée sur les Champs-Elysées. J’ai par la suite été auditionnée plusieurs fois dans le cadre de l’enquête menée aux Etats-Unis. Une épreuve éprouvante mais qui m’a fait grandir d’un coup ! J’ai ensuite intégré le secteur recherche et développement du laboratoire, où mon travail consiste à élaborer et développer de nouvelles stratégies de préparation d’échantillons et d’analyses. Pour rester efficace et performant dans la lutte antidopage, nous devons en effet continuellement améliorer nos méthodes et stratégies de détection des substances dopantes.

Comment en êtes-vous venue à travailler spécifiquement sur l’hormone de croissance ?

L’Agence française de lutte contre le dopage m’a donné l’opportunité de réaliser un doctorat et de consacrer du temps pour avancer sur cette problématique d’intérêt majeur pour l’antidopage : la détection du dopage à l’hormone de croissance. Je me suis alors lancée dans une thèse, une grande aventure de plusieurs années, et je me suis plus particulièrement intéressée à un marqueur indirect de la prise d’hormone de croissance, le facteur de croissance IGF-1, et aussi à ses analogues de synthèse vendus au marché noir.

Une prise de substances encore plus complexe à détecter que l’EPO

 

Quels rôles jouent ces substances dans notre organisme?

L’hormone de croissance et l’IGF-1 jouent un rôle essentiel dans la régulation de la croissance, la prolifération et la survie des cellules. Actuellement, les médicaments qui reproduisent l’hormone humaine et l’IGF-1 sont les thérapies de choix pour traiter les pathologies liées à une déficience en hormone de croissance, source de retards de croissance et de nanisme. Dans une optique dopante, les principaux effets recherchés avec ces médicaments sont la perte de graisse, l’augmentation de la masse musculaire et l’aide à la récupération et à la réparation des blessures. Le mode d’administration prendrait la forme d’une cure avec des administrations répétées sur plusieurs semaines.

Quels sont les risques pour la santé chez un sujet sain ?

Au-delà des considérations éthiques, la prise de ces substances peut entrainer chez des sujets sains de nombreux effets secondaires voire des tumeurs cancéreuses. En vente libre au marché noir, ces molécules sont bien sûr interdites par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Afin de lutter avec efficacité contre ce type de dopage, il est donc nécessaire de pouvoir les identifier, voire de les quantifier avec justesse dans les échantillons issus des contrôles.

Comment parvient-on à détecter le dopage à l’hormone de croissance ?

A l’inverse de l’EPO, l’hormone de croissance et l’IGF-1 de synthèse (aussi appelées recombinantes) sont identiques aux formes naturellement produites par notre organisme et il est donc difficile de prouver une prise de ces substances. Actuellement, l’AMA autorise deux approches pour détecter un dopage à l’hormone de croissance. La première est une méthode de détection directe de l’hormone de croissance mais elle présente une fenêtre de détection limitée à quelques heures. La deuxième approche est une méthode dite « indirecte » car elle ne mesure pas directement l’hormone de croissance mais elle s’intéresse à deux de ses biomarqueurs dont notre fameux IGF-1. La méthode indirecte permet d’élargir la fenêtre de détection jusqu’à une semaine environ. Son efficacité reste néanmoins en partie limitée par les fortes variations qui peuvent exister d’un individu à l’autre. C’est cette analyse que j’ai voulu améliorer en lui consacrant une bonne partie de ma thèse.

Une méthode compatible avec les prélèvements par goutte de sang séché

 

A quels résultats a abouti votre recherche ?

J’ai développé une nouvelle méthode de mesure d’IGF-1 précise et fiable basée sur une approche adaptée à l’analyse à haut débit, afin de traiter un grand nombre d’échantillons en même temps tout en réduisant le temps d’analyse. J’ai aussi réussi à réduire le volume d’échantillon nécessaire pour réaliser une analyse sensible, ce qui permet de réaliser d’autres analyses antidopage avec le même échantillon. Cette méthodologie est plutôt simple à mettre en œuvre et se montre plus reproductible que l’analyse actuellement approuvée par l’AMA.

Peut-on s’attendre prochainement à sa mise en œuvre par les organisations antidopage dans le monde ?

 Ma méthode répond aux exigences de l’AMA et ses performances ont également été démontrées avec une goutte de sang séché, une technique de prélèvement sanguin expérimentée pour la première fois aux Jeux olympiques cet été à Tokyo. Réalisés via une simple piqûre au doigt, les prélèvements par goutte de sang séché sont plus simples et moins invasifs pour le sportif que les prélèvements sanguins conventionnels. Ils devraient aussi permettre d’augmenter la fréquence des contrôles antidopage, et donc augmenter les chances de détecter un cas de dopage. La méthodologie que j’ai mise au point a déjà fait l’objet d’une publication scientifique.* Elle doit désormais être autorisée par l’AMA pour pouvoir être réalisée à grande échelle sur des échantillons d’athlètes, et pour être appliquée au suivi longitudinal d’IGF-1. En cas d’évolution anormale des concentrations, on pourrait alors déduire un possible dopage à l’hormone de croissance ou à l’IGF-1… L’avenir le dira !”

Mongongu C et al. Use of capillary dried blood for quantification of intact IGF-I by LC-HRMS for antidoping analysis. Bioanalysis. 2020 Jun;12(11):737-752.

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Un film pour les 15 ans de l’AFLD

A l’occasion de son 15e anniversaire, l’AFLD met en ligne un film sur la genèse de l’Agence et les grandes étapes de la lutte antidopage depuis 2006 à l’horizon des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

Née à l’automne 2006 sur les fondations du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) célèbre cette année son 15e anniversaire. L’occasion pour l’Agence de revenir sur les principaux jalons qui ont structuré la lutte antidopage depuis 15 ans en France et dans le monde, et de présenter les défis à venir jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et après.

Ce film de 13 minutes réunit plusieurs grands témoins de l’histoire de l’AFLD parmi lesquels d’anciens ministres des Sports tels que Marie-George Buffet, Jean-François Lamour et Valérie Fourneyron (par ailleurs actuelle présidente de l’International Testing Agency), des responsables actuels ou passés de l’Agence ou encore la fleurettiste Astrid Guyart qui a pu observer de l’extérieur puis de l’intérieur, au sein du Comité des sportifs de l’AFLD, l’évolution de notre institution.

Le film est disponible sur notre chaîne Youtube.

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L’AFLD obtient des pouvoirs d’enquête renforcés pour lutter contre le dopage animal

L’ordonnance du 21 avril 2021 a donné à l’Agence des pouvoirs d’enquête inédits pour renforcer la lutte contre le dopage chez les sportifs (convocation à une audition, visite de locaux, etc.). La loi du 30 novembre 2021, « visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes », étend désormais ces prérogatives au dopage animal en complétant le code du sport.

A l’initiative d’un amendement déposé par le sénateur Arnaud Bazin, le Parlement a conforté les pouvoirs de l’Agence afin de lutter contre le dopage animal qui est une cause majeure de maltraitance pour les animaux et en premier lieu pour les chevaux.

Dans ce but, l’Agence peut désormais accéder librement aux locaux à usage professionnel, aux lieux d’entraînement, aux enceintes sportives et aux locaux où les animaux sont habituellement gardés lors d’une manifestation sportive (box, écuries…).

Les enquêteurs assermentés de l’Agence peuvent également y recueillir sur place des explications, entre 6 heures et 23 heures ou à tout moment dès lors que ces lieux sont ouverts au public ou qu’une manifestation sportive ou un entraînement est en cours.

La loi permet en outre aux enquêteurs de l’Agence de recourir, avec l’autorisation écrite du secrétaire général et du procureur de la République à la technique du « coup d’achat » afin de vérifier, au besoin avec une identité d’emprunt, si une personne propose d’acquérir, d’importer, de transporter ou de détenir des substances ou méthodes de dopage, afin de la confondre.

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L’AFLD fête ses 15 ans avec un nouveau logo et un plan stratégique 2022-2024

Née à l’automne 2006, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a choisi la date du 25 novembre 2021 pour célébrer son 15e anniversaire en réunissant à deux pas de son siège parisien plus de 200 partenaires français et internationaux dont Witold Banka, le président de l’Agence mondiale antidopage, Roxana Maracineanu, la ministre chargée des Sports, Jean-Philippe Gatien, le directeur des Sports de Paris 2024, ainsi que les représentants d’agences nationales antidopage européennes, de fédérations sportives ou encore d’institutions  françaises et européennes.

Cette cérémonie anniversaire a été l’occasion pour l’Agence de présenter sa feuille de route jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 :

Plan stratégique de l’AFLD 2022-2024

Dotée désormais de pouvoirs inédits en matière d’enquêtes et d’éducation, l’AFLD souhaite conforter son rôle de régulateur national en matière d’antidopage et devenir une référence parmi ses homologues internationaux. Si le dispositif français de lutte contre le dopage a fortement progressé ces dernières années, il doit encore monter en puissance d’ici 2024. Le nombre de contrôles doit augmenter significativement, de 9 000 en 2021 à 12 000 dès 2023, pour asseoir la crédibilité de l’Agence à la veille des Jeux de Paris.

Une part durable de l’héritage des Jeux de 2024

Dans une approche de plus en plus partenariale avec les athlètes et le mouvement sportif, l’AFLD souhaite également promouvoir davantage la culture du sport propre en formant ses publics aux valeurs d’intégrité, de respect et de protection de la santé, ainsi qu’aux règles antidopage. La réussite des Jeux de Paris se mesurera d’ailleurs aussi à notre capacité collective à accompagner la performance sportive d’une éducation solide en matière d’antidopage et à en faire une part durable de l’héritage olympique pour les sportifs de haut niveau mais également pour la jeunesse dans son ensemble.

Pour ses 15 ans, l’Agence s’est aussi dotée d’une nouvelle identité visuelle, choisie à l’issue d’un concours qui a réuni cet été plus d’une centaine de jeunes créatifs à travers toute la France. C’est le studio marseillais 13 grammes qui a su séduire le jury avec un logo évoquant les lignes des terrains de sport, dynamique, solide sur ses bases et tourné vers l’extérieur. Cette nouvelle signature réaffirme l’autorité d’une Agence forte de 15 années d’expérience dans la lutte antidopage pour incarner ses valeurs d’ouverture, de confiance et d’engagement.

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Lancement des premières sessions de formation d’éducateurs

Proposées à partir de novembre 2021, ces sessions de formation permettront de déployer sur le terrain des personnes qualifiées pour appuyer la mise en œuvre du plan d’éducation et de prévention de toutes les structures sportives et former les publics identifiés. Elles peuvent également permettre à des personnes suivant plus particulièrement les questions d’antidopage de parfaire leurs connaissances pour l’élaboration de ce plan.

L’éducateur/éducatrice antidopage possède idéalement le profil suivant :

  • compétences en animation de groupe et en présentation ;
  • ouverture d’esprit et capacité d’adaptation ;
  • engagement à maintenir à jour ses connaissances des règles antidopage;

Les conditions d’agrément pour devenir éducateur antidopage sont précisées dans la délibération n°2021-39 du 8 juillet 2021.

Les sessions de formation des éducateurs se dérouleront en deux étapes :

1- Formation à distance :

Cette étape offre une première approche du monde de l’antidopage et vise à l’apprentissage des notions de base en amont de la formation en présentiel. Elle est composée de deux modules : un module de e-learning (1a) de l’AMA et un webinaire avec les formateurs de l’AFLD (1b).

2- Formation en présentiel :

Les formations en présentiel auront lieu au siège de l’AFLD, au 8 rue Auber à Paris, de 9h30 à 18h00 et se dérouleront pendant 2 jours au cours desquels les candidats seront évalués.

Les deux étapes décrites ci-dessus (1 et 2) sont obligatoires et doivent avoir été complétées avec succès pour pouvoir prétendre à un agrément d’éducateur antidopage.

Les dates proposées sont les suivantes :

Ces sessions de formation s’adressent à la communauté sportive. La priorité des inscriptions à ces sessions sera donnée aux personnes évoluant dans une fédération ou toute autre structure sportive.

La formation des éducateurs antidopage proposée par l’AFLD est gratuite. Seuls les frais liés au déplacement ou à l’hébergement dans le cadre de cette formation sont à la charge des participants.

A partir de janvier 2022, l’AFLD enrichira son offre en proposant plusieurs modalités d’organisation des formations d’éducateurs.

Nous invitons les personnes qui souhaiteraient s’inscrire à une session de formation d’éducateurs antidopage à nous contacter à l’adresse education@afld.fr.

L’équipe du département de l’éducation et de la prévention de l’Agence reste disponible pour toute question ou toute information complémentaire.

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Les glucocorticoïdes par voie injectable interdits en compétition le 1er janvier 2022

Les glucocorticoïdes, qu’on désigne aussi communément par la forme simplifiée de « corticoïdes », sont mentionnés dans la liste des interdictions publiée chaque année par l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis la première version adoptée en 2003. Jusqu’ici, cette hormone stéroïdienne était interdite en compétition quand elle était administrée par voie orale, rectale et par injection intraveineuse et intramusculaire. A partir du 1er janvier 2022, ce sont toutes les injections de corticoïdes qui seront interdites, y compris les infiltrations.

Par voie locale, exceptée par injection, les glucocorticoïdes restent autorisés en compétition, dès lors qu’ils sont utilisés en respectant la dose thérapeutique maximale autorisée. Il peut s’agir par exemple de pommade pour la peau, de solution auriculaire, de pulvérisation nasale, d’inhalation ou encore de gouttes pour les yeux (liste non exhaustive).

Périodes de sevrage à l’approche d’une compétition

Attention toutefois, lorsque les corticoïdes sont pris hors compétition par voie orale, intramusculaire ou en injection locale, l’AMA indique désormais une période de sevrage de 3 à 60 jours à respecter avant le début de la compétition selon la substance et la voie d’administration pour ne pas risquer un contrôle antidopage positif pendant la compétition.

Les différentes périodes de sevrage sont précisées dans ce document sur le site de l’AMA.

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La présidente de l’AFLD auditionnée au Sénat

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD, a été auditionnée par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. L’occasion de revenir sur le bilan des Jeux de Tokyo, les nouveaux pouvoirs d’enquête et d’éducation de l’Agence, le futur transfert du laboratoire d’analyse à l’université Paris-Saclay mais aussi la politique antidopage pour Paris 2024.

Le replay de l’audition

Le compte rendu complet de la commission

Le résumé sur le site de Public Sénat

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La directrice des contrôles de l’AFLD en mission à Tokyo pour l’AMA

Francesca Rossi, directrice du département des contrôles de l’AFLD, a été missionnée cette année par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour diriger à Tokyo l’équipe des observateurs indépendants chargée de superviser le programme antidopage des Jeux olympiques. Magnus Ericsson, le directeur du laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry, et cinq membres de son équipe sont également présents au Japon pour participer aux opérations d’analyse tandis que 4 préleveurs de l’AFLD collaborent aux contrôles.

Au Japon, les opérations antidopage des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août 2021) sont menées pour la première fois pour le compte du CIO par l’International Testing Agency (ITA), l’agence de contrôle internationale indépendante créée en 2018 et qui réalise aujourd’hui les programmes antidopage d’une cinquantaine de fédérations internationales.

L’AFLD sera de son côté bien représentée aux Jeux. Francesca Rossi (photo), directrice des contrôles de l’AFLD depuis janvier 2020, présidera cette année l’équipe des huit observateurs indépendants dépêchés à Tokyo par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Mise en place à l’occasion des Jeux de Sydney en 2000, « l’équipe des observateurs indépendants » assure depuis la supervision des programmes antidopage de chaque édition des Jeux olympiques et paralympiques.

Composée uniquement d’expert(e)s internationaux, cette équipe est chargée de formuler des recommandations quotidiennes aux organisateurs et de publier un rapport final pour renforcer la qualité des activités antidopage des futures manifestations, en vue notamment des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Le laboratoire antidopage, de Châtenay-Malabry à Tokyo

Six agents du laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry sont également à Tokyo pour participer aux analyses des échantillons collectés sur place : Magnus Ericsson, son directeur, Laurent Martin, chargé de recherche spécialisé dans la détection de l’EPO, Aurélie Benoit, Manfred Conjeaud et Thibaut Tissier, chefs de secteur chimie, et Nicolas Laudet, technicien chimie.

Enfin, quatre de nos agents de contrôle du dopage qui ont obtenu la certification internationale spécifique iDCO de l’ITA collaboreront pendant les Jeux aux opérations de prélèvement sur les athlètes avec les autres préleveurs venus du monde entier. Il s’agit de Cyril Ladouce, Pierre Legagnoux, Francis Michaut et Isabelle Dounias.

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Jean-Pierre Goullé nommé chevalier de la Légion d’honneur

La dernière promotion de la Légion d’honneur publiée le 14 juillet a élevé le professeur Jean-Pierre Goullé, membre du collège de l’AFLD entre 2007 et 2019, au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Membre des Académies nationales de pharmacie et de médecine, Jean-Pierre Goullé, 73 ans, a mené une brillante carrière hospitalière, universitaire et scientifique et a contribué grâce à sa riche expérience en toxicologie à éclairer les débats du collège de l’AFLD.

L’AFLD et les membres du collège de l’Agence lui adressent leurs plus chaleureuses félicitations.

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2020 annual report : a constructive year despite the pandemic

The French Anti-Doping Agency (Agence française de lutte contre le dopage – AFLD) presents its 2020 annual report. A year marked by the health crisis during which the Agency nevertheless successfully led the work leading up to the compliance of the French law with the World Anti-Doping Code, providing the fight against doping in France with unprecedented resources. Key figures can be found in the digital version (only in French).

 

Testing activity maintained despite the pandemic

AFLD has the responsability in France to protect the health of athletes and the fairness of competitions in the name of clean sport. In 2020, despite the unprecedented health crisis that has affected the world for many months, the Agency was able to carry out its testing duties. While the first lock-down brought all sporting events to a halt, out-of-competition testing, although slowed down, was maintained through the rapid development of health protocols (approximately one week). As in- and out-of-competition testing resumed at a sustained rate from May 2020, ultimately nearly 80% of the initial annual testing programme was completed, i.e. 6,522 samples collected by and for AFLD out of the 8,000 initially planned.

Testing in 2020 – keys figures: 

  • 6,522 urine and blood samples collected for AFLD
  • 1,089 samples in rugby, 1,059 in football and 890 in athletics, the 3 most tested sports in 2020
  • 81% of tests devoted to national and international athletes (vs. 60% in 2019), including nearly 70% out-of-competition (vs. 50% in 2019)
  • 1,009 samples collected for third parties (international federations and national anti-doping agencies)

An increasing reorientation of tests towards top-level athletes

 

Over three-quarters of last year’s tests thus focused on elite sport, i.e. more than the set goal, mainly because recreational sport in France was brought to a near stop.

In response to the resumption of testing, the laboratory also quickly relaunched its analysis activity to screen for and identify prohibited substances among the samples collected by AFLD and by other anti-doping organisations. While the number of samples received has fallen because of the pandemic, the laboratory nevertheless carried out more specialised analyses than last year, in particular on growth hormone and anabolic steroids.

In total, the analyses identified 43 positive samples, i.e. 0.5% of all urine samples received. A rate lower than last year, which can be explained by the cancellation of many competitions and by a reorientation towards top-level athletes.

2020 analyses – key figures:

  • 9,676 samples analysed (82% urine and 18% blood)
  • 6,500 samples for AFLD and 3,176 for third parties (vs. 13,289 in total in 2019)
  • 7,155 specialised analysis requests (+8% vs. 2019)
  • 0.5% of adverse analytical findings for urine samples (vs. 1.1% in 2019)
  • 15% positive for MMA, 2.8% for boxing and 2.3% for rugby union, the 3 sports with the highest percentage of positive results in 2020

The reorientation of AFLD’s testing strategy towards top-level sports has also led, at the disciplinary level, to a reduction of anti-doping rule violations observed and therefore prosecuted. During 2020, AFLD recorded 41 new disciplinary cases and continued to process 110 cases opened during previous years.

2020 disciplinary activity – key figures: 

  • 41 cases opened between 1st January and 31st December 2020 (vs. 75 in 2019)
  • 78% involved the presence of prohibited substances in the athlete’s samples (vs 87% in 2019)
  • 17% involved international-level athletes
  • 73 sanctions for human doping pronounced by the sanctions commission in 2020
  • cycling (14 cases), kick-boxing (12) and body-building (6), the 3 most represented sports for sanctions applied in 2020
  • 56% resulted in a 4-year suspension (as in 2019)

A new page in France’s anti-doping history

Despite the pandemic, 2020 also marked a decisive step in the transformation of AFLD to acquire an arsenal better suited to the defence of clean sport.

AFLD has worked throughout the year to prepare the compliance of French law to the World Anti-Doping Code (Code), and the International Standards published by the World Anti-Doping Agency (WADA) and in force since 1st January 2021. The objective has been achieved since the enabling legislation and the corresponding ordinance have been definitively adopted and published. The AFLD is now endowed with enhanced powers and responsibilities to better perform its duties, whether it be carrying out investigations or implementing an anti-doping education programme.

Three years away from the Paris 2024 Olympic and Paralympic Games, a new page in the history of AFLD and the fight against doping in France is opening. While sport is catching its breath, AFLD is more than ever at the service of clean sport and clean athletes, thanks to the mobilisation of its teams and the activation of its new prerogatives. This new reality must be accompanied by increased funding for the anti-doping programme to fully match France’s ambitions of hosting the 2024 Olympic and Paralympic Games.

 

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Désignation de Mme Ayodélé IKUESAN au sein du collège de l’Agence

Un tiers de l’effectif du collège de l’Agence a été renouvelé par le Président de la République pour un mandat de six ans.

Mme Martine Ract-Madoux, conseillère honoraire à la Cour de cassation, et M. Jean Costentin, pharmacien spécialiste en toxicologie, ont été reconduits dans leurs fonctions. Ayant déjà exercé un premier mandat, ils continueront à faire bénéficier l’institution de leur expérience juridique et pharmacologique.

Ce renouvellement est aussi l’occasion d’accueillir une nouvelle membre en remplacement de M. Romain Girouille, unanimement salué au terme de son premier mandat. M. Romain Girouille conserve un lien avec l’Agence puisqu’il demeure, aux côtés de Mme Astrid Guyart, le co-président de son comité des sportifs.

