Réuni le jeudi 7 juillet 2016, le Collège de l’AFLD a examiné la possibilité pour cette dernière d’apporter des garanties, en matière de lutte contre le dopage, dans le cadre de la candidature de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Il a d’abord relevé que l’Agence mondiale antidopage (AMA) a reconnu le 18 mars 2016 la conformité de la législation française au code mondial antidopage, sous réserve de l’adjonction de deux mesures. L’une, relative aux modalités de contrôle entre 23 heures et 6 heures, a été prise en compte par la loi n° 2016-731 du 3 juin 2016. L’autre, qui concerne l’extension du champ d’application du profil biologique du sportif, a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 28 juin dernier.

Le Collège a considéré également que l’AFLD possédait l’expérience et les compétences requises pour mettre en œuvre des programmes de contrôle du dopage au niveau national et international.

Le Collège a estimé « ne pas douter que les pouvoirs publics lui alloueront les ressources indispensables pour permettre cette mise en œuvre ».
Par suite, l’AFLD est en mesure de s’engager à soutenir le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO), par des conseils, la formation de personnels et la mise à disposition de ressources conformément aux prescriptions de l’AMA.

Par ailleurs, pourront être assurés la coopération et le partage d’informations entre les autorités sportives et les autorités publiques (police, douanes) en relation avec la lutte contre le dopage, ainsi que l’exécution des engagements figurant dans le Contrat ville hôte en application de la Convention de l’UNESCO contre le dopage dans le sport et du Code mondial antidopage.

Conformément à la délibération prise par le Collège, le Président de l’AFLD a signé une lettre reprenant l’ensemble de ces garanties et destinée à figurer dans le dossier de candidature de Paris.