Le rapport d’activité 2022 de l’AFLD souligne que l’Agence est déjà pleinement engagée dans la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 aux côtés des institutions sportives, afin d’assurer en amont un programme antidopage complet et robuste, encore récemment conforté par les dispositions de la loi du 19 mai dernier relatif aux JOP.

A près d’un an de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Agence a engagé depuis de nombreux mois la mise en place d’un programme antidopage complet et robuste centré sur la future délégation française et ses encadrants, en application des grands axes de son plan stratégique 2022-2024. Elle peut s’appuyer sur le réseau des référents antidopage présents au sein de 90 fédérations nationales, dont la moitié a été formée en 2022 par l’Agence.

Autorité nationale responsable en matière d’éducation antidopage, l’Agence a formé en 2022 aux valeurs et aux techniques du sport propre 89 éducateurs issus des fédérations, des syndicats de joueurs ou des structures de formations telles que l’INSEP. Elles pourront s’appuyer sur une plateforme pédagogique (e-learning) développée en 2022 et déployée à compter de mi-2023. Leur rôle sera de former à leur tour les sportifs et des cadres d’entrainement, de sorte que progresse la prévention du dopage auprès des sportifs de haut niveau comme des jeunes scolaires et des jeunes sportifs pratiquant dans les clubs.

La préparation des JOP 2024 s’est accompagnée en parallèle d’une montée en puissance de l’Agence sur ses missions essentielles. 2022 constitue la première année depuis près de 10 ans au cours de laquelle le cap des 10 000 prélèvements pour l’Agence a été franchi. Plus de trois-quarts de ces contrôles portaient sur des sportifs du niveau international ou national. Ces contrôles n’obéissent plus à une démarche aléatoire mais sont fondés dans leur totalité sur des critères spécifiques aux disciplines, aux sports et aux performances des sportifs. Les règles de localisation ont été élargies pour s’appliquer à un plus grand nombre de sportifs de haut niveau, en particulier issus des sports collectifs, et permettre ainsi de faciliter les contrôles inopinés.

Une activité disciplinaire qui ne faiblit pas

Au plan disciplinaire, l’activité n’a pas davantage faibli : plus de 80 dossiers ont été traités en 2022 dont près de 60 ont donné lieu à sanctions. La moitié de ces sanctions résultent d’une décision de la commission des sanctions et l’autre moitié d’un accord de composition administrative ayant reçu la signature du sportif. Cette procédure contribue à réduire le délai moyen d’aboutissement des dossiers, désormais ramené à 7 mois environ.

S’agissant des investigations, l’Agence a recueilli 127 signalements de faits de dopage, en hausse constante ces dernières années. Elle a ainsi procédé à 13 signalements aux autorités judiciaires ou administratives ou à d’autres organisations antidopage et a ouvert 11 enquêtes sur des violations non analytiques (manquements aux obligations de localisation, falsification…). Parallèlement, 5 enquêtes se sont achevées, aboutissant aux premières sanctions prononcées au terme de cette procédure d’enquête.

Lire la synthèse

Lire le rapport complet