Lui succède au sein du collège, sur proposition du Comité national olympique et sportif français, Mme Ayodélé Ikuesan. Sprinteuse plusieurs fois médaillée dans des compétitions internationales et double sélectionnée olympique, Mme Ikuesan poursuit ainsi son engagement dans la vie publique en rejoignant l’Agence, ce dont l’ensemble de ses nouveaux collègues se réjouissent.

Après sa prestation de serment, elle sera installée lors de la réunion du collège du 8 juillet prochain.

Retrouvez la composition complète du collège de l’Agence.

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Françoise Lasne, la Française qui a mis au point le 1er test de détection de l’EPO : « j’ai pris ça comme un jeu »

Il y a 20 ans le premier test urinaire de détection de l’EPO faisait son apparition sur le Tour de France 2001. Expérimenté aux Jeux olympiques de Sydney l’année précédente, il avait été mis au point par la docteure Françoise Lasne au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry dirigé alors par Jacques de Ceaurriz. Responsable du département biologie du laboratoire puis directrice du département des analyses de l’AFLD jusqu’à son départ en retraite en 2014, Françoise Lasne, 72 ans aujourd’hui, revient sur l’une des grandes victoires de la lutte antidopage.

Pouvez-vous d’abord nous présenter l’EPO ?

« L’EPO est une hormone fabriquée naturellement par les reins. Mais il existe aussi une EPO dite « recombinante », cultivée artificiellement à partir de cellules d’ovaires d’hamsters chinois. Elle a été mise au point par 2 laboratoires pharmaceutiques dans les années 1980 comme médicament pour les prématurés et les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Dans les deux cas, cette hormone stimule la production de globules rouges par la moelle osseuse. L’EPO recombinante est utilisée comme dopant car les globules rouges permettent le transport de l’oxygène dans l’organisme, d’où un avantage certain, notamment dans les sports d’endurance.

Quand avez-vous commencé à travailler avec le docteur Jacques de Ceaurriz sur la détection de l’EPO de synthèse ?

J’ai commencé à travailler sur l’EPO en 1994 en milieu hospitalier à Lyon puis j’ai poursuivi mes travaux au laboratoire d’analyse de Châtenay-Malabry lorsque Jacques de Ceaurriz, le directeur du laboratoire, m’a recrutée en 1998. Je n’avais pas été embauchée au départ pour travailler sur l’EPO mais pour valider des examens hématologiques réalisés à bord d’une unité mobile.

Quand l’EPO est-elle devenue la priorité n°1 de la recherche au laboratoire ?

On ne peut pas dire qu’elle était la priorité n°1 mais Jacques de Ceaurriz était très intéressé par les premiers résultats que j’avais obtenus à Lyon. Il a fallu alors acheter tout le matériel nécessaire car les analyses biologiques ne se pratiquaient à l’époque dans aucun laboratoire antidopage dans le monde.

Quels échos aviez-vous à l’époque de pratiques dopantes à l’EPO dans le sport en général et dans le cyclisme en particulier ?

On se doutait bien que l’EPO recombinante était utilisée dans le sport et que de nombreux sportifs avaient détourné le médicament pour booster artificiellement leur production de globules rouges. C’est pour cette raison que le CIO l’a inscrite sur la liste des substances interdites en 1990. Il devenait alors essentiel d’obtenir une méthode de détection, d’autant plus qu’en épaississant le sang, l’EPO entraîne un risque accru d’affections mortelles, comme des troubles ou des attaques cardiaques et des embolies cérébrales ou pulmonaires.

Vous parvenez à mettre au point un test de détection en 2000, 10 ans après l’inscription de l’EPO sur la liste des substances interdites. Quel était le plus grand défi technique posé par l’EPO de synthèse : la distinguer de l’EPO naturelle ou son élimination rapide par l’organisme ?

Le fait qu’elle soit éliminée rapidement, on n’y peut malheureusement rien. La difficulté était de trouver une méthode qui mette en évidence des différences de structure entre l’EPO humaine naturelle et l’EPO recombinante. A la différence des médicaments purement chimiques que les laboratoires sont capables de reproduire à l’identique, l’EPO recombinante est une hormone bio-similaires qui n’est pas strictement identique à l’hormone naturelle.

A l’époque, le laboratoire australien de Sydney travaillait sur une méthode de dépistage sanguin de l’EPO. Pourquoi avoir opté pour un test urinaire ?

Les Australiens voulaient avoir un test en main pour les Jeux olympiques de Sydney programmés en septembre 2000. Ils avaient choisi de travailler sur une méthode indirecte pour détecter les effets à plus long terme de l’utilisation d’EPO recombinante alors que nous travaillions sur un test direct pour la détecter tant qu’elle est encore présente dans l’organisme. Les deux méthodes ont été présentées en même temps pour validation au CIO à l’été 2000 et le CIO avait exigé une positivité aux 2 tests pour déclarer un sportif dopé à l’EPO… Les deux méthodes cohabitent d’ailleurs toujours aujourd’hui. La méthode indirecte est utilisée pour le suivi des variables du passeport biologique de l’athlète.

Il y a t-il eu une collaboration internationale pour mettre au point le test urinaire ?

Non, cela a été une recherche franco-française menée exclusivement au laboratoire de Châtenay-Malabry. Mais nous avons ensuite fourni la méthode aux autres laboratoires antidopage et nous les avons même formés. 

 

Quelles ont été les grandes étapes de la mise au point de votre méthode de détection ?

Il y a eu beaucoup de difficultés techniques à résoudre, notamment à cause de certains anticorps. Ensuite, il fallait être capable de distinguer les « images » légèrement différentes de l’EPO naturelle et de l’EPO recombinante. J’ai réussi à percevoir des premières différences en comparant l’EPO naturelle avec des échantillons de prématurés qui avaient été traités à l’EPO recombinante. J’ai ensuite testé ma méthode sur des prélèvements urinaires de sportifs en piochant dans les échantillons conservés du Tour de France 1998. J’en ai choisi 14 au hasard et j’ai d’abord cru que ma méthode ne fonctionnait pas car les 14 étaient positifs ! Mais ma méthode marchait en fait très bien (rires) !

 

Avez-vous tout de suite pensé aux conséquences pour les sportifs dopés que pourrait avoir votre test urinaire ?

Non j’ai pris avant tout cette recherche comme un jeu. Je voulais démontrer qu’il y avait des différences entre les deux hormones et qu’on pouvait les utiliser pour les contrôles antidopage. Je n’ai pas du tout pensé aux conséquences juridiques et sportives.

Vous publiez avec Jacques de Ceaurriz le résultat de votre recherche dans la revue Nature en juin 2000 mais l’Union cycliste internationale (UCI) se montre d’abord sceptique sur la fiabilité du test et refuse de l’appliquer dès juillet sur le Tour de France. Quel fut votre réaction ?

Je ne donne pas tort à l’UCI car je suis moi-même par nature très prudente sur l’interprétation des résultats. Je voulais être certaine que dans aucune circonstance on ait un faux positif. Il y a ensuite eu beaucoup de travail pour valider définitivement la méthode.

Finalement le test urinaire est utilisé pour la 1ère fois aux Jeux de Sydney en septembre 2000 puis l’été suivant sur le Tour de France 2001. Comment avez-vous réussi à convaincre les organisateurs ?

On nous a envoyé à l’aveugle plusieurs échantillons, positifs et négatifs, pour un essai clinique et nous avons obtenu 100 % de bons résultats. Le test a été validé.

Avez-vous été surpris par les résultats des analyses aux Jeux de Sydney et sur le Tour 2001 ?

Il était de notoriété publique qu’il existait un test de détection de l’EPO recombinante et les sportifs n’ont pas été assez stupides pour se doper en masse comme en 1998 à l’époque où ils ne craignaient rien. A Sydney, le CIO avait placé parmi les prélèvements un échantillon « piège » pour nous tester mais nous l’avons détecté. Mais sinon, nous n’avons pas sorti de positifs à l’EPO aux Jeux ou sur le Tour 2001.

Comment a évolué votre méthode de détection au fil des ans ?

Il y a eu des perfectionnements techniques, les images sont devenues de plus en plus précises. Nous avons aussi peaufiné nos interprétations, notamment en cas d’effort intense du sportif. On s’est aussi aperçu que l’EPO contenue dans les échantillons pouvait rapidement se dégrader si l’on ne prenait pas certaines précautions pour leur conservation. C’est pour cette raison qu’ont été mises en place des mesures de congélation pour le stockage et le transport des échantillons.

La recherche scientifique sur l’EPO s’est poursuivie après votre départ en retraite en 2014 et l’équipe du département biologique du laboratoire de Châtenay-Malabry, menée par Alexandre Marchand et Laurent Martin, continue sans cesse d’affiner sa détection pour s’adapter notamment aux nouvelles EPO qui sont mises sur le marché. Les EPO de synthèse d’aujourd’hui sont-elles comparables à celles des années 1990/2000 ?

Le nombre d’EPO recombinantes a explosé. Les brevets des premières EPO recombinantes créées dans les années 1980 sont tombés dans le domaine public et de nombreux laboratoires ont produit à leur tour de nouvelles EPO. Mais le laboratoire français suit le mouvement et il est toujours en pointe au niveau mondial sur la détection de l’EPO.

L’EPO de synthèse est un produit dopant vieux de 35 ans et pourtant on en retrouve toujours aujourd’hui dans les analyses de contrôles antidopage. Comment l’expliquez-vous ?

C’est un médicament qui reste très efficace pour produire des globules rouges, même à petites pauses, et donc pour les sports d’endurance. Par contre, les sportifs ont appris à moduler leur utilisation. Ils savent quand arrêter la prise avant une compétition pour échapper à un contrôle direct. C’est pour cette raison qu’on a développé en parallèle la détection indirecte avec le passeport hématologique.

Quel est votre regard sur le laboratoire antidopage et sur l’AFLD qui fête ses 15 ans cette année ?

Je l’ai adoré ce laboratoire ! Il m’a permis de vivre des expériences palpitantes et même un peu stressantes, et pas seulement d’un point de vue scientifique. On pourrait en tirer un feuilleton avec de nombreux épisodes chargés en émotion comme ce contrat passé pour faire exploser le laboratoire ou encore le trafic d’un échantillon pendant une contre-expertise. Le laboratoire est devenu le département des analyses de l’AFLD à sa création en 2006. On a pu avoir au début l’impression d’être « phagocyté » par une agence qui est arrivée après nous et puis on s’y est fait et on y a trouvé des avantages, notamment pour l’achat de matériel supplémentaire. Nous avons formé un couple efficace* ! »

*Le 1er janvier 2022, le laboratoire d’analyse de Châtenay-Malabry va être séparé juridiquement de l’Agence française de lutte contre le dopage, conformément aux exigences de l’Agence mondiale antidopage, pour être rattaché à l’université Paris-Saclay. Le laboratoire emménagera sur le plateau de Saclay en 2023.

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L’AFLD dément les fausses informations liées aux rémunérations de ses cadres

Depuis plusieurs jours, des reprises de presse font état de rémunérations qui seraient perçues par plusieurs directrices et directeurs de l’Agence. Ces informations sont fausses. Elles se fondent sur un rapport provisoire de la Cour des comptes qui contenait des informations inexactes qui ont été corrigées dans la version définitive. D’ailleurs, la Cour ne formule finalement, dans ce rapport définitif, aucune critique sur la politique salariale de l’Agence.

L’Agence déplore d’autant plus ces informations inexactes qu’elles nourrissent des attaques personnelles et nominatives, en décalage avec les qualités professionnelles et l’expérience reconnue de celles et ceux qui en sont la cible.

Le référé de la Cour des comptes publié le 16 juin dernier sur la politique antidopage conduite par l’Agence et les autres acteurs évoque des sujets autrement plus intéressants. L’Agence n’esquivera jamais le débat lorsqu’il s’agit de parler des questions de fond et se tient à la disposition de tous les acteurs de la lutte antidopage pour améliorer encore davantage la défense du sport propre.

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Dominique Laurent : “la Cour des comptes valide la transformation en cours de l’AFLD”

« La Cour des comptes a rendu public, ce mercredi matin, ses conclusions pour renforcer la lutte contre le dopage en vue des Jeux olympiques et paralympiques en France en 2024. Elles sont le fruit d’un contrôle portant sur les années 2014 à 2019 et comportent des recommandations qui, pour l’essentiel, ont déjà été mises en œuvre. Elle nous encourage donc dans la poursuite de la transformation de l’Agence.

Des échos de presse ont fait état de données inexactes issues d’un rapport provisoire de la Cour et qui n’ont finalement pas été reprises dans la version définitive. Cette publication regrettable a alimenté des attaques personnelles reposant sur une approche partiale et partielle qui détourne de la question principale : quelle efficacité pour la politique antidopage ?

A la lecture des conclusions de la Cour, l’AFLD se reconnait pleinement dans les recommandations formulées :

  • Améliorer la compétitivité du laboratoire national
  • Mieux cibler les actions de contrôle et de prévention sur les sportifs de haut niveau
  • Rendre plus efficaces les moyens de lutte contre le dopage en facilitant la communication d’informations entre services impliqués dans la lutte contre les trafics de substances dopantes et en étendant les pouvoirs d’enquête autonomes de l’AFLD

Des investissements importants, soutenus par l’Etat, ont permis d’améliorer encore le fonctionnement du laboratoire de Châtenay-Malabry et de maintenir son niveau d’excellence en tant que laboratoire accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Il dispose d’une expertise et de compétences humaines qui lui permettent, depuis ces dernières années, de gagner progressivement des parts de marché au niveau international.

Le recentrage sur le haut-niveau en termes de contrôle et d’éducation correspond également à une exigence de l’AMA. Cette réorientation se traduit dans les faits pour l’AFLD depuis plusieurs années. En 2020, 81 % des contrôles ont ainsi porté sur des sportifs de niveau national et international alors qu’avant 2017, leur part était de l’ordre de 30 %. Cette évolution se ressent également sur les procédures disciplinaires : les violations constatées les années précédentes ont conduit en 2020 l’AFLD à infliger des sanctions à 6 sportifs de haut niveau ou professionnels sur les 77 prononcées alors que parmi les 41 procédures ouvertes en 2020,  17 portaient sur des sportifs de haut niveau ou professionnels.

Enfin, les pouvoirs d’enquête et les possibilités de coopération avec les services de l’Etat ont été renforcés par la récente ordonnance du 21 avril dernier qui est le fruit d’un intense travail législatif. Les enquêteurs de l’Agence pourront bientôt convoquer des personnes, procéder à des visites de locaux professionnels ou, avec l’autorisation d’un juge, de domicile, recourir à une identité d’emprunt ou procéder à des « coups d’achat ». La circulation de renseignements utiles sera facilitée en autorisant la communication d’informations couvertes par le secret professionnel. Il y a donc une complémentarité qui se crée entre les différents services enquêteurs (AFLD, gendarmerie, police, douanes, etc.) chargés de lutter contre le dopage. Cette évolution sera finalisée par l’adoption d’un décret en cours d’élaboration qui doit être publié cet été.

Ainsi renforcée, la lutte antidopage en France dispose désormais d’un cadre juridique à la hauteur des « enjeux éthiques et de réputation » liés au JOP de Paris 2024 qu’a évoqués la Cour. La transformation de l’Agence doit se poursuivre dans les directions souhaitées par la Cour et partagées par l’AFLD. La réussite de cette ambition repose aussi sur l’obtention des moyens suffisants pour mener à bien cette mission en faveur du sport propre. »

Dominique Laurent, présidente de l’Agence française de lutte contre le dopage

 

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Rapport d’activité 2020 : une année constructive malgré la pandémie

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) vous présente son rapport d’activité 2020. Une année marquée par la crise sanitaire au cours de laquelle l’Agence a néanmoins mené avec succès la préparation de la mise en conformité du droit français au Code mondial antidopage pour doter la lutte antidopage en France de moyens sans précédent. Retrouvez tous les chiffres clés et le lien vers la version numérique.

Une activité de contrôle préservée malgré la crise sanitaire

Garante en France de la protection de la santé des sportifs et de l’équité des compétitions au nom du sport propre, l’AFLD a pu, en 2020, mener à bien ses missions de contrôles malgré la crise sanitaire inédite qui a affecté le monde pendant de longs mois. Si le premier confinement a mis à l’arrêt la totalité des épreuves sportives, les contrôles hors compétition, bien que ralentis, ont été maintenus au prix d’une élaboration rapide -environ une semaine- des protocoles sanitaires. Comme les prélèvements en et hors compétition ont repris à un rythme soutenu à partir du mois de mai 2020, c’est finalement près de 80 % du programme annuel initial de contrôles qui a été mené à bien, soit 6  522 prélèvements réalisés par et pour l’AFLD sur les 8 000 prévus.

Les contrôles en 2020 en quelques chiffres : 

  • 6 522 prélèvements urinaires et sanguins réalisés pour l’AFLD
  • 1 089 prélèvements pour le rugby, 1 059 pour le football et 890 pour l’athlétisme, les 3 sports les plus contrôlés en 2020
  • 81 % des contrôles consacrés aux sportifs de niveau national et international (vs 60 % en 2019), dont près de 70 % hors compétition (vs 50 % en 2019)
  • 1 009 échantillons collectés pour des tiers (fédérations internationales et agences nationales antidopage)

Une réorientation des contrôles sur le haut niveau qui s’accentue

Plus des trois-quarts des contrôles ont donc porté l’an dernier sur le haut niveau, soit davantage que l’objectif fixé, principalement à cause de l’arrêt quasi général du sport amateur en France.

En réponse à la reprise des contrôles, le laboratoire a lui aussi rapidement relancé son activité d’analyse pour rechercher et identifier les substances interdites parmi les échantillons collectés par l’AFLD et par d’autres organisations antidopage. Si le nombre d’échantillons reçus a chuté à cause de la pandémie, le laboratoire a néanmoins réalisé davantage d’analyses spécialisées que l’an dernier, notamment sur l’hormone de croissance et les anabolisants.

Au total, les analyses ont identifié 43 échantillons positifs, soit 0,5 % de l’ensemble des échantillons urinaires reçus. Un taux inférieur à l’an dernier qui s’explique par l’annulation de nombreuses compétitions et par une réorientation vers les sportifs de haut niveau.

Les analyses en 2020 en quelques chiffres :

  • 9 676 échantillons analysés (82 % d’urine et 18 % de sang)
  • 6 500 échantillons pour l’AFLD et 3 176 pour des tiers (vs 13 289 au total en 2019)
  • 7 155 demandes d’analyses spécialisées (+ 8 % vs 2019)
  • 0,5 % de résultats d’analyse anormaux pour les échantillons urinaires (vs 1,1 % en 2019)
  • 15 % de positifs pour le MMA, 2,8 % pour la boxe et 2,3 % pour le rugby à XIII, les 3 sports avec le plus haut pourcentage de résultats positifs en 2020

La réorientation de la stratégie de contrôle de l’AFLD sur le haut niveau s’est également traduite au plan disciplinaire par une limitation du nombre de violations des règles antidopage constatées et donc poursuivies. Au cours de l’année 2020, l’AFLD a enregistré 41 nouveaux dossiers disciplinaires et poursuivi le traitement de 110 dossiers ouverts lors des exercices précédents.

L’activité disciplinaire 2020 en quelques chiffres : 

  • 41 dossiers ouverts entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 (vs 75 en 2019)
  • 78 % impliquaient la présence dans les échantillons du sportif de substances interdites (vs 87 % en 2019)
  • 17 % concernaient des sportifs de niveau international
  • 73 sanctions pour dopage humain prononcées par la commission des sanctions en 2020
  • cyclisme (14 cas), kick-boxing (12) et culturisme (6), les 3 sports les plus représentés pour les sanctions appliquées en 2020
  • 56 % ont entraîné une suspension de 4 ans (comme en 2019)

Une nouvelle page de l’histoire de la lutte antidopage en France

Malgré la pandémie, l’année 2020 a aussi marqué une étape décisive dans la transformation de l’AFLD pour se doter d’un arsenal plus adapté à la défense du sport propre.

L’AFLD a travaillé toute l’année à la préparation de la mise en conformité du droit français avec le Code mondial antidopage (CMA) et les standards internationaux édictés par l’Agence mondiale antidopage et applicables au 1er janvier 2021. L’objectif a été atteint puisque la loi d’habilitation et l’ordonnance correspondante ont été définitivement adoptées et publiées. L’AFLD est désormais dotée de pouvoirs renforcés et de responsabilités propres pour exercer au mieux ses missions, qu’il s’agisse de la conduite d’enquêtes ou du déploiement d’un programme d’éducation à l’antidopage.

A trois ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP) 2024, c’est une nouvelle page de l’histoire de l’AFLD et de la lutte antidopage qui s’ouvre en France. Alors que le sport reprend son souffle, l’AFLD se place plus que jamais au service du sport propre et des sportifs intègres, grâce à la mobilisation de ses équipes et à l’activation de ses nouvelles prérogatives. Cette nouvelle donne doit s’accompagner d’un financement accru du dispositif antidopage pour être pleinement à la hauteur des ambitions de la France en accueillant les JOP de Paris 2024.

Consultez l’ensemble des données du rapport d’activité 2020 de l’AFLD en ligne.

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L’AFLD lance un concours graphique pour changer d’identité visuelle

Dans le cadre de la refonte de son identité visuelle, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) lance un concours pour la création de son nouveau logo, à l’image de ses valeurs : accessibilité, équité des chances, compétition saine… Le concours est orienté vers les jeunes talents, étudiants ou professionnels, dans un contexte difficile que l’AFLD souhaite rendre créatif et utile, à sa manière et sur le terrain.

L’AFLD s’inscrit depuis quelques années dans une importante dynamique de transformation et se développe, dans tous les domaines de son activité, notamment dans la perspective de l’accueil à Paris des Jeux olympiques et paralympiques en 2024.

A l’occasion de son 15e anniversaire et pour répondre à ses nouveaux défis, l’AFLD a décidé d’entreprendre la refonte complète de son identité visuelle. L’objectif est de lui permettre d’être mieux identifiée auprès du public et des sportifs, tout en valorisant ses ambitions, ses missions et son rôle d’agence nationale.

