L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) participera à nouveau cette année à la mise en œuvre de la stratégie de contrôle de la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF), l’organisation indépendante mandatée par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour définir et mener la lutte contre le dopage dans le cyclisme, dans le cadre du Tour de France 2018 qui débutera ce samedi.

La stratégie antidopage menée par la CADF inclut les éléments suivants :

Avant la course :

  • Les coureurs inscrits sur le Tour de France font partie du Groupe Cible (qui regroupe plus de 1 000 coureurs) et du programme du Passeport Biologique de l’Athlète, ce qui signifie qu’ils sont contrôlés tout au long de leur carrière en suivant un plan de contrôles basés sur les critères d’évaluation des risques de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pendant la course :

  • La décision visant à déterminer quels coureurs seront contrôlés sera prise conjointement par la CADF et l’AFLD sur la base d’informations partagées. En moyenne, huit contrôles antidopage seront effectués quotidiennement.
  • Les contrôles pourront être menés sur la ligne d’arrivée, tôt le matin ou tard le soir dans les hôtels. En dehors du leader (maillot jaune) et du vainqueur d’étape qui sont systématiquement contrôlés à la ligne d’arrivée, le choix des autres coureurs, le lieu et la matrice (sang et/ou urine) sont décidés quotidiennement par la CADF, en collaboration avec l’AFLD.

Après la course :

  • Les échantillons seront conservés pendant 10 ans et pourront être analysés de nouveau à n’importe quel moment (nouvelles substances identifiées, des nouvelles méthodes de détection et de la collecte de renseignements).

Enfin, l’échange d’informations entre la CADF, l’AFLD et l’OCLAEPS (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) sera maintenu cette année. Toute information additionnelle sera utilisée par la CADF pour définir la stratégie de contrôle quotidienne.