L’Agence antidopage américaine (USADA) a réuni son symposium scientifique annuel à Paris en collaboration avec l’AFLD sur le thème des manipulations sanguines.

L’événement a rassemblé pendant 3 jours à Paris des experts de la lutte anti-dopage et des spécialistes en hématologie autour des manipulations de transport d’oxygène et de la détection du dopage sanguin.

Le dopage sanguin et l’utilisation de substances interdites pour manipuler le transport de l’oxygène restent parmi les agents dopants les plus à risque pour améliorer les performances sportives.

Les pratiques de dopage sanguin, telles que l’administration d’érythropoïétine synthétique (EPO), ont conduit à certains des scandales de dopage les plus retentissants, à l’instar de l’enquête sur l’équipe cycliste professionnelle de l’US Postal. Malgré les stratégies de détection directe et indirecte mises en oeuvre, il reste encore beaucoup à faire pour affiner et faire progresser les nouvelles méthodes de détection.

Les discussions ont notamment réuni les représentants des organisations suivantes :

  • L’Agence mondiale antidopage (AMA)
  • 26 laboratoires accrédités par l’AMA
  • L’Agence de contrôles internationale (ITA)
  • Les agences nationales antidopage dont la France, l’Australie, l’Autriche, la Barbade, le Danemark, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, la Suède et le Royaume-Uni.
  • Le Comité olympique et paralympique des États-Unis
  • Le Comité international paralympique (IPC)
  • La Major League Baseball
  • La National Football League (NFL)

« Le dopage sanguin reste l’un des plus grands défis en matière de détection pour protéger le sport propre, et nous devons nous demander : qui gagne ? Les dopés ou la détection ? a déclaré le Dr Matthew Fedoruk, directeur scientifique de l’USADA. Les progrès réalisés dans la découverte de biomarqueurs, les avancées technologiques en matière d’équipements et de matrices de collecte d’échantillons (Dried Blood Spot) sont extrêmement prometteurs et permettent d’élargir la palette d’outils disponibles pour lutter contre le dopage sanguin. Il est donc essentiel d’adopter les nouvelles stratégies dans notre arsenal de détection. »