 

Conformément à ses valeurs et à sa mission de service public, l’AFLD a souhaité intégrer une dimension participative dans ce processus de refonte en s’adressant aux jeunes créatifs, qui n’ont généralement pas accès à ce type de concours pour exprimer leurs talents. Dans un contexte inédit pour les étudiants et les jeunes actifs, l’AFLD met ainsi en jeu la création de son nouveau logo, à travers un concours destiné aux moins de 35 ans et un jury composé notamment de sportifs de haut niveau.

Le concours A vos marques se déroule en trois grandes étapes, entre mai et septembre 2021 : appel à candidatures (jusqu’au 4 juillet), phase de création (5 finalistes au plus), jury final. Chaque création est indemnisée et un prix de 7 500 euros sera alloué au lauréat qui sera accompagné, à l’issue du concours, pour finaliser le logo retenu.

Pour plus d’informations, contactez-nous à l’adresse : contact@avosmarquesafld.fr

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Lettre à l’attention des candidat(e)s à l’élection à la présidence du CNOSF

Mesdames, Messieurs,

Le 12 mai dernier, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a officialisé la liste des quatre candidats à la présidence du CNOSF pour la prochaine olympiade 2021-2024.

Dans le cadre des différentes étapes de la campagne organisée par le CNOSF, vous allez présenter vos programmes respectifs et échanger avec les présidentes et présidents de fédérations sur la façon dont vous concevez le rôle du CNOSF et du mouvement sportif ainsi que sur les propositions que vous faites au soutien de votre démarche au service du sport français.

Aussi je saisis cette occasion pour vous rappeler toute l’importance de poursuivre un engagement sans faille en matière de lutte antidopage et de protection de nos athlètes et de nos compétitions. Non seulement grâce au rôle majeur qu’ont à jouer  les acteurs du monde du sport, dont évidemment le CNOSF, mais également grâce aux évolutions toutes récentes concernant la réglementation antidopage et les nouvelles responsabilités qui en découlent pour l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et les organisations sportives.

En effet, comme vous le savez, le nouveau Code mondial antidopage (CMA) et ses nouveaux standards internationaux sont entrés en vigueur le 1er janvier 2021 et ont été intégrés en droit français par une loi d’habilitation du 22 février 2021 et une ordonnance du 21 avril 2021. Ces textes confient à l’AFLD de nouveaux pouvoirs et de nouvelles responsabilités (notamment en matière d’enquêtes et d’éducation) qui lui permettront d’être plus efficace dans sa lutte contre les tricheurs et la protection des sportifs propres. Cette ordonnance sera complétée dans un bref délai par des textes règlementaires d’application et des délibérations de l’Agence qui viendront la préciser.

Parmi les avancées importantes, je tiens à souligner la nouvelle approche de l’Agence mondiale antidopage (AMA) plus complète et plus globale, insistant fortement sur l’éducation et la prévention auprès des sportifs et de leur entourage. Cela s’est formalisé par l’édiction d’un nouveau Standard international pour l’éducation (SIE) :

  • Qui part du postulat que le premier contact d’un sportif avec la lutte antidopage doit s’effectuer par des actions d’éducation plutôt qu’au moment d’un contrôle ;
  • Qui fait de chaque organisation nationale antidopage (comme l’AFLD) la seule « autorité responsable du programme national d’éducation à l’antidopage » dans son pays.

Dans ce nouveau cadre, qui a été intégré en droit français, et avec l’ensemble de ses partenaires (dont le CNOSF), l’Agence doit ainsi définir un plan d’éducation (qui sera évalué chaque année par l’AMA), renforcer les coopérations avec les fédérations et les référents antidopage qu’elles ont désignés, former et certifier des éducateurs et animer leur réseau afin de structurer et d’harmoniser de façon durable une démarche éducative à l’antidopage. L’Agence compte ici pleinement sur le CNOSF et ses équipes pour s’investir dans ce nouvel axe stratégique et accompagner les fédérations dans leur plan de prévention ainsi que les différentes délégations olympiques participant aux Jeux.

En parallèle de l’évolution des législations des différents Etats, des mesures de transposition de ces normes internationales doivent également être prises par les signataires du CMA, dont les Comités nationaux olympiques et paralympiques. C’est la raison pour laquelle, à partir des « Règles modèles 2021 de l’AMA pour les comités nationaux olympiques », des premiers échanges ont eu lieu entre mes équipes et celles du CNOSF et seront amenés à se poursuivre dans les prochaines semaines.

Pour conclure, vous l’avez compris, nous sommes convaincus que la question du dopage doit faire partie des sujets majeurs qui trouveront leur place dans vos programmes respectifs pour le Comité National Olympique et Sportif Français. Je crois à la relation partenariale très forte qui unit et doit continuer d’unir l’AFLD et le CNOSF, et je suis certaine que vous ferez tout votre possible pour défendre haut et fort un sport propre, un sport éthique, un sport responsable qui permette de se respecter soi-même et de respecter l’autre, de protéger la santé des athlètes ainsi que l’intégrité de nos compétitions.

Je vous en remercie et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’assurance de ma considération distinguée.

Dominique LAURENT
Présidente de l’AFLD

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Notre plan d’éducation pour un sport propre se construit avec l’ensemble des partenaires

L’AFLD a réuni à nouveau par visioconférence le groupe de travail technique chargé d’accompagner la mise en œuvre de son plan d’éducation aux valeurs du sport propre.

Ce groupe de travail rassemble de nombreux partenaires du sport français parmi lesquels le ministère chargé des Sports, l’Agence nationale du sport, le CNOSF (Comité national olympique et sportif français), le CPSF (Comité paralympique et sportif français), le COJOP Paris 2024, l’ANLSP (Association nationale des ligues de sport professionnel), l’ASDTN (Association des directeurs techniques nationaux), l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), des représentants des sportifs, des représentants des CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive), des AMPD (Antennes médicales de prévention du dopage), de la FNASS (Fédération nationale des associations et syndicats de sportifs), de la FEP (Fédération des entraineurs professionnels) et plusieurs fédérations sportives parmi lesquelles l’athlétisme, le cyclisme, le football, le golf, le rugby, le tennis et le triathlon.

Le plan d’éducation pour un sport propre s’adressera à l’ensemble des sportifs, ainsi qu’à leur personnel d’encadrement (entraîneurs, cadres techniques, parents, médecins, agents, etc.).

Les actions d’information, de sensibilisation et d’éducation seront dispensées sur le terrain par des éducateurs qui seront formés et agréés par l’AFLD.

En parallèle, chaque organisation sportive désignera en son sein, si ce n’est pas encore le cas, un(e) référent(e) antidopage. Principal interlocuteur sur ces questions pour l’AFLD, le ministère chargé des Sports, le CNOSF et sa Fédération internationale, le référent sera notamment chargé de coordonner la mise en œuvre du plan fédéral de prévention du dopage et d’évaluer chaque année la portée et l’efficacité des actions de prévention et d’éducation.

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Devenez agent de contrôle du dopage vacataire !

Vous souhaitez vous engager au service d’un sport propre en réalisant ponctuellement des contrôles antidopage ? Devenez agent de contrôle du dopage vacataire et rejoignez l’AFLD pour des missions rémunérées ! La prochaine session de formation aura lieu à Paris les 12 et 13 juin prochain.

La formation est gratuite et ouverte à toute personne âgée de plus de 18 ans et de moins de 70 ans qui satisfait l’une des conditions suivantes :

-être titulaire d’un diplôme de docteur en médecine, de masseur kinésithérapeute, de sage-femme ou d’infirmier

-être titulaire d’un diplôme de technicien de laboratoire

-avoir exercé pendant au moins deux ans des fonctions d’officier de police judiciaire

Si vous êtes intéressé(e), envoyez votre candidature à controles@afld.fr au plus tard le 15 mai 2021.

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Première rencontre entre l’AFLD et Rugby World Cup France 2023

Dominique Laurent, la présidente de l’AFLD, a reçu ce mercredi Claude Atcher, le directeur général du comité d’organisation de la prochaine Coupe du monde de rugby qui aura lieu en France en 2023.

Des échanges fructueux qui ont permis de préciser le rôle et les responsabilités de chacun pour les contrôles, la logistique et les analyses au cours de la compétition. Les discussions ont aussi porté sur des actions innovantes de sensibilisation aux valeurs du rugby propre, notamment auprès des jeunes sportifs français en amont de la Coupe du monde. Plusieurs pistes de collaboration dans tous ces domaines ont été explorées et les contacts vont se poursuivre afin que cette grande fête du rugby soit exemplaire.

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Des pouvoirs renforcés pour une lutte antidopage plus efficace

En adoptant mercredi dernier en Conseil des ministres l’ordonnance de mise en conformité du droit français avec le nouveau Code mondial antidopage, le Gouvernement a doté l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) de compétences inédites pour défendre un sport propre. Jamais depuis sa création en 2006, l’Agence n’a bénéficié de pouvoirs aussi larges pour exercer ses missions de prévention mais aussi de lutte antidopage. Des atouts supplémentaires qui sont désormais inscrits officiellement dans le code du sport, en application du nouveau Code mondial antidopage qui s’applique aux sportifs du monde entier depuis le 1er janvier dernier.

L’AFLD partage la philosophie du standard international pour l’éducation sur le primat de la prévention : le premier contact d’un sportif avec la lutte antidopage doit s’effectuer par des actions d’éducation plutôt qu’au moment d’un contrôle. En désignant l’AFLD comme l’autorité nationale de référence en matière d’éducation à l’antidopage, l’ordonnance renforce les droits et les devoirs de l’AFLD dans la diffusion des valeurs éthiques auprès des sportifs. L’Agence devra définir un plan d’éducation, nouer des partenariats avec les fédérations, former des éducateurs et animer leur réseau pour défendre des compétitions intègres. Ces actions s’inséreront dans le cadre du plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes du ministère chargé des Sports. Les actions éducatives de l’AFLD, comme celles des autres organisations nationales antidopage, seront dorénavant évaluées régulièrement par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pour être efficace, une politique antidopage doit aussi être dissuasive. L’ordonnance dote l’AFLD de pouvoirs d’enquête sans précédent. A l’instar d’autres autorités indépendantes de contrôle comme l’Autorité des marchés financiers ou l’Autorité de la concurrence, l’AFLD pourra désormais convoquer des personnes en vue de leur audition, mener des perquisitions ou encore utiliser des noms d’emprunt sur Internet pour remonter les filières de produits interdits. Un arsenal nouveau qui permettra aux enquêteurs de mieux instruire les nombreuses violations des règles antidopage (usage de substances interdites, trafic de produits dopants, falsification d’un résultat, complicité de pratiques dopantes, menace envers un lanceur l’alerte, etc.).

Enfin, l’ordonnance acte la séparation administrative entre l’AFLD et le laboratoire antidopage, son actuel département des analyses situé à Chatenay-Malabry et qui sera rattaché d’ici le 1er janvier 2022 à l’Université de Paris-Saclay. Le transfert de ce laboratoire, accrédité par l’AMA, favorisera les collaborations scientifiques avec la communauté universitaire pour accroître encore sa reconnaissance internationale. Il s’agit là aussi d’une évolution inscrite dans le nouveau Code mondial antidopage et à laquelle la France doit se conformer dans un souci d’harmonisation entre les organisations nationales antidopage.

« C’est avec satisfaction, émotion et fierté que j’accueille la publication au Journal officiel de cette ordonnance, déclare Dominique Laurent, présidente de l’AFLD. Voilà le couronnement de dix-huit mois d’un travail intense mené au sein de l’Agence, en lien étroit avec le ministère chargé des sports et en concertation permanente avec l’AMA. Dix-huit mois auront été nécessaires pour obtenir le vote de la loi d’habilitation du 23 février 2021 et pour transposer la nouvelle version du Code mondial antidopage et des nouveaux standards internationaux adoptés par l’AMA à Katowice (Pologne) en novembre 2019. Jamais la mise en conformité par la France et l’AFLD n’a été aussi aboutie. Cette démarche permet à notre pays de répondre aux principes d’harmonisation des règles au plan mondial et au principe d’équité de traitement entre les sportifs du monde entier. L’ordonnance confie à l’Agence de nouveaux pouvoirs et de nouvelles responsabilités qui lui permettront d’être plus efficace dans sa lutte contre les tricheurs et la protection des sportifs propres. Cette ordonnance sera complétée dans un bref délai par des textes règlementaires d’application et des délibérations de l’Agence qui viendront la préciser. »

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Nomination de M. Jérémy Roubin au poste de Secrétaire général de l’AFLD

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est heureuse d’annoncer l’arrivée de M. Jérémy Roubin au poste de Secrétaire général à compter du 1er avril 2021. Administrateur du Sénat, M. Roubin a été successivement affecté auprès de la commission des lois et du secrétariat général du Sénat auprès desquels il a acquis une expérience approfondie des questions juridiques, institutionnelles et déontologiques.

Il remplace M. Mathieu Teoran, en poste depuis 2015, qui est appelé à prendre de nouvelles fonctions au sein du Sénat. Au terme de plusieurs années de collaboration fructueuse, la présidente de l’Agence salue ses qualités professionnelles reconnues et sa forte implication au service de l’antidopage français. M. Teoran continuera à faire bénéficier l’AFLD de son expérience comme conseiller de la présidente.

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Les dirigeants des ONAD gardent l’espoir d’une réforme significative de la gouvernance de l’AMA

Intéressés par les activités du groupe de travail sur les réformes de la gouvernance de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et désireux de voir le processus se poursuivre, les dirigeants des organisations nationales antidopage (ONAD) se sont récemment réunis lors d’une réunion virtuelle.

Depuis la publication de la déclaration de Copenhague en août 2016, les dirigeants des ONAD ont suivi avec grand intérêt les processus de réforme de la gouvernance de l’AMA. Les dirigeants des ONAD ont apporté des propositions constructives fondées sur les principes d’indépendance, d’implication des principales parties prenantes – en particulier les athlètes – de transparence et d’abandon des conflits d’intérêts.

Retrouvez la suite du communiqué en anglais en suivant ce lien.

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Adoption à l’unanimité par le Sénat du projet de loi visant à transposer le code mondial antidopage 2021

L’AFLD se réjouit du vote à l’unanimité par le Sénat du projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre les mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour assurer la conformité du droit interne aux principes du code mondial antidopage et renforcer l’efficacité de la lutte contre le dopage.

Un projet d’ordonnance, en cours d’élaboration, sera présenté au Conseil des ministres dans les prochaines semaines.

 

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Une Semaine Olympique et Paralympique 2021 riche en échange et partage

Education et prévention étaient les maîtres mots des actions de l’AFLD dans le cadre de la Semaine Olympique et Paralympique (SOP) 2021. Deux interventions ont été conduites pour continuer de sensibiliser le milieu scolaire.

Ce mercredi 3 février, l’Agence française de lutte contre le dopage, représentée par sa Présidente et son département Communication et Prévention, s’est rendue au collège Buffon et a mené une intervention de sensibilisation auprès de deux classes d’élèves de cinquième et quatrième.

Grâce à la présence de Gévrise Emane, membre du Comité des Sportifs de l’Agence et représentante de l’INSEP, d’un agent de contrôle du dopage, de Damien Combredet, représentant du Comité d’Organisation des Jeux Olympique de 2024 et de l’équipe éducative du collège Buffon, un véritable moment d’échanges s’est tenu autour notamment du passé de sportive de haut niveau de Gévrise, tout en sensibilisant les élèves présents aux sujets relatifs à la lutte contre le dopage.

La deuxième intervention a eu lieu le jeudi 4 février avec la participation de l’AFLD à un webinaire organisé par l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) et plus de 100 de leurs directeurs régionaux et départementaux. 

Ces échanges constructifs et instructifs sont un premier pas dans l’éducation et la prévention du public scolaire sur le sujet du dopage et vont permettre l’organisation de futures actions de sensibilisation.

Ces interventions ancrent progressivement l’action de prévention et d’éducation menée par l’AFLD auprès de différents publics et l’Agence entend poursuivre ces initiatives avec les jeunes sportifs mais aussi auprès des sportifs de haut niveau et de leur entourage.

 

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Entrée en vigueur du règlement disciplinaire international au 1er janvier 2021

Le Collège de l’AFLD a adopté, le 17 décembre 2020, le nouveau règlement disciplinaire de l’Agence applicable aux violations des règles antidopage commises par des sportifs de niveau international ou à l’occasion d’une manifestation sportive internationale.

Ce règlement, pris conformément aux dispositions du 16° du I de l’article L. 232-5 du code du sport, entre en vigueur le 1er janvier 2021 et peut être consulté en cliquant ci-dessous :

La délibération du Collège de l’AFLD, suivie du nouveau règlement disciplinaire de l’Agence applicable aux violations des règles antidopage commises par des sportifs de niveau international ou à l’occasion d’une manifestation sportive internationale

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Publication du décret transposant la liste des substances et méthodes interdites pour 2021

Le décret n° 2020-1722 du 28 décembre 2020 portant publication de l’amendement à l’annexe I de la convention internationale contre le dopage dans le sport, adopté à Paris le 15 novembre 2020, a été publié au Journal Officiel du 30 décembre 2020.

Ce texte transpose en droit français la liste des substances et méthodes interdites définie par l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui entre en vigueur le 1er janvier 2021.

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L’AFLD a adopté son budget et son programme annuel de contrôle pour 2021

Paris, le 17 décembre 2020 – Au regard de la pandémie liée à la COVID-19, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) s’est organisée et adaptée afin de maintenir et développer ses activités durant l’année 2020. Résolument orientée vers les prochaines échéances olympiques, elle poursuit en 2021, notamment par son budget et son programme annuel de contrôle (PAC), les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixés pour renforcer l’efficacité du dispositif antidopage français.

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Promulgation du « Rodchenkov Act » : l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) réaffirme son attachement à une approche multilatérale de la lutte contre le dopage

Paris, le 10 décembre 2020

 Le « Rodchenkov Act », promulgué récemment par le Président des Etats-Unis, permet à la justice américaine de poursuivre, par la voie de l’extraterritorialité, certaines infractions en lien avec le  dopage mettant en cause des intérêts américains, même si elles ont été commises à l’étranger par des ressortissants d’autres pays.

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Des groupes de sportifs et des dirigeants d’organisations antidopage nationales s’unissent pour réclamer de nouvelles réformes de l’AMA

Paris, le 12 novembre 2020 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) diffuse la déclaration commune suivante (en anglais seulement) des groupes de sportifs et des dirigeants d’organisations antidopage nationales, établie à l’issue d’une réunion tenue la semaine dernière en visioconférence.

 


 

11 November 2020: Athlete representatives from 14 countries join forces with 14 leading National Anti-Doping Organizations (NADOs) to collectively call on meaningful reform at the World Anti-Doping Agency (WADA).  As individual organizations, we have repeatedly submitted formal proposals for change. Now we speak collectively to elevate our call for more independence, transparency, and accountability at WADA. And we reaffirm the need to strengthen human rights and eliminate conflicts of interest in the anti-doping system.

WADA’s major stakeholders unite to call yet again for substantive change and meaningful reform at WADA. Athletes bear all of the anti-doping testing, and National Anti-Doping Organizations carry out a majority of it, yet neither are properly represented in WADA’s governance nor the review of it. While WADA says its priority is in engaging and empowering athletes, the Agency still does not give them the place they deserve.

We all will benefit from a stronger and more effective WADA that builds trust with athletes and effectively carries out its mission. WADA’s standing can only be improved through meaningful reforms that embrace both independent athlete representatives and NADOs as essential components of global anti-doping governance.

ENDS

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This Media Statement is released by the following Athlete Groups and National Anti-Doping Leaders.

Athlete Groups: Canada (AthletesCAN), Athletics Association, Austria, Australia (Sport Integrity Australia Athlete Advisory Group), Denmark (NOC Athlete Committee), France (AFLD Athlete Committee), Athleten Deutschland, Global Athlete, Ireland (NOC Athlete Committee), Netherlands (NOC Athlete Committee), Norway (NOC Athlete Committee), UK (British Athletes Commission), UK (UKAD Athletes Commission) and USA (United States Olympic and Paralympic Committee Athletes Advisory Council).

National Anti-Doping Organizations: Australia, Austria, Canada, Denmark, Finland, France, Germany, Ireland, Latvia, Netherlands, New Zealand, Norway, UK and USA

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Point sur l’activité de contrôles

Lors de sa réunion de ce jour, le Collège de l’AFLD a fait le point sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur l’activité de contrôle antidopage. A cette occasion, il a formellement actualisé le programme annuel de contrôles adopté en décembre 2019, après avoir validé lors de ses séances précédentes, tenues tout au long de la crise, les adaptations rendues nécessaires par l’évolution de la situation.

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Communiqué : Précisions de l’AFLD au sujet d’une sanction prononcée en octobre 2019 à l’encontre d’un joueur de rugby

Le 18 août 2020, la Fédération française de rugby (FFR) a communiqué par voie de presse au sujet d’un joueur du club Valence Romans Drôme Rugby (VRDR) qui aurait pris part à plusieurs rencontres de Pro D2 alors qu’il était sous le coup d’une interdiction prononcée par la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Ce jour, le VRDR a diffusé, à son tour, un communiqué de presse sur cette affaire.

Eu égard aux fausses informations relayées par ces communiqués, l’AFLD souhaite apporter les précisions suivantes :

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L’AFLD publie son rapport d’activité 2019

Paris, le 17 juin 2020 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a présenté aujourd’hui son rapport d’activité 2019. Une année clé pour l’Agence, placée sous le signe du dialogue, des partenariats et des compétences, au service du sport et des sportifs.

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L’AMA propose une série de webinaires aux sportifs

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé, dans un communiqué publié le 11 juin 2020, l’organisation d’une série de webinaires à destination des sportifs.

Le premier de cette série s’intitulera « Covid-19 and Clean sport » (La COVID-19 et le sport propre) et aura lieu le vendredi 3 juillet prochain à 15h00 (CET).

L’AFLD encourage vivement les sportifs à suivre ce webinaire qui traitera de l’impact de la Covid-19 sur l’organisation des contrôles antidopage.

Pour plus de renseignements et pour vous y inscrire, nous vous invitons à consulter le site Web de l’AMA.

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L’AMA publie la mise à jour du document « COVID-19 : Questions-Réponses pour les sportifs »

L’Agence mondiale antidopage a annoncé, dans un communiqué publié le 25 mai 2020, la mise à jour du document COVID-19 : Questions-Réponses pour les sportifs.

Les thèmes qui y sont traités sont les suivants (extraits du communiqué de l’AMA) :

  • Les contrôles durant la pandémie
  • La réduction des risques de contraction et de transmission du virus
  • La communication des informations sur la localisation
  • La validation d’autorisations d’usage à des fins thérapeutiques
  • Le maintien de l’intégrité du système antidopage
  • Le refus de se conformer aux contrôles durant cette période
  • La confiance dans le système antidopage

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à télécharger ce document sur le site Web de l’AMA.

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Activités de l’AFLD – Mise à jour sur la situation liée au COVID-19

L’AFLD vous informe de la reprise des activités d’analyses du laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry. Ses équipes pourront donc analyser les échantillons prélevés ces dernières semaines.

L’activité de contrôle, au même titre que le travail d’enquête et de renseignement, a en effet été maintenue pendant la période de confinement, ce dont l’Agence se félicite. Concernant la procédure de contrôle, l’AFLD a d’ailleurs mis en place des mesures particulières liées au COVID-19. Elle invite les sportifs à en prendre connaissance dès que possible.

Par ailleurs, les agents du siège de l’Agence réintègrent progressivement les bureaux de la rue Auber, qui ne sont toujours pas accessibles au public. Comme elles l’ont été pendant ces deux derniers mois, ses équipes restent mobilisées et joignables par mail ou téléphone.

Pour ce faire, vous êtes invités à consulter la page CONTACTS sur laquelle vous trouverez le formulaire de contact et les numéros de téléphone utiles pour joindre les services de l’Agence.

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Communiqué sur la situation relative au coronavirus COVID-19

Paris, le 19 mars 2020 – Dans un contexte d’annulation des manifestations sportives et conformément aux consignes gouvernementales, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a revu les conditions de son activité afin de contribuer pleinement à la lutte contre l’épidémie de coronavirus COVID-19.

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L’AFLD reste joignable !

L’AFLD participe à l’effort collectif qui permettra de freiner la propagation du coronavirus Covid-19. En conséquence, l’Agence a mis en place le travail à distance pour son personnel afin de limiter les contacts et les trajets de chacun.

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Actualité juridique

Le Conseil d’Etat, par deux décisions distinctes, du 28 février 2020, a rejeté les demandes de référé n° 433886 et nos 429646 et 431499.

Elles sont accessibles sur le site internet du Conseil d’Etat.

Ces décisions sont importantes car elles précisent la jurisprudence du Conseil d’Etat relative à la suspension provisoire de sportifs suspects de violation des règles antidopage.

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Publication du décret transposant la liste des substances et méthodes interdites pour 2020

Le décret n°2019-1367 du 16 décembre 2019 portant publication de l’amendement à l’annexe I de la convention internationale contre le dopage dans le sport, adopté à Paris le 15 novembre 2019 a été publié au Journal Officiel du 18 décembre 2019.

Ce texte transpose en droit français la liste des substances et méthodes interdites définie par l’Agence mondiale antidopage qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020.

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Propositions de sanctions émises par le Comité de révision de la conformité de l’AMA (CRC) à l’encontre la Russie

Après la découverte d’un grand nombre de preuves du détournement de données par la Russie, l’iNADO (institut des organisations nationales antidopage), par une déclaration en date du 5 décembre 2019, a soutenu la recommandation du CRC (Comité de vérification de la conformité) de l’AMA de déclarer l’Agence russe antidopage (RUSADA) non conforme au Code mondial antidopage.

Il ressort des éléments de preuve que la Russie se serait rendue à nouveau coupable de manipulation de données, de corruption et de fabrication de preuves.

L’Agence française de lutte contre le dopage appuie cette déclaration.

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Athlete Central maintenant disponible !

L’Agence mondiale antidopage a annoncé, dans un communiqué publié le 27 novembre 2019, que l’application Athlete Central était désormais disponible en téléchargement dans l’Apple store et sur Google play et prête à être utilisée par les sportifs.

L’Agence française de lutte contre le dopage a eu l’opportunité de participer ces derniers mois à la phase de test de ce nouvel outil et a ainsi pu constater l’amélioration considérable qu’il apportera, au quotidien, aux sportifs soumis aux obligations de localisation.

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Déclaration de la Présidente de l’AFLD

En réponse à l’article paru dans l’Equipe du 18 novembre 2019, Mme Dominique LAURENT a fait la déclaration suivante à propos de la relocalisation du laboratoire et des relations avec la Région :

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L’AFLD soutient les résolutions prises lors de la 5e Conférence mondiale sur le dopage dans le sport

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a participé à la 5e Conférence mondiale sur le dopage dans le sport qui se tenait à Katowice, en Pologne, du 5 au 7 novembre 2019.

L’AFLD salue l’adoption par le Conseil de fondation et le Comité exécutif de l’AMA de nouvelles règles antidopage, au bénéfice des sportifs propres. Les versions révisées du code mondial antidopage et des standards internationaux, dont deux nouveaux standards sur la gestion des résultats et l’éducation, entreront en vigueur le 1er janvier 2021.

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L’Agence mondiale antidopage (AMA) finance deux projets de recherche du laboratoire antidopage de Chatenay-Malabry, portant sur l’intelligence artificielle et la détection de la transfusion sanguine homologue.

L’Agence mondiale antidopage en partenariat avec le Fonds de recherche du Québec (FRQ), a annoncé le 21 octobre dernier le financement de plusieurs projets de recherche relatifs aux applications possibles de l’Intelligence Artificielle (IA) en matière de détection du dopage.

L’un des projets retenu est conduit par « Dataperformers », une entreprise fondée à Montréal en 2013 en partenariat avec le laboratoire antidopage français de Chatenay-Malabry, actuel département des analyses de l’AFLD.

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L’AMA publie la liste des substances et méthodes interdites 2020

L’Agence mondiale antidopage a annoncé, le 30 septembre 2019, la publication de la liste des substances et méthodes interdites qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020.

La liste est un des six Standards internationaux que tous les signataires du Code mondial antidopage sont tenus de respecter. Elle énumère les substances et les méthodes qui sont interdites en compétition et hors compétition, de même que les substances qui sont interdites dans certains sports.

Elle sera traduite en droit français, par décret, dans le courant du mois de décembre 2019.


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Décès du Dr Mégret

L’AFLD a appris avec tristesse le décès du Docteur Armand Mégret. Elle salue l’engagement qui a été le sien en faveur de la protection de la santé des sportifs.

La Présidente de l’AFLD, Madame Dominique LAURENT, les membres du Collège ainsi que le personnel de l’Agence souhaitent exprimer leurs sincères condoléances à la famille du Docteur Mégret et à ses proches.

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L’AFLD nomme Magnus Ericsson Directeur du laboratoire antidopage français

L’AFLD est heureuse d’annoncer l’arrivée de Magnus Ericsson au poste de Directeur du Département des Analyses de l’Agence. Il succédera à Michel Audran, en poste depuis janvier 2017 et dont le départ à la retraite était prévu. Magnus Ericsson prendra ses fonctions dès le 2 septembre prochain.

Le département des analyses de l’AFLD est l’un des 31 laboratoires antidopage accrédités par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Il a pour mission de procéder aux analyses antidopage dans le sport pour le compte de l’AFLD ou de toute organisation antidopage qui le sollicite. Il est le seul laboratoire français à s’y consacrer.

Fort de plus de 15 ans d’expérience, Magnus Ericsson a assuré depuis 2012 la direction du laboratoire de contrôle antidopage accrédité par l’AMA et rattaché à l’hôpital universitaire Karolinska, en Suède.

Magnus Ericsson est titulaire d’un doctorat en Chimie Analytique de l’Université de Stockholm et membre du Conseil de l’Association mondiale des scientifiques de l’antidopage (WAADS). Chercheur, il a publié de nombreuses études sur le passeport biologique des athlètes ou la détection de substances interdites.

Il aura notamment pour mission de préparer le laboratoire pour les grandes compétitions sportives à venir en France (la Coupe du monde de rugby à XV 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques de 2024) sur les plans logistique, technique, scientifique et humain.

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Publication du décret de nomination de membres du collège de l’Agence française de lutte contre le dopage de l’AFLD

Par décret du Président de la République en date du 21 août 2019, sont nommés membres du collège de l’Agence française de lutte contre le dopage :

1. Au titre des membres des juridictions administrative et judiciaire : M. Patrick SASSOUST, avocat général près la Cour de cassation, désigné par le premier président de la Cour de cassation.

2. Au titre des personnalités compétentes dans les domaines de la pharmacologie, de la toxicologie et de la médecine du sport : Mme Laurence LABAT, pharmacienne, maître de conférences-praticienne hospitalière, désignée par la présidente de l’Académie nationale de pharmacie.

3. Au titre des personnalités qualifiées dans le domaine du sport :  M. Paul-André TRAMIER, administrateur du Comité national olympique et sportif français, désigné par son président.

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L’AFLD publie une mise au point sur la ratification de l’ordonnance du 19 décembre 2018 et sur la réforme du système antidopage français

À la suite de la publication de plusieurs articles de presse comportant des informations et des interprétations erronées, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) souhaite apporter quelques mises au point.

En ce qui concerne la réforme du système antidopage français :

  • Le système antidopage français n’était plus conforme au Code mondial antidopage et aux engagements internationaux de la France, s’agissant en particulier du rôle des fédérations sportives et des agents du ministère des sports – les conseillers interrégionaux antidopage (CIRAD). Dans le cadre de l’audit réalisé il y a plus d’un an, l’Agence mondiale antidopage (AMA) n’a fait que rappeler un principe fondamental : au niveau national, la lutte contre le dopage doit être menée indépendamment des autorités politiques et sportives. La gestion décentralisée des contrôles directement par les CIRAD contrevenait à ce principe.
  • Ce mode de gestion nuisait également au bon suivi des sportifs de haut niveau. Les violations des règles antidopage mises en évidence dans ce cadre concernaient essentiellement le grand public ou des disciplines peu représentatives au sein du sport français. Le contrôle de ces pratiquants, souvent moins au fait des règles antidopage, était réalisé selon un système de « quota » territorial, au détriment d’un suivi cohérent et systématique des sportifs de niveau national ou international. Les autres Etats et l’AMA étaient en droit d’attendre mieux de la France s’agissant du contrôle de son élite sportive, qui a vocation à s’engager dans des compétitions internationales.
  • Le renforcement de l’indépendance de l’AFLD et la rationalisation de son programme de contrôle, grâce à la réforme intervenue le 1er mars dernier, étaient nécessaires et utiles, mais imposent que certaines situations individuelles et habitudes évoluent.
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L’AFLD annonce la création d’un Département des enquêtes et du renseignement

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) annonce la création d’un Département des enquêtes et du renseignement, ainsi que la prochaine nomination de Monsieur Damien Ressiot comme directeur de ce nouveau département.

L’efficacité de la lutte contre le dopage repose de manière croissante sur la collecte de renseignements et la conduite d’enquêtes, qui permettent de mieux cibler les contrôles mais également de mettre en évidence des violations non analytiques des règles antidopage (détention, administration, incitation, trafic, soustraction, etc.).

A ce titre, le Code mondial antidopage et le Standard pour les contrôles et les enquêtes exigent que toute organisation antidopage soit en mesure :

  • d’une part, d’obtenir, d’évaluer et de traiter les renseignements obtenus de toutes les sources disponibles et de les utiliser pour mieux cibler les contrôles qu’elle réalise ;
  • d’autre part, de mener des enquêtes de manière efficace, cadrée et confidentielle permettant, le cas échéant, d’engager des poursuites à l’encontre du sportif ou de son entourage pour une violation alléguée des règles antidopage.

Depuis plusieurs années, l’AFLD développe avec succès cette démarche au sein de son département des contrôles, qui comporte un officier de gendarmerie mis à disposition et un fonctionnaire de police en détachement.

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Rappel au sujet des AUT et de la suppression de la raison médicale dûment justifiée

A compter du 1er juillet 2019, les sportifs, quel que soit leur niveau (national, international ou autre), leur statut ou leur palmarès, ne pourront plus se prévaloir de la raison médicale dûment justifiée (RMDJ) dans le cadre d’une procédure disciplinaire pour justifier la présence dans leur échantillon prélevé à l’occasion d’un contrôle antidopage, l’usage ou la tentative d’usage, la possession, l’administration ou la tentative d’administration des substances ou méthodes interdites.

La seule présentation d’un certificat médical et d’une ordonnance ne suffiront pas pour exonérer le sportif de sa responsabilité et lui éviter une sanction.

Seule une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), qu’elle soit rétroactive ou non, permettra au sportif de ne pas être sanctionné.

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Réunion à l’AFLD sur la prévention avec Anti-Doping Norway (ADNO)

Les 17 et 18 juin derniers, l’AFLD a reçu au sein de ses locaux ses collègues homologues norvégiens d’Anti-Doping Norway (ADNO) pour une réunion de travail sur la prévention et l’éducation antidopage.

Fredrik Lauritzen, directeur du département en charge de la prévention et de la santé publique, et Linda Olsen, responsable du programme « clean sport » d’ADNO, ont dressé un panorama complet des actions menées en Norvège et des outils développés à destination des sportifs des fédérations et de leur entourage, mais également auprès du grand public, notamment des professionnels des salles de remise en forme.

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L’AGENCE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE PUBLIE SON RAPPORT D’ACTIVITE 2018

Paris, le 13 juin 2018 –L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a présenté aujourd’hui son rapport d’activité 2018. Le rapport souligne une année de transformations marquée par la mise en conformité au Code mondial antidopage, la réforme de la stratégie des contrôles et la volonté toujours renouvelée de replacer les sportifs au cœur du dispositif antidopage.

« L’Agence poursuit sa logique de transformation visant à s’adapter au contexte en perpétuelle évolution dans lequel évoluent les acteurs de l’antidopage. Conformité, efficacité, dialogue et performance sont les maîtres-mots de notre activité en 2018 », souligne Dominique Laurent, présidente de l’AFLD.

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LES DIRIGEANTS D’ONAD TIENNENT UNE RÉUNION PROMETTEUSE AVEC LE FUTUR PRÉSIDENT DE L’AMA

Les dirigeants d’organisations nationales antidopage (ONAD) se félicitent de l’engagement du Ministre Witold Banka à agir en faveur d’un sport propre et à renforcer la voix des sportifs, ainsi que sa reconnaissance du rôle important des ONAD dans la protection du droit des sportifs à un sport équitable.

OSLO, NORVÈGE (3 juin 2019) – Les dirigeants de 19 organisations nationales antidopage (ONAD) se sont réunis lors d’un sommet organisé à Oslo (Norvège) cette semaine, pour examiner les avancées positives relatives aux enjeux majeurs de la lutte antidopage, tout en réaffirmant la nécessité de restaurer la confiance des sportifs et de consolider l’avenir du mouvement antidopage.

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Message aux sportifs au sujet de la divulgation publique de leurs données de santé

Paris, le 29 mai 2019

Message de l’AFLD aux sportifs au sujet de la divulgation publique de leurs données de santé

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ne peut que se réjouir lorsque des sportifs s’engagent contre le dopage, et comprend parfaitement leur souhait d’affirmer leur intégrité. De grands champions se sont exprimés sur ce sujet et ont manifesté leur volonté d’agir. Certains ont pensé, de bonne foi, trouver une solution en adhérant à un programme privé de suivi sanitaire et en publiant leurs analyses biologiques.

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Cérémonie de signature des conventions entre l’AFLD et l’Université Paris-Sud

Paris, 15 mai 2019 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l’Université Paris-Sud ont signé aujourd’hui, à Orsay, les conventions relatives à l’installation du département des analyses de l’AFLD sur le campus d’Orsay de l’Université Paris-Sud.

La nécessité d’un nouvel espace mieux adapté à l’activité du laboratoire, lui permettant d’accueillir les échantillons des Jeux olympiques et paralympiques en 2024, s’est concrétisée avec le choix du campus universitaire d’Orsay comme site d’accueil du nouveau laboratoire à partir de 2023.

L’adossement du laboratoire à un établissement universitaire permettra l’accroissement des collaborations et des synergies scientifiques, en particulier dans le domaine de la chimie analytique de pointe qui constitue le cœur de l’activité d’analyse antidopage.

Avec les équipes de recherche et les équipements présents au sein du campus d’Orsay, le département des analyses renforcera ses capacités de développement de nouvelles méthodes d’analyses et de recherche scientifique, afin de s’affirmer comme l’un des leaders mondiaux en la matière.

La proximité géographique avec le département médicaments et technologies pour la santé (DMTS) du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) situé sur le plateau de Saclay, qui sera rattaché également à la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay[1] au 1er janvier 2020, constituera aussi un atout particulièrement attractif.

Le laboratoire antidopage sera installé au sein d’un bâtiment préexistant, qui fera l’objet d’une réhabilitation permettant par la même occasion la valorisation du patrimoine de l’Etat.

Le laboratoire devrait investir ses nouveaux locaux au cours du premier semestre 2023, afin d’être pleinement opérationnel pour la Coupe du monde de rugby 2023 et bien évidemment pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, au terme d’un processus d’accréditation spécifique.


 

Focus sur le laboratoire :

Le département des analyses de l’AFLD est le seul laboratoire en France accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA)[2]. Il compte 40 employés dont les principales activités sont l’analyse d’échantillons, la recherche et le développement analytique. Le laboratoire analyse chaque année entre 12000 et 14000 échantillons.

 

Contacts presse :

Agence française de lutte contre le dopage : afld.media@dentsuaegis.com / 01 41 16 42 33

Université Paris-Sud : service.presse@u-psud.fr / 01 69 15 41 99

 

[1] Actuellement la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Sud.

[2] Il en existe 31 dans le monde dont 27 actuellement accrédités par l’AMA.

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APPEL À PROJETS DE RECHERCHE 2019

Créée en 2006, l’AFLD est une autorité publique indépendante qui définit et met en œuvre des actions de lutte contre le dopage telles que les contrôles, la prévention, l’éducation, l’information et la recherche scientifique, dans le respect du Code mondial antidopage.

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) protège l’éthique et les valeurs humanistes du sport : intégrité, équité, santé et a pour ambition de contribuer, dans toutes ses activités, à la préparation des Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris en 2024.

Thèmes prioritaires de l’appel à projets

  • Cinétique d’élimination des glucocorticoïdes selon les voies d’administration ;
  • Amélioration de la fenêtre/limite de détection des substances interdites ;
  • Application de nouvelles techniques analytiques au dépistage de substances ou méthodes dopantes ;
  • Identification et/ou la détection de nouvelles substances (non comprises dans la Liste des interdictions) soupçonnées d’être potentiellement dopantes (par ex., des médicaments récemment approuvés ou en phase clinique avancée; des substances dont l’abus a été prouvé par des données cliniques ou des informations de terrain, drogues à façon) ;
  • Prévalence du dopage en fonction du sport, de l’âge et du genre.
  • Programme blanc permettant aux candidats de proposer une étude innovante.

Les candidatures devront comporter :

  • Le formulaire de candidature dûment complété ; Il comprend une présentation du projet incluant les objectifs, la méthodologie, la description des techniques utilisées, le calendrier de réalisation, les résultats préliminaires et les références bibliographiques pertinentes; Des informations sur les chercheurs (curriculum vitae), l’institution dont ils relèvent et les ressources de celle-ci;
  • Pour des recherches impliquant des sujets humains et/ou des échantillons humains (y compris du matériel déjà existant) : une copie de l’approbation du comité de protection des personnes, la lettre d’information pour les participants et le formulaire de consentement; Si ces documents ne sont pas disponibles au moment de la soumission d’un projet, ils seront exigés dès que le projet sera approuvé aux fins de financement.

Date limite de dépôt des candidatures : Lundi 20 mai 2019 à 8h00

Audition des candidats retenus : Vendredi 14 juin 2019

Veuillez retourner le formulaire de candidature à Delphine Saint Laurent, responsable du service médical : d.saintlaurent@afld.fr

 

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Publication du décret n° 2019-322 du 12 avril 2019 portant transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage

Le décret n° 2019-322 du 12 avril 2019 portant transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage et diverses modifications relatives à la procédure disciplinaire menée devant l’Agence française de lutte contre le dopage a été publié au Journal Officiel du 14 avril 2019.

Il tire les conséquences des nouvelles procédures issues de l’ordonnance du 19 décembre 2018 et modifie les dispositions de la partie réglementaire du code du sport qui régissent le suivi médical des sportifs et la lutte contre le dopage. Il précise également les modalités selon lesquelles sont conduites les procédures disciplinaires par l’AFLD, notamment en prenant acte de la suppression de la compétence disciplinaire des fédérations sportives nationales et en introduisant la procédure de composition administrative.


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19e colloque national « Pour un sport sans dopage »

© Crédit photos : CNOSF/KMSP

A Paris, le 29 mars 2019 – Le 19e colloque national « Pour un sport sans dopage » s’est tenu vendredi 29 mars 2019 à la Maison du sport français. Ce rendez-vous incontournable du calendrier sportif a été pour la première fois co-organisé par les trois figures de proue de la lutte antidopage en France, à savoir le ministère des Sports, le Comité national olympique sportif et français et l’Agence française de lutte contre le dopage.

Cette journée de conférences, d’échanges et de débats a été marquée par une volonté forte et partagée d’amener les participants à prendre conscience des enjeux autour de la lutte contre le dopage et de nourrir les coopérations existantes en matière d’information et de sensibilisation antidopage.
En plus des traditionnels sujets d’actualité relatifs aux évolutions législatives et réglementaires aux niveaux national et international, ce rassemblement a largement mis l’accent sur les programmes de prévention. Le ministère des Sports a d’ailleurs profité de cette occasion pour présenter le 4e plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes.

Les différents ateliers et tables-rondes ont permis aux quelques 250 participants d’échanger sur des thématiques médicales, juridiques et de prévention et d’éducation, et de partager leurs bonnes pratiques. Cette année, les organisateurs ont souhaité mettre en avant l’implication des sportifs eux-mêmes comme acteurs dans la lutte pour un sport sans dopage et rappeler l’importance de placer les sportifs au cœur du dispositif antidopage.

© Crédit photos : CNOSF/KMSP

Dans l’après-midi, la parole a été laissée aux sportifs qui ont pu témoigner de leur expérience en matière de lutte antidopage. La victoire du sport propre a conduit certains d’entre eux à se voir attribuer tardivement une médaille olympique en raison de la disqualification de concurrents. Les sportifs ont également rappelé l’importance de mener des actions concrètes de sensibilisation et d’éducation antidopage, notamment à destination des jeunes publics.
Cette 19e édition du colloque national « Pour un sport sans dopage » marque une nouvelle avancée et est résolument tournée vers les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. La 20e édition, à l’horizon 2020, est déjà dans la ligne de mire.

Roxana Maracineanu, ministre des Sports : 

«J’ai toujours été très engagée sur la question du dopage et dès mon arrivée au ministère des Sports, la santé des sportifs et la lutte contre toute forme de tricherie dans le sport a été ma priorité. Outre le renforcement de notre dispositif législatif en cohérence avec le code mondial antidopage et le soutien de l’Etat pour doter notre pays d’un laboratoire de pointe, le ministère des sports porte un ambitieux plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2019-2024 pour une meilleure coordination de tous. Ce programme, au-delà des sportifs concerne aussi l’ensemble de la communauté du sport : athlètes, entraîneurs, pratiquants de loisirs et leur entourage. C’est un combat de tous les instants, dans lequel les athlètes doivent être impliqués à nos côtés.»

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD :

« Replacer les sportifs au cœur de la politique antidopage est une volonté que nous partageons tous. Je me réjouis de la tribune dont ils ont bénéficié cette année lors du colloque. L’implication de sportifs de haut niveau à nos côtés est un atout précieux pour sensibiliser l’ensemble du mouvement sportif. »

Denis Masseglia, président du CNOSF :

«Notre pays accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 et les réformes engagées en matière de lutte contre le dopage permettront d’affirmer aux yeux du monde que le seul sport que l’on souhaite voir s’exprimer et être récompensé est un sport propre et authentique. »

Pour plus de renseignements, cliquez ici.
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Réunion des coordonnateurs antidopage à l’AFLD les 18 et 19 mars 2019

Les 18 et 19 mars 2019, deux journées de travail ont réuni à l’Agence les responsables du département des contrôles et les coordonnateurs antidopage. Ces derniers participeront au nouveau dispositif de contrôle en vue de répondre à l’objectif de mise en conformité avec le Code mondial antidopage (ordonnance du 19 décembre 2018, en vigueur depuis le 1er mars 2019).

Huit agents du ministère des sports, parmi ceux antérieurement en fonction, ont choisi d’apporter à l’Agence leur expérience et leurs compétences. Mis à disposition par l’État dans le cadre d’une convention, ils mettent ainsi en œuvre, sous l’autorité de l’Agence, le plan de contrôles 2019.

Par ailleurs, l’AFLD poursuivra sa participation aux commissions régionales de lutte contre les trafics de produits dopants maintenues en place au niveau territorial.

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Les dirigeants des organismes antidopage du monde appellent à la réforme du système antidopage

Paris, le 11 mars 2019 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) diffuse la déclaration commune suivante des dirigeants d’organisations antidopage nationales, en prévision de l’imminente élection présidentielle à l’Agence mondiale antidopage (AMA).


Les dirigeants des organismes antidopage du monde appellent à la réforme du système antidopage

  • Avant la tenue du symposium, les dirigeants des ONAD se sont réunis à Lausanne pour discuter d’importantes réformes du système antidopage, en prévision de l’élection présidentielle à l’AMA.
  • Les dirigeants demandent aux candidats à la présidence de l’AMA de s’engager publiquement :
    • à réitérer leur appui aux principes généraux de propositions de réforme de Copenhague (2016) exhortant l’organisme mondial de réglementation à devenir plus indépendant et transparent et à adopter des pratiques exemplaires de gouvernance ;
    • à être solidaires avec les athlètes, qui prennent de plus en plus la parole ;
    • à assurer un recensement exhaustif, transparent et rigoureux des données du laboratoire de Moscou et à poursuivre en justice toutes les personnes impliquées.

Les dirigeants de 18 organisations antidopage nationales se sont réunis aujourd’hui à Lausanne, à un moment crucial pour discuter de l’état actuel du sport propre.

Le message de cette rencontre, tenue la veille du symposium annuel de l’Agence mondiale antidopage, est clair : l’AMA, qui s’apprête à élire le quatrième président de son histoire, doit saisir cette occasion unique de réformer le système antidopage. Selon les dirigeants, la réaction de la communauté antidopage déterminera l’orientation du système antidopage pour les années à venir et il est essentiel de prendre les bonnes décisions pour restaurer la confiance du public et des athlètes envers l’organisme mondial de réglementation.

Les dirigeants des ONAD demandent aux candidats à la présidence de l’AMA de prendre trois engagements cruciaux. Premièrement, la révision de la gouvernance de l’AMA doit se poursuivre pour que les réformes décrites dans les propositions de Copenhagen puissent être complètement mises en œuvre. En éliminant les risques de conflits d’intérêts de la structure de gouvernance actuelle de l’AMA, l’organisme deviendra plus crédible aux yeux de ses plus importants intervenants : les athlètes propres.

Deuxièmement, les candidats à la présidence devraient montrer leur attachement indéfectible à s’engager envers les athlètes du monde entier. Les athlètes propres n’ont aucun moyen de se faire entendre, et ce, depuis trop longtemps. La situation doit absolument changer.

Troisièmement, les candidats doivent poursuivre les démarches de l’agence en vue d’obtenir les données du laboratoire de Moscou, en s’engageant à en assurer un recensement exhaustif, transparent et rigoureux. Selon des rapports antérieurs de l’AMA, les données du laboratoire de Moscou contiendraient des milliers d’échantillons présumés positifs. Ceux-ci doivent faire l’objet d’une enquête. Les athlètes demandent que cet examen soit réalisé de façon transparente et que soient rendus publics, notamment, le nombre exact de contrôles positifs et la manière dont chacun a été traité. Ce processus prendra plusieurs mois, et possiblement des années, et le prochain président de l’AMA ne doit pas tenter de tourner la page sur ce scandale. Au contraire, il doit s’engager à assurer la tenue d’une enquête complète et à poursuivre la quête de justice – quels que soient les délais ou les coûts. Les dirigeants des ONAD réitèrent leur offre d’assister l’AMA à cet égard.

La présente déclaration a reçu l’appui de l’organisation antidopage nationale des pays suivants :

  1. Australie
  2. Autriche
  3. Belgique (ONAD de Flandres)
  4. Canada
  5. Danemark
  6. Estonie
  7. Finlande
  8. France
  9. Allemagne
  10. Irlande
  11. Japon
  12. Pays-Bas
  13. Nouvelle-Zélande
  14. Norvège
  15. Singapour
  16. Afrique du Sud
  17. Suède
  18. Suisse
  19. Royaume-Uni
  20. États-Unis
(Traduction réalisée par le Centre canadien pour l’éthique dans le sport – CCES)

International Anti-Doping Leaders call on watershed opportunity to reform Anti-Doping System

  • Ahead of the Anti-Doping Symposium, NADO leaders met in Lausanne, Switzerland to discuss meaningful reforms to the anti-doping system in advance of the WADA Presidential election;
  • Leaders call on WADA Presidential Candidates to publicly commit to:
    • Further support the general principles of the 2016 Copenhagen Reform Proposals that call on the global regulator to become more independent, transparent and adopt best governance practices;
    • Standing “shoulder to shoulder” with athlete community, following the recent rise in athlete voice;
    • Ensuring an exhaustive, transparent and thorough accounting of the data from the Moscow laboratory and the pursuit of justice against all involved.

The leaders of 18 National Anti-Doping Organizations came together in Lausanne, Switzerland today at a crucial time to discuss the current state of clean sport.

Meeting on the eve of the World Anti-Doping Agency’s Annual Symposium, the message emanating from the meeting was clear: now is the time for WADA to grasp this unique opportunity to reform the anti-doping system as it prepares to appoint the fourth President in its history. How the anti-doping community chooses to react, leaders said, will determine the direction of the anti-doping system for years to come; and making the right decisions is essential if public and athlete faith in the global regulator is to be restored.

The NADO leaders call on WADA Presidential Candidates to expressly commit to three critical points. First, WADA governance revisions must go further to fully implement the reforms detailed in the Copenhagen Proposals. By removing potential conflicts of interest within WADA’s current governance structure, the organization will increase its credibility in the eyes of its most important stakeholders: clean athletes.

Second, WADA Presidential Candidates should demonstrate how they will be fully committed to meaningful engagement with the athletes of the world. For too long, there has been no effective mechanism to allow for the voice of clean athletes to be heard and this must change moving forward.

Third, WADA Presidential Candidates must build on the organization’s success at retrieving the Moscow laboratory data by being committed to ensuring an exhaustive, transparent and thorough accounting of the data is achieved. Based on previous reports from WADA, there are thousands of presumptive positive samples in the Moscow laboratory data that must be investigated. Athletes are demanding that this review is completed in a transparent manner, which includes reporting the exact number of presumptive positive findings and how each finding has been managed. This process will take months, possibly years, and a future WADA President must not try to turn the page from this scandal, but be committed to a full investigation and pursuit of justice – no matter the cost or time. The NADO Leaders reiterate their offer to assist WADA in these matters.

This statement is supported by the National Anti-Doping Organization of:

  1. Australia
  2. Austria
  3. Belgium (NADO Flanders)
  4. Canada
  5. Denmark
  6. Estonia
  7. Finland
  8. France
  9. Germany
  10. Ireland
  11. Japan
  12. Netherlands
  13. New Zealand
  14. Norway
  15. Singapore
  16. South Africa
  17. Sweden
  18. Switzerland
  19. United Kingdom
  20. USA
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La ministre des sports présente un projet de loi visant à modifier le code du sport

Ce texte est tiré du compte rendu du Conseil des ministres du 6 mars 2019

La ministre des sports a présenté un projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2018-1178 du 19 décembre 2018 relative aux mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour parfaire la transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage et modifiant le code du sport.

Dans la perspective des jeux Olympiques et Paralympiques qui se tiendront à Paris en 2024, la France a engagé un vaste plan de modernisation de son dispositif de lutte contre le dopage visant à mieux prévenir ce fléau, mais aussi à harmoniser son organisation avec les standards de l’agence mondiale antidopage. Ces évolutions illustrent l’attachement de la France à respecter ses engagements internationaux et plus largement à figurer parmi les Nations les plus engagées pour la préservation de l’intégrité sportive et la protection des sportifs.

Prise sur le fondement du 2° de l’article 25 de la loi du 26 mars 2018 relative à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, cette ordonnance modifie la procédure disciplinaire en matière de lutte antidopage et, plus largement, contribue à harmoniser la lutte contre le dopage dans le sport.

Désormais, la procédure disciplinaire sera intégralement confiée à l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui aura de nouvelles prérogatives dans le cadre du traitement des dossiers. Ainsi, l’AFLD pourra proposer aux sportifs une sanction qu’ils seront en mesure d’accepter lorsqu’ils reconnaissent les faits qui leurs sont reprochés. L’évolution majeure apportée par cette ordonnance réside dans l’introduction du recours exclusif auprès du tribunal arbitral du sport dans le cadre des procédures impliquant des infractions commises par des sportifs de niveau international ou à l’occasion de manifestations internationales.

Le projet de loi ajoute, par ailleurs, deux modifications aux prérogatives de l’AFLD.

Désormais, les sportifs des collectifs nationaux intègrent le groupe cible de l’agence au même titre que les athlètes figurant sur la liste des sportifs de haut niveau. De fait, ils seront donc dans l’obligation de renseigner leur localisation de manière à permettre des contrôles antidopage inopinés.

De plus, le projet de loi prévoit un assouplissement du cadre de la publication des décisions de la commission des sanctions de l’AFLD et des accords de composition administrative, en permettant à l’AFLD d’avoir la latitude de déterminer le support de publication des sanctions et accords.

En complément de ce renforcement des dispositifs de répression, le ministère des sports travaille actuellement sur son nouveau plan de national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2019-2024.

Ce plan sera présenté le 29 mars lors d’un colloque organisé au comité national olympique et sportif français. Il permettra une action plus coordonnée avec l’ensemble de nos partenaires, ciblée vers les sportifs et leur entourage mais également vers le grand public et les lieux de pratiques des activités physiques et sportives.

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Informations relatives au régime des Autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT)

Le régime des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) est modifié par l’ordonnance n° 2018-1178 du 19 décembre 2018 relative aux mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour parfaire la transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage, dont l’entrée en vigueur intervient le 1er mars 2019.

À compter de cette date, les sportifs considérés comme étant de niveau national (tableau en téléchargement ci-dessous) pour l’application de la réglementation antidopage sont soumis à l’obligation de disposer d’une AUT préalablement à l’usage de substances ou méthodes interdites dans le cadre du traitement d’une pathologie.

Le détail de la procédure d’AUT est disponible sur la page dédiée.

 

Télécharger le tableau

 

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La réforme de l’organisation des contrôles antidopage en France : une bonne nouvelle pour les sportifs

A la suite de l’article publié par Le Monde le 15 février 2019, intitulé « Des difficultés dans l’organisation des contrôles antidopage en France », l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) souhaite apporter les précisions suivantes :

Le programme de contrôle des sportifs français établis à la fin de l’année 2018 pour 2019 se déroule normalement, selon un plan de répartition par niveau et par discipline conforme aux prescriptions de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Près de 800 prélèvements ont ainsi été réalisés depuis le début de l’année. L’AFLD consacre la grande majorité de ses contrôles aux sportifs de haut niveau ou professionnels, dont deux tiers hors compétition.

La réorganisation en cours, résultant de l’ordonnance n° 2018-1178 du 19 décembre 2018 relative aux mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour parfaire la transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage, ne remet pas en question le bon fonctionnement du dispositif français de lutte contre le dopage.

Les commissions régionales de lutte contre les trafics de produits dopants sont maintenues. Leur activité continuera de permettre une bonne coordination des services de l’Etat et un partage de renseignement utile pour le ciblage des contrôles.

La logique territoriale, toujours pertinente pour le recueil de renseignement et la connaissance du terrain, cède en revanche la place, en matière de contrôle, à un suivi par sport et population sportive, en fonction de leur risque de dopage, et non plus en fonction de leur implantation géographique.

Cette évolution sera renforcée par le fait que les Cirad (conseillers interrégionaux antidopage) ne seront plus habilités à diligenter des contrôles antidopage, comme ils le faisaient jusqu’à maintenant par délégation du directeur des contrôles de l’AFLD. En effet, le pouvoir de contrôle, dévolu à l’AFLD, ne pourra plus être confié à des fonctionnaires placés sous l’autorité du ministère des sports, afin de respecter le principe d’indépendance fixé par l’AMA.

En conséquence, les moyens humains de l’AFLD seront renforcés afin qu’elle puisse assumer l’organisation de l’intégralité des contrôles antidopage relevant de sa compétence. Les efforts considérables consentis actuellement par ses agents permettent d’assurer la continuité du service public de lutte contre le dopage dans l’attente de la mise à disposition effective de moyens supplémentaires, conformément à l’intention manifestée par le ministère des sports.

Il en résultera une mise en oeuvre plus efficace du programme de contrôle de l’Agence et un meilleur respect des standards internationaux, notamment grâce à la professionnalisation des agents chargés de cette activité.

La rationalisation de la répartition des fonctions entre l’AFLD et les services déconcentrés du ministère des sports est une excellente nouvelle pour les sportifs qui souhaitent pouvoir concourir dans un sport sans dopage.

Cette modernisation indispensable du système français s’accompagne d’une stratégie de formation de préleveurs antidopage, en activité ou nouveaux, afin de disposer de compétences et de profils en adéquation avec les exigences actuelles de la lutte contre le dopage. Plus de 30 nouveaux préleveurs sont en cours de formation afin de débuter leurs missions dans les semaines qui viennent, aux côtés de préleveurs expérimentés.

À l’horizon des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les acteurs de la lutte contre le dopage doivent savoir se remettre en question pour toujours plus d’efficacité. C’est le cap que l’AFLD s’est résolument fixé.

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Signature d’une convention avec Anti-doping Norway (ADNO)

Oslo, le 14 février 2019 – L’Agence française de lutte contre le dopage, représentée par sa Présidente, Mme Dominique Laurent, et son Secrétaire Général, M. Mathieu Teoran, était à Oslo afin d’officialiser la signature d’une convention avec l’Agence norvégienne antidopage, Anti-doping Norway (ADNO).

De gauche à droite : Mme Thorhild Widvey, présidente de l’ADNO,
M. Jean-François Dobelle, ambassadeur de France en Norvège et Mme Dominique Laurent, présidente de l’AFLD. Photo: Lars Vestad

Cette convention a été signée au siège de l’organisation antidopage norvégienne à Oslo par Mme Thorhild Widvey, présidente de l’ADNO et par Mme Laurent, en présence de l’ambassadeur de France en Norvège, M. Jean-François Dobelle.

D’une durée de trois ans, elle vise à renforcer les programmes nationaux en matière de lutte contre le dopage dans les deux pays grâce à un échange régulier d’informations et d’expériences.

L’ADNO et l’AFLD avaient déjà signé en 2015 un accord de coopération bilatérale pour la réalisation de contrôles antidopage.

De gauche à droite : Mme Dominique Laurent, Présidente de l’AFLD et Mme Thorhild Widvey, Présidente de l’ADNO. Photo: Lars Vestad
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Intervention auprès de jeunes sportifs de l’INSEP

 Paris, le 6 février 2019 – L’Agence française de lutte contre le dopage, représentée par son Département Communication et prévention, était présente à l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance).

Tout au long de cette journée, l’équipe de l’AFLD a animé trois ateliers au cours desquels une simulation interactive d’un contrôle antidopage et un quiz ont permis aux jeunes sportifs de tester leurs connaissances en matière de lutte contre le dopage.

Cette intervention ancre progressivement l’action de prévention et d’éducation menée par l’AFLD auprès de l’INSEP vers une collaboration pérenne.

L’Agence entend poursuivre ces initiatives avec les jeunes sportifs mais aussi auprès des sportifs de hauts niveaux et de leur entourage.

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L’Agence française de lutte contre le dopage lance son Comité des sportifs

Paris, le 25 janvier 2019 – L’Agence française de lutte contre le dopage lance son Comité des sportifs, nouvel organe consultatif visant à améliorer la prise en compte du regard et de la parole des sportifs français dans la politique antidopage. 

A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques 2024, l’AFLD poursuit sa démarche de transformation en replaçant les sportifs au cœur du dispositif antidopage.

À cette fin, elle crée un Comité des sportifs composé de 9 membres, désignés pour leur expérience d’athlètes de haut niveau, leur connaissance de l’environnement sportif national et international et leur engagement dans la lutte contre le dopage.

Les 9 membres du Comité des sportifs :

  • Astrid Guyart, escrime, coprésidente
  • Romain Girouille, tir à l’arc, coprésident
  • Samir Aït-Said, gymnastique
  • Gévrise Émane, judo
  • Nantenin Keïta, para-athlétisme
  • Sandra Laoura, ski acrobatique
  • Daniel Narcisse, handball
  • Nathalie Péchalat, patinage artistique
  • David Smétanine, paranatation

Ce Comité sera consulté sur l’ensemble des questions relevant de la compétence de l’AFLD. Il participera activement aux actions de prévention et de communication auprès des sportifs et de leur encadrement, une priorité de l’Agence.

Enfin, le Comité prendra part aux consultations et évènements organisés au plan international, par le Conseil de l’Europe ou l’AMA, notamment dans le cadre de la révision du Code mondial antidopage et des Standards internationaux, et à l’élaboration de la Charte antidopage des droits des sportifs.

« Le Comité s’assurera que le premier contact des sportifs avec l’Agence soit la prévention et non pas la sanction » Astrid Guyart, coprésidente du Comité des sportifs

« Le Comité sera consulté pour développer les différents programmes et politiques antidopage de l’AFLD, en lien avec les institutions et organismes partenaires » Romain Girouille, coprésident du Comité des sportifs

 (Crédit photos : F. BOUKLA-ACTIV’IMAGES)

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L’AFLD au colloque international du Laboratoire de droit du sport de Dijon

L’Agence française de lutte contre le dopage a participé vendredi 18 janvier 2019, au colloque international « Le dispositif de lutte contre le dopage – Évolutions et perspectives », organisé par le Laboratoire de Droit du Sport de Dijon (CREDIMI) et notamment par Cécile CHAUSSARD (Maître de conférences à l’Université de Bourgogne) et Thierry CHIRON (Avocat au barreau de Dijon, Légi Conseils Bourgogne).

Ce colloque portait sur la révision en cours du Code mondial antidopage et la mise en conformité du Code du sport avec celui-ci.

Dominique LAURENT, Présidente de l’AFLD, a eu l’honneur d’ouvrir le colloque tandis qu’Antoine MARCELAUD, Directeur du département des affaires juridiques et institutionnelles, est intervenu à trois reprises dans l’après-midi, lors d’une présentation suivie d’un débat avec la salle portant sur le thème de la « Réforme contrainte du dispositif antidopage français » et lors de deux tables rondes dont le sujet était la défense du sportif.

Le panel d’intervenants était très diversifié et les échanges avec la salle particulièrement riche.

Dans cette période de grands changements législatifs et réglementaires, il apparaît essentiel pour l’Agence de pouvoir expliquer les différentes évolutions à venir auprès de ses interlocuteurs privilégiés que sont notamment les fédérations.

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Déclaration des ONAD concernant le non-respect du délai de conformité par la Russie

Les dirigeants des organisations nationales antidopage (ONAD) ont pris acte du communiqué de l’Agence mondiale antidopage (AMA) du 1er janvier 2019 concernant la conformité aux règles antidopage de la Russie.

La Russie avait jusqu’au 31 décembre 2018 pour fournir à l’AMA les données du Système de gestion de l’information des laboratoires (SGIL) du laboratoire de Moscou. Cette échéance n’ayant pas été respectée, la communauté antidopage s’attend à une réponse décisive en soutien aux athlètes propres du monde entier.

Après plus de trois ans d’examen, d’indécision et de compromis devant l’un des plus grands scandales de dopage de l’histoire du sport, le moment est venu de démontrer qu’aucun individu ni pays n’est exempté de se conformer Code mondial antidopage.

Le 20 septembre 2018, le Comité exécutif de l’AMA a tendu la main à la Russie en lui offrant une nouvelle chance de démontrer son intérêt pour la protection des droits des sportifs propres et sa volonté de respecter les règles du jeu. La Russie a manqué à ses obligations.

En conséquence, nous demandons à présent à l’AMA de faire preuve de fermeté, d’acter le non-respect du délai imparti et de prendre sans tarder les mesures qui s’imposent.
Partant du principe que l’AMA avait déjà prévu une réunion du Comité de révision de la conformité (CRC) les 14 et 15 janvier 2019, les dirigeants des ONAD enjoignent désormais l’AMA à reconnaître la gravité du non-respect du délai et appellent immédiatement à un examen et une recommandation de la part du CRC.

Nous reconnaissons que RUSADA a travaillé de concert avec l’AMA afin de résoudre les problèmes constatés, mais les conditions convenues le 20 septembre 2018 étaient sans équivoque, et sans les données du laboratoire, il n’y a qu’une issue possible.

La gravité de la situation ne justifie pas l’octroi d’un délai supplémentaire de deux semaines pour que la Russie se mette en conformité. L’AMA doit convoquer le CRC sans plus tarder – il en va de l’intérêt du sport propre.

En octobre 2018, les dirigeants des ONAD ont réitéré à la communauté mondiale des athlètes leur engagement indéfectible envers le sport propre. Aujourd’hui, cet engagement est plus fort que jamais et c’est la raison pour laquelle nous estimons que la Russie doit être tenue pour responsable de sa non-conformité persistante.

Un retour à la compétition sportive internationale pour la Russie ne devrait être envisagé que lorsque la confiance en une culture du sport propre en Russie sera restaurée – en d’autres termes, uniquement quand l’AMA aura reçu et vérifié les données électroniques du SGIL ainsi que les échantillons du laboratoire de Moscou.

Les dirigeants des ONAD pressent l’AMA d’utiliser tous ses pouvoirs et ses ressources pour accélérer le traitement de cette affaire.

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Cette déclaration (rendue publique le 2 janvier 2019) est soutenue par l’organisation nationale antidopage des pays suivants : Australie, Autriche, Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Japon, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne, Singapour et Suède.

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L’AFLD salue l’adoption de l’ordonnance relative à la transposition du Code mondial antidopage

COMMUNIQUÉ

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) salue l’adoption, ce jour, en Conseil des ministres, de l’ordonnance relative aux mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour parfaire la transposition en droit interne des principes du code mondial antidopage, présentée par Mme la Ministre des Sports, Roxana Maracineanu.

Ce texte constitue une étape majeure dans l’effort de modernisation de la lutte contre le dopage en France que conduit l’AFLD.

Il permettra une meilleure insertion du dispositif français dans le système international et plus d’efficacité, de rapidité et d’équité pour les procédures disciplinaires menées par l’Agence.

Une meilleure insertion du dispositif français de lutte contre le dopage dans le système international

La reconnaissance de la compétence du Tribunal arbitral du sport de Lausanne pour les recours dirigés contre les décisions de l’AFLD impliquant des sportifs de niveau international marque l’adhésion de la France à l’objectif d’harmonisation des règles antidopage appliquées au sport de haut niveau, qui est un but essentiel du Code mondial antidopage.

Cette compétence était déjà admise par les autres Etats parties à la convention internationale contre le dopage dans le sport et par toutes les fédérations sportives internationales.

Le TAS, qui a été reconnu comme une juridiction indépendante et impartiale par la Cour européenne des droits de l’homme dans une affaire récente, aura ainsi à connaître de l’ensemble des litiges en matière de dopage dans le sport international, quels que soient la discipline et le pays concernés.

Sur ce point, comme sur d’autres, l’ordonnance assure la mise en conformité du droit français avec le code mondial antidopage et assoit ainsi la crédibilité de la France au plan international.

Plus d’efficacité, de rapidité et d’équité pour les procédures disciplinaires menées par l’AFLD

Le système français de répression du dopage était jusqu’à maintenant caractérisé par sa complexité et son manque de lisibilité, notamment en comparaison du dispositif mis en place dans la plupart des autres grands pays sportifs.

L’ordonnance y remédie, en conformité avec le code mondial antidopage, par la suppression des échelons disciplinaires fédéraux : l’ensemble des affaires seront directement traitées par l’AFLD. Les procédures seront plus simples, plus rapides et l’harmonisation des sanctions mieux garantie.

Cette évolution est renforcée par l’introduction en droit français de la procédure de renonciation à l’audience prévue par le code mondial antidopage, à travers un pouvoir de transaction, strictement encadré, désormais confié à l’AFLD.

En outre, diverses mesures touchant au champ des sanctions et à leurs modalités de détermination favoriseront un traitement plus homogène des sportifs convaincus de dopage.

Enfin, une évolution des règles en matière de justification médicale de l’usage de produits interdits permettra l’application systématique du dispositif d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques qui fait appel à des comités de médecins indépendants statuant selon des critères préservant l’intégrité des compétitions sportives.

Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur au plus tard le 1er mars 2019.

Mme Dominique Laurent, Présidente de l’AFLD, déclare : « Une étape importante vient d’être franchie. La France se dote d’un dispositif de lutte contre le dopage plus moderne et plus efficace. L’AFLD appelait cette évolution de ses vœux, qui lui permettra de jouer pleinement son rôle de garante d’un sport sans dopage. Elle poursuivra ses efforts en matière de contrôle et de prévention, au service de tous les sportifs attachés à l’éthique dans le sport. »


Télécharger l’ordonnance

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L’AFLD relocalisera son laboratoire d’analyses sur le campus d’Orsay de l’Université Paris-Sud

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) travaille depuis plusieurs mois à un projet de relocalisation de son laboratoire antidopage, afin de préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, de renforcer ses capacités de détection et de développer ses activités de recherche et d’innovation.

A l’issue d’un processus d’évaluation des sites candidats, la proposition de l’Université Paris-Sud d’une implantation sur son campus d’Orsay a été retenue par l’Agence, qui a sollicité le soutien financier de l’Etat.

Hier, le 4 décembre 2018, une réunion interministérielle a confirmé ce choix et acté le soutien de l’Etat.

L’AFLD et l’équipe de son laboratoire s’en réjouissent particulièrement. La France montre ainsi son engagement dans la poursuite d’une politique d’excellence en matière de lutte contre le dopage, au service de l’éthique du sport.

L’adossement à une université prestigieuse, dotée d’équipes de recherche et de plateformes techniques de pointe dans le domaine de la chimie analytique, ouvre de très prometteuses perspectives de collaboration scientifique.

Des partenariats pourront également être noués avec d’autres acteurs de premier plan, tels que le Genopole et l’Université d’Evry sur le sujet du dopage génétique.

Les études préalables aux travaux et au déménagement seront engagées très rapidement par l’AFLD et l’Université Paris-Sud, afin que le nouveau laboratoire soit opérationnel pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 et les JOP 2024.

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L’AFLD accueille des magistrats des Pôles de santé publique des parquets de PARIS et MARSEILLE

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a reçu le 19 novembre 2018 des magistrats des Parquets des pôles de santé publique des Tribunaux de Grande Instance de Paris et de Marseille, accompagnés de leurs assistants spécialisés. Ils ont été accueillis par la Présidente de l’Agence Dominique Laurent et le secrétaire général Mathieu Teoran.

Cette visite a permis de dresser un panorama des différentes missions dévolues aux départements de l’AFLD.

En tant que partenaires institutionnels naturels de l’AFLD sur le terrain, les juges judiciaires spécialisés sur les problématiques sanitaires dont le dopage et les trafics, ont assisté avec intérêt à la présentation des activités de l’Agence avant de se rendre à Châtenay-Malabry pour visiter le département des analyses dirigé par le Professeur Michel Audran.

Cette visite s’inscrit pleinement dans la volonté de l’AFLD de travailler en étroite coopération avec les différentes autorités afin d’optimiser la lutte contre le dopage en France.

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L’AFLD au Congrès international de médecine du handball

L’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), représentée par son Département Communication et prévention, était présente lors du Congrès international de médecine du Handball les 16 et 17 novembre, organisé par la FFHand à la Maison du Handball, à Créteil.

Ces deux journées ont été l’occasion pour l’équipe de l’AFLD d’une part, d’animer un stand au cours duquel un quiz a permis aux congressistes de tester leurs connaissances en matière de lutte contre le dopage, et d’autre part, de faire une simulation interactive d’un contrôle antidopage lors des ateliers destinés aux professionnels de santé.

L’Agence entend développer des outils d’information et de sensibilisation de plus en plus innovants et se réjouit de pouvoir poursuivre et pérenniser ce type de partenariat avec d’autres fédérations sportives.

L’AFLD tient enfin à remercier la FFHand pour sa confiance.

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Les responsables internationaux antidopage appellent à une réforme de la gouvernance de l’AMA

Les responsables internationaux de la lutte antidopage se montrent solidaires de la communauté sportive internationale en appelant à une réforme significative de la gouvernance de l’AMA

  • Les responsables internationaux de la lutte antidopage se sont réunis à Paris lors d’un sommet convoqué d’urgence pour discuter de l’état du système antidopage de l’AMA et de la nécessité toujours plus pressante de restaurer la confiance en l’autorité mondiale de réglementation ;
  • Dans un témoignage sincère de solidarité envers les sportifs, les responsables se sont engagés à continuer d’œuvrer « main dans la main » avec les sportifs du monde entier, en les invitant instamment à ne pas perdre foi dans le système ; « Le temps n’est pas venu de nous avouer vaincus. En cette période difficile, nous nous tenons à vos côtés et nous nous efforcerons de transformer l’AMA pour le mieux », ont déclaré les responsables ;
  • Le groupe a réitéré son engagement résolu en faveur des propositions de réformes de Copenhague (en anglais);
  • Le groupe exige une enquête immédiate, approfondie, indépendante et transparente, commandée par l’AMA, sur d’éventuelles pratiques d’intimidation.

Lundi 29 octobre 2018
Paris (France)

À la suite de protestations sans précédents des sportifs du monde entier face aux actions et aux décisions récentes de l’Agence mondiale antidopage (AMA), les responsables de 18 organisations nationales antidopage (ONAD) se sont réunis lors d’un sommet extraordinaire, organisé par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à Paris, afin de discuter de l’état préoccupant du système mondial de lutte antidopage et de la nécessité pressante de restaurer la confiance du public et des sportifs dans l’autorité mondiale de réglementation (l’AMA).

Confirmant leur engagement actuel et inchangé auprès des sportifs du monde entier et prenant acte du récent tollé soulevé par les sportifs à la suite de la décision controversée prise par le Comité exécutif de l’AMA le 20 septembre dernier de rétablir la conformité de l’Agence antidopage russe (RUSADA), les responsables antidopage ont déclaré, dans un témoignage sincère de solidarité avec les sportifs : « Si d’autres n’écoutent pas forcément vos préoccupations ni les solutions que vous proposez pour améliorer la gouvernance de l’AMA, nous tenons à souligner que nous, les responsables des agences antidopage, nous vous entendons. Nous sommes à vos côtés. Nous écoutons et nous partageons vos préoccupations et nous sommes avec vous à chaque étape pour essayer de transformer l’AMA afin qu’elle respecte vos droits et qu’elle prenne des décisions dans l’intérêt du sport propre. »

Réunis pour la troisième fois cette année, les responsables des ONAD ont réitéré leur engagement et l’urgence à mettre en œuvre les propositions de Copenhague (en anglais), une série de réformes mettant l’accent sur l’indépendance, la transparence et des pratiques exemplaires de gouvernance, formulées en août 2016 à la suite des conclusions du rapport McLaren. Parallèlement, ils ont appelé la communauté sportive internationale à renforcer les actions de lutte antidopage et à restaurer la foi des sportifs en une compétition juste dans le monde entier.

En réponse aux propositions concernant la gouvernance de l’AMA présentées la semaine dernière par le Groupe de travail de l’AMA sur la gouvernance, les responsables internationaux ont convenu de soutenir les principes du document sur la réforme de la gouvernance élaboré au nom des sportifs, The Alternative, lancé le 9 octobre, qui bénéficie d’un large soutien de la communauté antidopage. Nous encourageons tous les dirigeants actuels et futurs de l’AMA à soutenir les principes visés dans The Alternative et dans les propositions de Copenhague.

« Au vu des inquiétudes des sportifs vis-à-vis du processus de prise de décisions et de la gouvernance de l’AMA, et après tout ce dont nous avons été malheureusement témoins à la suite de la crise du dopage en Russie, les propositions restreintes de réforme de la gouvernance de l’AMA sont loin de répondre à l’appel lancé par les sportifs et par les partisans du sport propre ces deux dernières années et il est nécessaire de tout repenser », ont déclaré les dirigeants.

Réitérant leurs critiques au sujet de la décision récente de l’AMA de réintégrer RUSADA, les responsables internationaux ont encouragé la communauté à se tourner vers l’avenir. « Nous prions l’AMA de ne pas répéter les erreurs qu’elle a commises en réintégrant RUSADA, et de mener ses actions de manière plus transparente et plus ouverte. Au vu de la date limite décisive fixée au 31 décembre, nous appelons l’AMA à entamer un processus ouvert et transparent pour garantir la collecte des échantillons et, étant donné la gravité de la question et du degré d’intérêt manifesté par les sportifs et par le public, nous invitons le Comité de révision de la conformité de l’AMA à convoquer une réunion urgente afin de proposer des recommandations sur la conformité de RUSADA. Le monde attend, le monde observe », ont-ils ajouté.

Les responsables antidopage ont également appelé l’AMA à demander une enquête approfondie, transparente et indépendante concernant les allégations troublantes d’intimidation.

Tout en examinant les solutions pour aller de l’avant, les responsables ont exprimé leur soutien à l’AMA afin qu’elle demeure l’autorité mondiale de réglementation, à condition qu’elle dispose d’une gouvernance mieux structurée. « Nous devons poursuivre le travail visant à réformer la gouvernance de l’AMA et restaurer sa crédibilité auprès des sportifs et du grand public. »

Au moment de clore la réunion, les responsables ont lancé un appel clair et sans équivoque en faveur du renforcement de l’AMA et ont invité instamment l’autorité mondiale de réglementation à vraiment écouter les points de vue des sportifs et à en tenir compte : « L’AMA retrouvera sa crédibilité seulement si elle est à l’écoute des préoccupations de la communauté sportive internationale. »

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Les organisations nationales antidopage (ONAD) suivantes soutiennent le présent communiqué :

1. Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)
2. Anti Doping Danmark
3. Anti-Doping Norway
4. Anti-Doping Singapore
5. Australian Sports Anti-Doping Authority (ASADA)
6. Canadian Centre for Ethics in Sport (CCES)
7. Doping Autoriteit
8. Drug Free Sport New Zealand
9. Finnish Center for Integrity in Sports (FINCIS)
10. NADA Austria
11. NADA Germany
12. Poland Anti-Doping Agency (POLADA)
13. Sport Ireland
14. Swedish Sport Confederation
15. AntiDoping Suisse
16. UK Anti-Doping (UKAD)
17. US Anti-Doping Agency (USADA)

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Deux projets de recherche de l’AFLD financés par l’AMA

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est fière d’annoncer que deux projets de recherche portés par son département des analyses ont été acceptés par l’Agence mondiale antidopage (AMA) et seront soutenus financièrement par cette dernière.

Le département des analyses a en effet soumis des projets de recherches en février 2018 en réponse à l’appel d’offres pour des bourses de recherche scientifique de l’AMA.

Le Comité Santé, Médecine et Recherche de l’AMA avait identifié quatre thèmes de recherche prioritaires, tous en lien avec la liste des substances et méthodes interdites 2018 :

  • la détection des hormones peptidiques et des facteurs de croissance ;
  • l’amélioration de la fenêtre ou de la limite de détection des substances ou méthodes interdites ;
  • la transfusion de sang autologue ;
  • Le Profil Biologique de l’Athlète (PBA).

Le premier projet de recherche soutenu par le Département des analyses et ayant reçu l’approbation de l’AMA s’intitule « Étude de biosimilaires d’EPO recombinantes de faible poids moléculaire : tests pour améliorer leur détection par les laboratoires anti-dopage »  et est porté conjointement par Alexandre Marchand, responsable de la section biologie au sein du Département des analyses et François Fenaille, chercheur au Laboratoire d’étude du Métabolisme du Médicaments du CEA Saclay. L’objectif de cette étude est de tester des méthodes complémentaires (digestion enzymatique, électrophorèse 2D) pour augmenter la capacité à distinguer certains biosimilaires d’EPO recombinante de faible poids moléculaire de l’érythropoïétine (EPO) endogène et augmenter ainsi la capacité des laboratoires à identifier ces biosimilaires.

Le second projet porte quant à lui sur la « Détection,  par GC-C-IRMS, d’hydrocortisone administrée en application cutanée et par voie orale ». Corinne Buisson, responsable de la section chimie au sein du Département des analyses et Katia Collomp, chercheuse au Laboratoire CIAMS de l’Université d’Orléans sont à l’origine de cette étude qui consiste à comparer les fenêtres de détection et à chercher la possibilité de différentier l’hydrocortisone administrée par une voie autorisée (voie cutanée) de celle administrée par une voie non autorisée (voie orale.)


Ces deux projets auront une durée d’un an et seront chacun financés à hauteur de 80 000 $ US (environ 70 000 €) (sous réserve de l’approbation de l’étude clinique par un comité de protection des personnes pour ce qui concerne le second projet).

L’AFLD se réjouit que ces deux projets aient été retenus et que les compétences scientifiques des agents du département des analyses soient reconnues par les instances internationales de la lutte antidopage.

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Deuxième appel à projets 2018

La mission principale de l’Agence française de lutte contre le dopage consiste à contrôler les sportifs et dépister les pratiques dopantes. Dans cette perspective, consciente de l’effort nécessaire à réaliser en matière de recherche scientifique pour améliorer son efficacité, l’AFLD souhaite encourager et promouvoir des études lui permettant de répondre au mieux à ses objectifs.

 

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Publication du décret de nomination des membres de la commission des sanctions de l’AFLD

Par décret du Président de la République en date du 1er septembre 2018, sont nommés membres de la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage, à compter du 2 septembre 2018 :

1. Au titre des quatre membres des juridictions administrative et judiciaire :

  • Rémi KELLER, conseiller d’État ;
  • Mme Françoise TOMÉ, conseillère d’État ;
  • Philippe CASTEL, conseiller doyen à la Cour de cassation ;
  • Mme Janine DRAI, conseillère à la Cour de cassation.

2. Au titre des quatre personnalités compétentes dans les domaines de la pharmacologie, de la toxicologie et de la médecine du sport :

  • Mme Élisabeth ELEFANT, médecin praticien hospitalier, membre de l’Académie nationale de Médecine ;
  • Michel LEJOYEUX, médecin professeur des universités-praticien hospitalier, membre de l’Académie nationale de Médecine ;
  • Mme Marie-Claude GUELFI, docteur en pharmacie, praticien hospitalier, membre de l’Académie nationale de Pharmacie ;
  • Patrick MURA, docteur en pharmacie, praticien hospitalier, membre de l’Académie nationale de Pharmacie.

3. Au titre des deux personnalités qualifiées dans le domaine du sport :

  • Stéphane BRACONNIER, professeur des universités ;
  • Mme Isabelle SEVERINO, membre de la commission des athlètes de haut niveau du Comité national olympique et sportif français.

4. Au titre des personnalités compétentes en médecine vétérinaire :

  • Mme Jeanne PAUMIER, docteur vétérinaire, membre de l’Académie vétérinaire de France ;
  • M. Michel MARTIN-SISTERON, docteur vétérinaire, membre de l’Académie vétérinaire de France.

 

M. Rémi KELLER et M. Philippe CASTEL sont nommés respectivement président et vice-président de la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage.

La commission des sanctions se réunira dans le courant du mois de septembre afin d’établir son règlement intérieur et traiter les dossiers disciplinaires en cours d’instruction.

L’AFLD se réjouit de l’avancée que constitue la création d’une telle instance en son sein. Il s’agit d’une étape importante dans la mise en conformité avec le Code mondial antidopage et ses différents Standards, procédure sur laquelle elle travaille activement depuis plusieurs mois conformément à son plan stratégique 2018-2020.

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L’AFLD prend acte du rejet du référé de M. Tony YOKA par le Conseil d’État

Par une requête du 9 août 2018, M. Tony YOKA a demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre provisoirement l’exécution de la sanction d’interdiction d’une durée d’un an prononcée à son encontre le 20 juin dernier par l’AFLD.

Le juge des référés saisi du dossier, après avoir entendu les arguments présentés par les représentants de M. YOKA et ceux de l’AFLD, a rejeté, par une ordonnance du 14 août 2018, la requête de M. YOKA.

L’AFLD prend donc acte de cette décision. Le Conseil d’État demeure saisi au fond de la demande d’annulation de la décision de l’AFLD du 20 juin 2018.

Dans l’attente d’une décision définitive, l’AFLD ne se livrera à aucun commentaire.

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2ème Appel à manifestation d’intérêt : pour la relocalisation du département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage

L’AFLD publie un second appel à manifestation d’intérêt pour la relocalisation du département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage.

Le département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) – « Laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry » – a pour mission de procéder aux analyses antidopage pour le compte de l’AFLD ou de tout organisme antidopage qui le sollicite.

Le département des analyses est conduit à déménager dans des locaux plus adaptés, permettant une amélioration des conditions de travail et des capacités d’analyses, de nature à répondre aux enjeux liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et bénéficiant d’un environnement scientifique favorable.

Il entend par la même occasion donner une nouvelle impulsion à ses activités de développement et de recherche. Il souhaiterait également contribuer à la formation universitaire dans le domaine de l’analyse des substances médicamenteuses, de leurs métabolites et de leurs marqueurs dans les fluides biologiques.

A moyen terme, en fonction de l’évolution prochaine des règles de l’Agence mondiale antidopage (AMA), le laboratoire antidopage pourrait devoir être rattaché une autre structure que l’AFLD.

A ce stade, l’objectif du présent appel à manifestation d’intérêt (AMI) est d’identifier un site et des locaux dans lesquels le département des analyses de l’AFLD pourrait s’installer.

Pour consulter cet appel à manifestation d’intérêt : CLIQUER ICI.

Les réponses sont à envoyer avant le 15 septembre 2018.

Pour information, l’AFLD a également publié un AMI pour des partenariats avec le département des analyses. Les organismes qui ne souhaiteraient pas proposer un site d’accueil pour le laboratoire mais seraient intéressés par un partenariat en matière de développement, de recherche ou d’enseignement sont invités à répondre à cet AMI, consultable à l’adresse suivante : https://www.afld.fr/appel-a-manifestation-dinteret-pour-des-partenariats-avec-le-departement-des-analyses/.

 

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Visite de Madame la députée Perrine Goulet au laboratoire d’analyses antidopage de Châtenay-Malabry

Jeudi 26 juillet 2018, Madame Dominique Laurent, Présidente de l’AFLD et Monsieur le Professeur Michel AUDRAN, Directeur du Département des analyses ont reçu Madame Perrine Goulet, députée de la Nièvre, membre de la Commission des Finances et rapporteure spéciale en 2018 du budget du sport.

Madame Goulet a ainsi pu visiter le laboratoire d’analyses antidopage de Châtenay-Malabry et y rencontrer ses équipes : Monsieur Audran a présenté les différents processus d’analyses des échantillons et exposé les enjeux de la lutte antidopage qui nécessite une constante adaptation des méthodes, des techniques et des matériels par une approche fondée sur la recherche et le développement.

A cet égard, cette visite a donné l’occasion à l’AFLD d’exposer à Madame Goulet l’intérêt du projet de l’Agence visant à rechercher pour le laboratoire des locaux plus adaptés, compte tenu notamment des besoins qui seront ceux des JOP 2024, et étroitement insérés dans une université scientifique.

L’AFLD remercie madame la Députée de sa venue et se réjouit de la qualité des échanges avec elle.

 

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Appel à manifestation d’intérêt pour des partenariats avec le département des analyses

L’AFLD publie un appel à manifestation d’intérêt pour des partenariats avec son département des analyses en matière de développement, de recherche et d’enseignement concernant la détection de produits dopants

Le département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) – « Laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry » – a pour mission de procéder aux analyses antidopage pour le compte de l’AFLD ou de tout organisme antidopage qui le sollicite.

Il entend donner une nouvelle impulsion à ses activités de développement de recherche et contribuer à la formation universitaire dans le domaine de l’analyse des substances médicamenteuses, de leurs métabolites et de leurs marqueurs dans les fluides biologiques.

L’objectif du présent appel à manifestation d’intérêt (AMI) est d’identifier des partenaires potentiels susceptibles de conclure avec ce département des conventions dans le but de lui permettre de développer des méthodes de détection des produits dopants conformes aux standards de l’Agence mondiale antidopage, de participer à des recherches en lien avec le dépistage du dopage et de contribuer à des enseignements et formations scientifiques dans ce domaine.

Il s’inscrit dans un contexte qui conduit le département des analyses à devoir déménager dans des locaux plus adaptés, de nature à répondre aux enjeux liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et bénéficiant d’un environnement scientifique favorable.

 Les réponses sont à envoyer avant le 1er septembre 2018.

Pour consulter l’appel à manifestation d’intérêt, cliquez ici

L’AFLD a également publié un AMI pour la relocalisation du département des analyses. Les organismes qui souhaiteraient proposer un site d’accueil pour le laboratoire en plus d’éventuels partenariats sont invités à répondre à cet AMI, consultable à l’adresse suivante :  https://www.afld.fr/2eme-appel-a-manifestation-dinteret-pour-la-relocalisation-du-departement-des-analyses-de-lagence-francaise-de-lutte-contre-le-dopage/.

 

 

 

 

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Publication du décret relatif à la procédure disciplinaire

Le décret n° 2018-634 du 17 juillet 2018 modifiant la partie réglementaire du code du sport relative à l’organisation de l’Agence française de lutte contre le dopage et à la procédure disciplinaire menée devant elle a été publié au Journal Officiel du 19 juillet 2018.

Il a pour objet la réforme de l’organisation interne de l’AFLD et de la procédure disciplinaire mise en œuvre par celle-ci.

Ce décret tire les conséquences de la création d’une commission des sanctions au sein de l’AFLD par l’ordonnance du 11 juillet 2018 relative à la procédure disciplinaire devant l’Agence française de lutte contre le dopage. Il modifie les dispositions de la partie réglementaire du code du sport qui régissent, d’une part, l’organisation interne de l’Agence et, d’autre part, le déroulement des procédures disciplinaires ouvertes par cette autorité en matière de lutte contre le dopage humain ou animal à l’encontre de personnes présumées avoir commis une violation des règles antidopage.

Ce texte entrera en vigueur le 1er septembre 2018.

Lien vers le décret

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Adoption par le Conseil des ministres de l’ordonnance relative à la procédure disciplinaire

Source: Tiré du Compte rendu du Conseil des ministres du 11 juillet 2018. La version intégrale du texte est disponible sur le site du Conseil des ministres.

La ministre des sports a présenté une ordonnance relative à la procédure disciplinaire devant l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Cette ordonnance, prise sur le fondement de la loi n° 2018-202 du 26 mars 2018 relative à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, s’inscrit dans le cadre d’un travail visant à améliorer l’efficacité de la lutte antidopage dans la perspective des prochains Jeux à Paris.

Cette ordonnance vise principalement à assurer une séparation organique des fonctions de poursuites et de jugement au sein de l’AFLD. Ainsi, le collège sera chargé de statuer sur l’opportunité d’engager des poursuites disciplinaires à l’encontre de personnes ayant commis des violations présumées des règles antidopage. Une commission des sanctions, distincte du collège, est créée pour statuer sur les poursuites et, le cas échéant, prononcer les sanctions disciplinaires. Cette commission, qui comporte un nombre égal d’hommes et de femmes, est composée de personnalités désignées par des autorités indépendantes, pour un mandat de quatre ans, chacune pour leurs compétences juridiques, scientifiques, ou médicales, ou pour leur connaissance du monde du sport.

Ces modifications permettront par ailleurs de mettre le déroulement de la procédure disciplinaire devant l’AFLD en cohérence avec les exigences exprimées par le Conseil Constitutionnel dans sa décision n° 2017-688 QPC du 2 février 2018 et le code mondial antidopage.

Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur le 1er septembre 2018 et seront complétées au niveau réglementaire afin d’en assurer la mise en oeuvre.

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L’AFLD renouvelle sa coopération avec la CADF

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) participera à nouveau cette année à la mise en œuvre de la stratégie de contrôle de la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF), l’organisation indépendante mandatée par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour définir et mener la lutte contre le dopage dans le cyclisme, dans le cadre du Tour de France 2018 qui débutera ce samedi.

La stratégie antidopage menée par la CADF inclut les éléments suivants :

Avant la course :

  • Les coureurs inscrits sur le Tour de France font partie du Groupe Cible (qui regroupe plus de 1 000 coureurs) et du programme du Passeport Biologique de l’Athlète, ce qui signifie qu’ils sont contrôlés tout au long de leur carrière en suivant un plan de contrôles basés sur les critères d’évaluation des risques de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pendant la course :

  • La décision visant à déterminer quels coureurs seront contrôlés sera prise conjointement par la CADF et l’AFLD sur la base d’informations partagées. En moyenne, huit contrôles antidopage seront effectués quotidiennement.
  • Les contrôles pourront être menés sur la ligne d’arrivée, tôt le matin ou tard le soir dans les hôtels. En dehors du leader (maillot jaune) et du vainqueur d’étape qui sont systématiquement contrôlés à la ligne d’arrivée, le choix des autres coureurs, le lieu et la matrice (sang et/ou urine) sont décidés quotidiennement par la CADF, en collaboration avec l’AFLD.

Après la course :

  • Les échantillons seront conservés pendant 10 ans et pourront être analysés de nouveau à n’importe quel moment (nouvelles substances identifiées, des nouvelles méthodes de détection et de la collecte de renseignements).

Enfin, l’échange d’informations entre la CADF, l’AFLD et l’OCLAEPS (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) sera maintenu cette année. Toute information additionnelle sera utilisée par la CADF pour définir la stratégie de contrôle quotidienne.

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Publication du rapport d’activité 2017

Paris, le 29 juin 2018 – A l’occasion de la présentation de son rapport d’activité 2017, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a réaffirmé ses orientations stratégiques, notamment dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024. Un exercice 2017 placé sous le signe de la transformation et de partenariats renforcés

Télécharger le rapport d’activité

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Réflexions sur les activités du Collège de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en 2016

Le 13 mars dernier,  le Pr. Patrice Queneau, le représentant de l’Académie nationale de médecine au sein du Collège de l’AFLD, a présenté un rapport destiné à informer l’Académie sur son rôle de membre du Collège.

Le Pr. Queneau a proposé d’associer à cette communication trois autres membres (les autres “scientifiques” au sens professionnel du terme) parmi les dix que compte le Collège de l’Agence : le Pr. Jean-Pierre Goullé (qui représente lui-même l’Académie nationale de pharmacie et a travaillé très activement à la partie technique du rapport), le Pr. Jean Costentin (qui représente l’Académie des sciences) et le Pr. Claude Matuchansky (qui représente le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la santé).

Pour consulter ce rapport, cliquez ici

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L’AFLD annonce la nomination de Philippe BARACCA, adjoint au Directeur des contrôles

L’AFLD se réjouit du recrutement, depuis le 1er mars 2018, de Philipe BARACCA, officier de gendarmerie issu des rangs de l’OCLAESP, Office central de police judiciaire en charge de la lutte les trafics de produits dopants sur le territoire français.

Adjoint du Directeur des contrôles et responsable opérationnel du plan de distribution, ce « Testing Manager» devrait mettre au service de l’Agence ses compétences et son réseau avec les forces publiques.

Ce recrutement répond parfaitement à un des axes prioritaires du plan stratégique de l’Agence qui consiste à renforcer le ciblage des contrôles et à augmenter la mise en évidence des infractions non-analytiques (en liaison avec nos partenaires judiciaires).

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Décès du docteur Francis GENSON

C’est avec beaucoup de tristesse que l’Agence française de lutte contre le dopage a appris le décès du docteur Francis GENSON, qui, pendant de nombreuses années, a exercé avec rigueur et professionnalisme les fonctions de chargé d’instruction dans le cadre des procédures disciplinaires de lutte contre le dopage conduites par la Fédération française de cyclisme (FFC).

La Présidente de l’AFLD, Madame Dominique LAURENT, les membres du Collège ainsi que le personnel de l’Agence souhaitent exprimer leurs sincères condoléances à la FFC ainsi qu’à la famille du Dr GENSON.

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APPEL À PROJETS DE RECHERCHE 2018

La mission principale de l’Agence française de lutte contre le dopage consiste à prévenir et dépister les pratiques dopantes. Afin d’améliorer l’efficacité de son action, l’AFLD souhaite encourager et promouvoir des projets scientifiques lui permettant de répondre au mieux à cet objectif. Les principaux thèmes de l’appel à projets apparaissent ci-dessous, sachant que l’AFLD souhaite principalement soutenir des recherches réalisées chez l’Homme.

THÈMES DE L’APPEL À PROJETS

L’AFLD encourage la soumission de projets couvrant les thèmes suivants :

  • Application de nouvelles stratégies et techniques d’analyses pour la détection directe ou indirecte de l’usage de substances ou méthodes interdites.
  • Facteurs de confusion et de perturbation de la détection indirecte par profil biologique (substances exogènes, modalités d’entraînement, environnement physique et climatique, etc.).
  • Cinétique d’élimination urinaire des glucocorticoïdes administrés par des voies autorisées.
  • Effets secondaires sur le système nerveux central (fonctions et organisation) de substances dopantes.
  • Autres propositions (programme blanc).

MODALITÉS DE CANDIDATURES

En préliminaire, les candidats à l’appel à projets devront transmettre une lettre d’intention de deux pages maximum, comprenant une présentation du projet incluant les objectifs, la méthodologie envisagée, la description des techniques utilisées, les résultats attendus, le calendrier de réalisation, le budget simplifié, et 5 références bibliographiques pertinentes.

Cette lettre devra être accompagnée du CV du responsable scientifique (15 lignes) et de la composition de l’équipe impliquée dans la réalisation du projet (1 page maximum).

  • La lettre d’intention, le CV du responsable scientifique et la composition de l’équipe devront être adressés à Alexandre BAIXE (a.baixe@afld.fr) avant le lundi 12 mars 2018 à 8h00;
  • Les résultats de l’évaluation des candidatures préliminaires seront connus le lundi 19 mars 2018 ;
  • Les candidats ayant obtenu un avis favorable en première lecture de leur projet devront soumettre une candidature complète par le biais du formulaire de soumission disponible sur le site de l’AFLD avant le lundi 23 avril 2018 à 8h00 (Pour télécharger le formulaire, cliquer ici);
  • Compte-tenu du mouvement de grèves prévu par la SNCF, l’audition devant le comité d’orientation scientifique de l’AFLD des porteurs de projets définitivement retenus se tiendra le 30 mai (et non le 14 mai comme cela était initialement prévu). 

L’appel à projet de recherche 2018 est détaillé dans l’espace Acteurs scientifiques

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L’AFLD a adopté son budget et son programme annuel des contrôles pour 2018

En approuvant un nouveau plan stratégique pour la période 2018-2020 le 5 octobre 2017, le Collège de l’AFLD a affiché une volonté et une ambition fortes : positionner l’Agence comme un acteur de référence et un partenaire présent dans la lutte contre le dopage dans la perspective de contribuer à la préparation des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Le budget et le programme annuel des contrôles pour 2018 adoptés par le Collège lors de sa séance du 21 décembre 2017 constituent la première étape de cette stratégie.

Quatre points majeurs sont à retenir :

  • L’activité de contrôles pour 2018 enregistrera une hausse significative de 20 %, soit 9800 prélèvements contre 8200 en 2017. Le volume de contrôles reviendra au niveau qui était le sien en 2010 ;
  • L’AFLD poursuivra ses efforts en matière de ciblage et d’efficience des contrôles. Pour ce faire, une évaluation des risques, dans le strict respect du Standard international des contrôles et enquêtes (SICE) et des lignes directrices pour la mise en place d’un programme de contrôles efficace de l’AMA, a été réalisée et a permis d’identifier les disciplines et les populations sportives les plus exposées. Le plan annuel des contrôles pour 2018 traduit de manière opérationnelle les priorités ainsi définies. Le recrutement au sein du Département des contrôles d’un officier de gendarmerie au début du 2ème trimestre viendra de plus renforcer la mission d’investigation et favoriser la mise en évidence des infractions non-analytiques ;
  • L’Agence développera son action dans le domaine de la prévention en renforçant les moyens et les compétences alloués à cette activité. Elle aura également recours aux services d’un prestataire extérieur compétent pour l’accompagner dans la définition d’une stratégie de communication et d’actions ciblées et efficaces, auprès tant des sportifs et de leur encadrement que du grand public ;
  • Enfin l’Agence continuera son action pour conforter la position du laboratoire de Châtenay-Malabry. Près d’un million d’euros seront investis en 2018, à l’appui de l’effort de modernisation du laboratoire avec l’achat de nouveaux équipements techniques. Des études préparatoires en vue de son déménagement seront réalisées. De nouveaux partenariats seront noués en matière de recherche et de développement.

Cette nouvelle dynamique est rendue possible par les efforts de gestion consentis depuis plusieurs années par l’Agence, qui se poursuivront, et par le soutien renforcé du Ministère des sports qui a décidé d’accroître sensiblement le montant de la subvention versée à celle-ci (+ 15,9 % par rapport à 2017). L’Agence pourra par ailleurs compter sur les revenus extérieurs provenant des analyses et des contrôles facturés à des tiers qui sont en constante hausse depuis quelques années.

L’Agence renoue ainsi en 2018 avec une politique ambitieuse et volontariste, dans le respect de ses grands équilibres budgétaires.

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L’AFLD se félicite de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) « se félicite de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui établit très clairement que l’obligation de localisation prévue par le Code mondial antidopage et la loi française est à la fois nécessaire et proportionnée. Ce système permet des contrôles inopinés, hors compétition, et est donc essentiel à l’efficacité de la lutte contre le dopage ».

En effet, la CEDH a estimé à l’unanimité, dans son arrêt du 18 janvier 2018, que l’obligation de localisation imposée aux sportifs appartenant au groupe cible de l’AFLD ne viole pas l’article 8 de la Convention (vie privée et familiale).

La Cour a fait droit aux arguments présentés tant par le Gouvernement français et l’AFLD, que par l’Agence mondiale antidopage. Elle a déclaré attacher une importance particulière à la nécessité d’opérer des contrôles inopinés pour mener une lutte efficace contre le dopage et a estimé que la protection de la santé et la loyauté des compétitions sportives constituent des buts légitimes.

Tout en tenant compte de l’impact que les obligations de localisation ont sur la vie privée des requérants, la CEDH a considéré néanmoins que les motifs d’intérêt général qui les rendent nécessaires sont d’une particulière importance et justifient les restrictions apportées aux droits accordés par l’article 8 de la Convention.

Elle a finalement estimé que la réduction ou la suppression de ces obligations conduirait à accroître les dangers du dopage pour la santé des sportifs et celle de la communauté sportive et irait à l’encontre de la communauté de vue européenne et internationale sur la nécessité d’opérer des contrôles inopinés pour conduire la lutte antidopage.

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Levée anticipée de la suspension du laboratoire de Châtenay-Malabry

Paris, le 21 décembre 2017

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a décidé ce jour, jeudi 21 décembre 2017, de lever de manière anticipée la suspension de l’accréditation du laboratoire de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) situé à Châtenay-Malabry, en vigueur depuis le 3 novembre dernier.

La durée de cette suspension, qui avait pris la suite d’une mesure provisoire décidée le 24 septembre 2017, avait été fixée initialement à six mois.

Lors d’un audit réalisé sur place les 4 et 5 décembre 2017, l’AMA a constaté que les actions correctives mises en place par le laboratoire dès la première semaine de septembre étaient de nature à empêcher toute nouvelle survenue de l’incident signalé le 28 août dernier. Les auditeurs n’ont relevé aucun autre problème justifiant le maintien de la suspension. Ils ont au contraire salué l’excellence technique du laboratoire et la compétence de son personnel.

Sont ainsi reconnues à la fois la qualité, la bonne foi et l’indépendance du laboratoire de Châtenay-Malabry. L’AFLD poursuivra ses efforts en matière d’investissement et de recherche, notamment par la mise en place de partenariats, afin répondre aux défis à venir, en particulier les Jeux olympiques de 2024.

Durant la suspension, l’Agence a assuré la continuité de son activité de contrôle grâce au soutien financier du ministère des sports et atteint l’objectif de 8200 prélèvements fixé en début d’année, malgré le surcoût important induit par le recours à des laboratoires étrangers.

Grâce à la reprise d’activité du laboratoire de Châtenay-Malabry et la revalorisation de la subvention versée par l’Etat, l’AFLD sera en mesure d’augmenter le nombre de contrôles en 2018 (+ 20 %, soit 9 800 prélèvements), en particulier dans le sport amateur et les disciplines les plus exposées au risque de dopage. Conformément à son plan stratégique 2018-2020, l’Agence renforcera également ses moyens d’enquête et développera ses actions de prévention.

Mme Dominique Laurent, Présidente de l’AFLD, déclare : « La décision de l’AMA confirme la confiance que j’ai placée dans le laboratoire et ses équipes, qui ont su réagir avec une grande efficacité. Il faut maintenant se tourner vers l’avenir et poursuivre avec détermination la lutte contre le dopage en France, dans une sérénité retrouvée. »

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L’AFLD a adopté son plan stratégique 2018-2020

L’Agence française de lutte contre le dopage poursuit l’objectif de s’affirmer comme un acteur de référence et comme un partenaire actif et présent dans la lutte contre le dopage, tant sur le plan national auprès des pouvoirs publics et du mouvement sportif, qu’international, auprès de l’Agence mondiale antidopage et des autres organisations internationales œuvrant dans ce domaine.

Elle a notamment pour ambition de contribuer, dans toutes ses activités, à la préparation des Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris en 2024.

C’est dans ce contexte que son collège a adopté, lors de sa séance du 5 octobre dernier, un plan stratégique à mettre en œuvre durant les trois prochaines années.

Pour le consulter, cliquer ici

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Décès accidentel de David POISSON

C’est avec beaucoup de tristesse que l’Agence française de lutte contre le dopage a appris le décès accidentel de David POISSON, skieur français, survenu lors d’un entraînement au Canada.

La Présidente de l’AFLD, Madame Dominique LAURENT, les membres du Collège ainsi que le personnel de l’Agence souhaitent exprimer leurs sincères condoléances à la famille et aux proches de M. POISSON.

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Substances et méthodes interdites – Principales modifications apportées sur la liste 2018

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié, le 29 septembre dernier, sur son site Internet la liste des substances et méthodes interdites 2018.

Celle-ci sera officiellement introduite dans le droit français par voie de décret dans le courant du mois de décembre 2017 et entrera en vigueur le 1er janvier 2018.

Vous trouverez ci-dessous les principales modifications que l’AMA y a apportées.

Les informations ci-dessous n’ont pas vocation à être exhaustives ; seules les nouveautés par rapport à la liste 2017 y sont évoquées.

 

  • S1. Agents anabolisants :

Deux nouvelles substances ont été ajoutées dans la catégorie des modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes (SARM) : le LGD-4033 (Ligandrol) et le RAD-140 (Testolone).

 

  • S2. Hormones peptidiques, facteurs de croissance, substances apparentées :

– Section 2.2.1. Facteurs de libération de la Gonadotrophine chorionique (et de la LH).

La desloréline, la goséréline, la nafaréline et la triptoréline ont été ajoutées comme nouveaux exemples de telles substances.

– Section 2.2.3. GH, ses fragments et ses facteurs de libération.

Les fragments de l’hormone de croissance ont été inclus : par exemple AOD-9604 et 176-191

Des analogues de la GHRH ont été ajoutés : CJC-1293. Un autre exemple de sécrétagogue de l’hormone de croissance a été ajouté, la tabimoréline.

Autres exemples de peptides libérateurs de la GH (GHRPs) : GHRP-1, -3, -4, et -5.

– Section 2.3. Facteurs de croissance.

La thymosine-ß4 et ses dérivés, par ex. TB-500, ont été ajoutés comme exemples de facteurs de croissance interdits.

Cobalt : il est rappelé que la vitamine B12, qui contient du cobalt, n’est pas interdite.

 

  • S3. b2-agonistes :

Les protocoles de prescription du salbutamol ont été révisés pour préciser que des doses fractionnées de salbutamol ne devraient pas excéder 800 microgrammes au cours d’une période de 12 heures.

 

Le tulobutérol (non commercialisé en France) a été ajouté comme exemple de ß2-agoniste interdit.

 

  • S4. Modulateurs hormonaux et métaboliques :

Le SR9009, un agoniste Rev-Erb-?, a été ajouté comme exemple d’activateur de la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK) (effets biologiques similaires à ceux de l’AICAR).

 

  • S5. Diurétiques et agents masquants :

Compte tenu de l’état des connaissances scientifiques acquises depuis 2012, les effets potentiels du glycérol sur les paramètres du passeport biologique de l’athlète (ABP), sont maintenant considérés comme mineurs. Par conséquent, le glycérol a été retiré de la Liste des interdictions.

 

  • M2. Manipulations chimiques et physiques :

Le volume et la durée autorisés des injections intraveineuses ont été modifiés pour passer d’infusions/injections de moins de 50 mL par période de 6 heures, à des infusions/injections de moins de 100 mL au total, par périodes de 12 heures. Il s’agit là de permettre une plus grande flexibilité pour l’administration en toute sécurité de substances thérapeutiques non interdites (par ex., dans le cadre d’une supplémentations en fer).

 

  • M3. Dopage génétique :

Afin de prendre en considération les technologies les plus actuelles de manipulation des gènes, certaines définitions ont été ajustées. De manière plus claire, sont maintenant interdites les utilisations :

  1. de polymères d’acides nucléiques ou d’analogues d’acides nucléiques ;
  2. d’agents d’édition génomique conçus pour modifier les séquences génomiques et/ou la régulation transcriptionnelle ou épigénétique de l’expression des gènes ;
  3. de cellules normales ou génétiquement modifiées.

 

  • S8. Cannabinoïdes :

Le sous-groupe des Cannabimimétiques (par ex. “Spice, JWH-018, JWH-073, HU210”) a vu son appellation modifiée en « Cannabinoïdes synthétiques » (par ex. ?9-tétrahydrocannabinol (THC)) et autres cannabimimétiques).

Les cannabinoïdes synthétiques sont l’une des principales classes de nouvelles substances psychoactives qui inclut constamment de nouvelles drogues. Les substances citées plus haut continuent d’être interdites, mais elles sont actuellement moins utilisées. L’expression générique « autres cannabimimétiques » a remplacé ces exemples.

Le cannabidiol n’est plus interdit. Le cannabidiol synthétique ne contient aucune substance cannabimimétique ; cependant, le cannabidiol extrait des plants de cannabis, peut également contenir des concentrations variables de THC, qui reste une substance interdite.

 

  • S9. Glucocorticoïdes :

Des exemples de glucocorticoïdes couramment utilisés ont été ajoutés pour plus de clarté.

Incluant sans s’y limiter :

– Bétaméthasone ;

– Budésonide ;

– Cortisone ;

– Deflazacor t;

– Dexaméthasone ;

– Fluticasone ;

– Hydrocortisone ;

– Méthylprednisolone ;

– Prednisolone ;

– Prednisone ;

– Triamcinolone.

 

  • P1. Alcool :

Après un examen attentif et une consultation approfondie, l’alcool a été retiré de la Liste des interdictions. Le but de ce changement n’est pas de compromettre l’intégrité ou la sécurité des sports où l’alcool est une préoccupation, mais plutôt d’appuyer la mise en oeuvre de moyens différents d’imposer des interdictions de consommation d’alcool dans ces sports.

Les quatre Fédérations Internationales (FI) concernées par ce changement ont été informées suffisamment à l’avance afin de modifier leurs règles et de mettre en place des protocoles pour tester la consommation d’alcool et sanctionner de manière adéquate les athlètes qui ne respectent pas les règles de leur sport. Le contrôle du processus donnera aux FI plus de flexibilité individuelle dans l’application des règles ou des seuils.

Les organisations nationales antidopage ne seront plus obligées de réaliser des contrôles, mais pourront aider les FI et les fédérations nationales si besoin.

 

  • Programme de surveillance :

Les substances suivantes ont été ajoutées :

– 2-éthylsulfanyl-1H-benzimidazole (bémitil) : surveillance En et Hors compétition

– Hydrocodone : surveillance En compétition

– La mitragynine et le telmisartan ont été retirés du programme de surveillance car les informations attendues ont été obtenues.


Pour consulter la liste 2018, cliquez ici

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Déclaration de l’AFLD à la suite de la décision de l’AMA – 4/11/2017

Paris, le 4 novembre 2017, L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié ce jour la décision prise par le Président de son comité exécutif, M. Craig Reedie, de confirmer, pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois, la suspension de l’accréditation du laboratoire de Châtenay-Malabry, prononcée à titre provisoire le 24 septembre dernier.

Cette mesure fait suite au signalement, le 28 août 2017, par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), d’une anomalie ponctuelle intervenue dans le processus d’analyse. Au cours de la procédure, l’AMA a reconnu la réactivité et l’efficacité du directeur du laboratoire, M Michel Audran, et de son équipe, dans la gestion du dysfonctionnement. Toutefois, à ce jour, l’AMA n’a pas conduit d’enquête sur place, ni ne s’est prononcée sur les mesures correctives immédiatement prises par le laboratoire.

À cet égard, il convient de souligner que l’accréditation du laboratoire peut être rétablie avant le terme de la suspension si l’AMA estime que la conformité du laboratoire au Standard international pour les laboratoires (SIL) est assurée. La période de suspension est d’ailleurs destinée à permettre au laboratoire de corriger toutes les non-conformités au SIL, qu’elles soient en lien avec le dysfonctionnement en cause ou éventuellement relevées par l’AMA au cours d’une visite.

C’est pourquoi l’AFLD se félicite de la décision du Président du comité exécutif de l’AMA de diligenter un audit au sein du laboratoire, qui permettra, en fonction de ses conclusions, de lever de manière anticipée la suspension.

Le directeur du laboratoire et son équipe sont prêts à accueillir le plus rapidement possible les auditeurs de l’AMA afin de démontrer la pertinence des précautions supplémentaires qu’ils ont mises en place et qui justifieront, comme ils l’espèrent, le rétablissement de l’accréditation du laboratoire.

Dans cette attente, et avec le soutien du ministère des sports, l’AFLD poursuit ses opérations de contrôles antidopage afin de protéger la santé des sportifs et l’intégrité des compétitions en France.

 

Contacts presse :
Agence Steele & Holt
Email : afld@steeleandholt.com
Servane Taslé : 06 66 58 84 28

 

Paris, 4 November 2017 – The World Anti-doping Agency (WADA) today released the decision taken by its Executive Committee’s President, Mr. Craig Reedie, to confirm, for a period of up to six months, the suspension of the accreditation of the Châtenay-Malabry laboratory, pronounced provisionally on September 24th.

This follows the report made by the French Anti-Doping Agency (Agence française de lutte contre le dopage, or AFLD) itself, on 28 August 2017, of a punctual dysfunction that occurred as part of the analysis process. In the course of the procedure, WADA appreciated the reactivity and effectiveness of the Director of the laboratory, Mr. Michel Audran, and his team, concerning the way they handled this anomaly. However, to this day, WADA has not yet conducted any on-the-spot investigation. It has also remained silent on the corrective measures immediately taken by the French laboratory.

In this regard, it must be emphasized that the accreditation of the laboratory may be reinstated before the end of the 6-month-suspension if WADA considers that the laboratory is effectively compliant with the International Standard for Laboratories (ISL). The suspension period besides aims at allowing the Laboratory to correct any non-conformities to the ISL, whether they may be linked to the dysfunction concerned or possibly pointed out by WADA over the investigations.

The AFLD therefore welcomes the decision of the WADA Executive Committee’s President to conduct an audit within the laboratory, which may, depending on its conclusions, lift the suspension in advance.

The Director of the laboratory and his team are ready to welcome WADA auditors – as soon as possible – in order to demonstrate the relevance of the additional precautions they have put in place and which will justify, as they hope, the reinstatement of the Laboratory’s accreditation.

In the meantime, and with the support of the French Ministry of Sports, the AFLD continues its doping test operations to protect the health of athletes and the integrity of sports competitions in France.

 

Contacts presse :
Agence Steele & Holt
Email : afld@steeleandholt.com
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Opération de sensibilisation lors des 20 Km de Paris

Comme l’année passée, l’AFLD a réalisé une opération de sensibilisation sur les risques liés à l’utilisation de produits dopants lors de la course des 20 Kilomètres de Paris qui s’est déroulée le 8 octobre dernier.

Un test de dépistage urinaire et un questionnaire ont été proposés aux coureurs sur la zone d’arrivée. L’objectif de cette opération vise à dégager des tendances sur les pratiques des participants (recours à l’automédication, aux compléments alimentaires, etc…) et à leur permettre de bénéficier d’un moment d’échange avec le personnel de l’AFLD.

Près de 250 coureurs ont participé à cette opération qui n’aurait pu être réalisée sans le soutien logistique et financier des organisateurs et de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale (CNMSS).

Encore une fois, l’AFLD a pu s’appuyer sur l’aide précieuse des bénévoles de l’Association des Amis de la Gendarmerie et les en remercie chaleureusement.

Si vous souhaitez vous associer à l’AFLD dans la mise en œuvre d’actions de sensibilisation, vous trouverez des informations complémentaires sur notre page Actions de sensibilisation.

 

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Séminaire iNADO – AFLD – Legal Open House

Paris, le 27 septembre 2017 – En collaboration avec l’institut des organisations nationales antidopage (iNADO*), l’AFLD a organisé avec succès, ce mercredi 27 septembre, une réunion de réflexion juridique.

C’est au Comité national olympique et sportif français, (CNOSF), dans la prestigieuse salle du conseil d’administration, que se sont tenus les débats auxquels ont participé une petite trentaine de personnes représentant 14 nations différentes (Allemagne, Azerbaïdjan, Biélorussie, Cameroun, Danemark, Espagne, France, Japon, Lettonie, Lituanie, Portugal, Sri Lanka, Turquie, Royaume-Uni).

L’Agence se félicite de la réussite de cet évènement et remercie chacun des participants ainsi que le CNOSF pour son accueil.

* L’iNADO a pour objet de promouvoir et faire émerger les meilleures pratiques et façons de procéder des différentes organisations nationales antidopage (ONAD) dans le monde. Elle fait également office de porte-paroles des ONAD sur la scène internationale.


 

In collaboration with the Institute of National Anti-Doping Organisations (iNADO*), the AFLD successfully organised a Legal Open House on Wednesday, 27 September, 2017.

The event took place in the prestigious boardroom of the National Olympic and Sports Committee of France (CNOSF). The debates brought a bit less than thirty people together, representing 14 different nations (Azerbaijan, Belarus, Cameroon, Denmark, France, Germany, Japan, Latvia, Lithuania, Portugal, Spain, Sri Lanka, Turkey and the United Kingdom).

The AFLD welcomes the success of this event and thanks all participants and the CNOSF.

*iNADO is the Institute of National Anti-Doping Organisations. It promotes best practices by NADOs and is their collective international voice.

 

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Déclaration de l’AFLD à la suite de la décision de l’AMA

Paris, le 26 septembre 2017 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) prend acte de la décision de suspendre provisoirement son département des analyses annoncée ce jour par l’Agence mondiale antidopage (AMA), responsable de l’accréditation de l’ensemble des laboratoires antidopage dans le monde.

Cette mesure fait suite au signalement par le laboratoire de Châtenay-Malabry lui-même de dysfonctionnements ponctuels intervenus dans des circonstances exceptionnelles au cours du processus d’analyse.

Les actions correctives appropriées ont été immédiatement prises et l’ensemble des échantillons potentiellement concernés ont fait l’objet de nouvelles analyses, qui n’ont révélé aucune autre anomalie.

La suspension décidée par l’AMA est une précaution temporaire qui s’est déjà appliquée à plusieurs autres laboratoires antidopage dans la période récente. Dès que l’AMA aura vérifié que tout risque a bien été éliminé, la suspension sera levée.

Les circonstances actuelles illustrent l’extrême exigence pesant sur les laboratoires antidopage accrédités par l’AMA et la volonté de celle-ci comme de l’ensemble des laboratoires et des organisations antidopage de garantir une fiabilité absolue des résultats. A ce titre, il est important de préciser qu’aucun sportif n’a été sanctionné à tort à la suite d’un résultat d’analyse anormal établi par le département des analyses de l’AFLD.

La France bénéficie d’un dispositif de lutte contre le dopage efficace et de qualité, qui ne pourra que se trouver renforcé par le travail commun qui sera réalisé dans les jours à venir par les personnels du laboratoire de Châtenay-Malabry et les scientifiques de l’AMA.

L’activité de contrôle de l’AFLD n’est pas concernée par la décision de l’AMA et se poursuivra normalement.

Les sportifs peuvent être assurés que l’AFLD veille au respect de leurs droits et mettra tout en œuvre pour continuer de protéger l’intégrité des compétitions sportives en France.

 

Contacts presse :

Agence Steele & Holt

Email : afld@steeleandholt.com

Daphné Claude : 06 66 58 81 92 / Servane Taslé : 06 66 58 84 28

 


 

AFLD’s OFFICIAL DECLARATION FOLLOWING WADA’s DECISION

Paris, September 26, 2017 – The French Anti-Doping Agency (Agence française de lutte contre le dopage, or AFLD) takes note of today’s World Anti-Doping Agency (WADA)’s decision, announced today, to provisionally suspend its Analysis Department.

WADA, which has responsibility for the accreditation of all anti-doping laboratories across the world, took this measure after having been informed by the
Châtenay-Malabry laboratory itself of a dysfunction that occurred in exceptional circumstances as part of the analysis process.

Appropriate remedial actions were immediately taken and all potentially affected samples were retested. No further anomalies were found as a result.

The suspension decided by WADA is a temporary precaution that has already been recently imposed on several other anti-doping laboratories. Once WADA has duly verified that all risks have been eliminated, the suspension will be lifted.

Current circumstances illustrate the exacting demands faced by WADA-accredited
anti-doping laboratories as well as WADA’s determination, shared by all laboratories and
anti-doping organizations, to ensure an irreproachable level of reliability in results. As such, it must be pointed out that no athlete has been erroneously disciplined subsequent to an Adverse Analytical Finding established by the AFLD’s Analysis Department.

France benefits from an efficient and high-quality anti-doping system, which will only be strengthened by the coordinated work that will be carried out in the days to come by the staff of the Châtenay-Malabry laboratory and WADA scientists.

The Testing Department of the AFLD is not concerned by WADA’s decision and will continue to operate in normal conditions.

Athletes can rest assured that the AFLD will ensure that their rights are respected and will make every effort to continue to protect the integrity of sport competitions in France.

 

Press contacts:

Steele & Holt

Email : afld@steeleandholt.com

Daphné Claude : 06 66 58 81 92 / Servane Taslé : 06 66 58 84 28

 

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L’AFLD se réjouit de l’attribution des Jeux 2024 à Paris.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Paris, le 20 septembre 2017

 

L’Agence française de lutte contre le dopage, dont le Collège s’est réuni aujourd’hui mercredi 20 septembre 2017, se réjouit de l’attribution des Jeux olympiques à Paris pour 2024.

L’Agence se prépare à cette échéance afin de contribuer à un dispositif de lutte contre le dopage performant et répondant aux standards fixés par l’Agence mondiale antidopage.

Elle apportera son soutien au futur Comité d’organisation des Jeux olympiques ainsi qu’au Comité international olympique et se tient prête au développement de toute coopération utile en ce sens.

 

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Publication du rapport d’activité 2016 de l’AFLD

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), en dépit de moyens limités, s’est totalement investie dans la préservation de l’équité sportive et de la santé des sportifs, y compris amateurs. Face au risque sanitaire majeur qu’elle constate aujourd’hui, l’AFLD appelle ses partenaires, pouvoirs publics et acteurs du mouvement sportif, à réaffirmer et renforcer leur engagement total à ses côtés.

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Sensibilisation aux risques liés au dopage lors des championnats de France jeunes de triathlon

A l’instar de l’année dernière, l’AFLD a réalisé une opération de sensibilisation aux risques liés au dopage lors des championnats de France jeunes de triathlon qui se sont déroulés à Pierrelatte le samedi 3 juin 2017. Un test de dépistage urinaire suivi d’un questionnaire encadré par les agents de l’AFLD étaient proposés aux sportifs dont la participation s’effectuait sur une base volontaire et anonyme.

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Appel à projets de recherche 2017

Afin d’améliorer l’efficacité de son action, l’Agence française de lutte contre le dopage souhaite encourager et promouvoir des projets scientifiques lui permettant de répondre au mieux à cet objectif.

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Renforcement des pouvoirs de l’AMA et protection des “lanceurs d’alerte”

L’AFLD a pris part au sommet extraordinaire de Copenhague (29 et 30 août 2016) au cours duquel, en réaction aux récents scandales ayant affecté la lutte contre le dopage, les représentants de 17 organisations nationales antidopage se sont retrouvés pour faire émerger des pistes de réforme, notamment au bénéfice de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Prenez connaissance ici de la déclaration commune issue du sommet (versions française et anglaise).

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JO 2016 – Réaction à la position du CIO sur les athlètes russes

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a pris connaissance de la position arrêtée par la Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) à la suite, d’une part, du rapport concernant la Russie rédigé par Richard MC LAREN à la demande de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et, d’autre part, de la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS) admettant la validité de la disposition du règlement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) prévoyant l’exclusion des Jeux Olympiques des athlètes d’une Fédération nationale suspendue au plan international.

L’AFLD estime, tout comme l’AMA, que le CIO, plutôt que de s’en remettre à la décision des différentes fédérations internationales, aurait pu lui-même faire preuve d’une grande fermeté face à un système institutionnalisé de dopage sans précédent.

Le Président de l’AFLD, Bruno Genevois, appelle « les Fédérations internationales à assumer pleinement leurs responsabilités dans la lutte contre le dopage ».

For English version – click here.

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L’AFLD apporte sa garantie à Paris 2024

Réuni le jeudi 7 juillet 2016, le Collège de l’AFLD a examiné la possibilité pour cette dernière d’apporter des garanties, en matière de lutte contre le dopage, dans le cadre de la candidature de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

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Divulgation d’informations confidentielles portant sur des contrôles antidopage dans le cyclisme en Guadeloupe

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ne peut que regretter qu’aient été rendues publiques par voie de presse des informations adressées au procureur de la République compétent dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale, à la suite de l’opération de contrôle antidopage qu’elle a réalisée lors du dernier « Grand Prix cycliste du Nord Basse-Terre ». Il appartient à l’autorité judiciaire d’apprécier les suites à donner à cette divulgation, au regard du principe du secret de la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction posé par l’article 11 du code de procédure pénale.

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Admission par le Conseil d’État de la conformité à la Constitution de la détection du dopage

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le code du sport, dans son article L. 232-9, interdit à tout sportif d’avoir recours à des substances prohibées par la réglementation antidopage. L’existence d’une violation de cette interdiction est établie par la présence dans un prélèvement urinaire ou sanguin de l’une de ces substances. Le sportif peut cependant échapper à une sanction s’il se prévaut d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) ou de raisons médicales dûment justifiées.

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Effets dans le temps d’une mesure disciplinaire concernant un sportif de haut niveau

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

À la suite d’un arrêt du Conseil d’État du 15 avril 2016 ramenant de deux ans à un an l’interdiction faite à un sportif de haut niveau de prendre part à des manifestations organisées ou autorisées par la Fédération dont il relève, le Collège de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a été conduit à préciser les effets dans le temps de cette sanction.

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FG-4592 : le point par le laboratoire de Châtenay-Malabry

EFG-4592n avril 2015, le laboratoire de Châtenay-Malabry détectait le premier cas mondial de dopage au FG-4592.  Une investigation autour de ce cas s’est poursuivie et a conduit à une publication dans la revue scientifique « Journal of Pharmaceutical and Biomedical Analysis » dès le début de l’année 2016.

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Eclairage sur le cannabis

Les cannabinoïdes font partie des substances interdites en compétition. Une étude récemment publiée dans une revue scientifique de renom analyse les premiers effets de sa légalisation au Colorado (Etats-Unis).

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Réaction de l’AFLD à la suite du rapport de la Commission indépendante de l’Agence mondiale antidopage

L’Agence française de lutte contre le dopage tient à saluer le travail accompli par la Commission indépendante de l’Agence mondiale antidopage à la suite des allégations de dopage dans le monde de l’athlétisme. Sous la direction de Richard W. Pound, le rapport de la commission a révélé dans son rapport l’existence d’un système de dopage organisé en Russie. Il fait également état d’importants dysfonctionnements au sein de la fédération internationale d’athlétisme.

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656 prélèvements réalisés lors du Tour de France 2015

Lors du Tour de France 2015, 656 prélèvements ont été réalisés, dont 482 prélèvements sanguins et 174 prélèvements urinaires. Aucun ne s’est avéré positif, mais les échantillons seront conservés pour d’éventuelles analyses rétrospectives dans le futur.

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L’AFLD et la CADF renouvellent leur coopération pour les contrôles antidopage sur le Tour de France 2015

Aigle, Suisse, le 30 juin 2015 – L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et la Fondation antidopage dans le cyclisme (CADF), la structure indépendante mandatée par l’Union cycliste internationale (UCI) pour définir et exécuter la lutte contre le dopage dans le cyclisme, ont confirmé aujourd’hui la continuité de leur collaboration concernant les contrôles antidopage lors du Tour de France 2015 qui débutera le 4 juillet.

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