A l’initiative du ministère des sports et de l’Agence française de lutte contre le dopage, le réseau des référents antidopage a été réuni, pour la première fois, en visioconférence ce mardi 1er mars.
Organisé en étroite collaboration avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), cet évènement a permis de sensibiliser les référents antidopage désignés par leurs fédérations à leurs missions et leur rôle en matière d’antidopage. Cette désignation est une obligation légale, résultant de la dernière transposition du Code mondial antidopage 2021, en vue de coordonner l’action interne des fédérations en ce domaine.
Les fédérations nationales sont des acteurs essentiels de la lutte et de la prévention du dopage. Cette responsabilité se traduit par la mise en place et le déploiement de programmes fédéraux de prévention du dopage ainsi que par la coopération qu’ils peuvent apporter aux organisations antidopage pour la mise en œuvre de leurs prérogatives (contrôles, enquêtes et poursuites disciplinaires).
Cette rencontre, qui réunissait une centaine de participants pour une soixantaine de fédérations, a permis de mesurer combien les référents antidopage, présentant des profils variés, partagent un goût commun pour la défense d’un sport propre.
Les modalités de soutien du ministère des sports, de l’AFLD et du CNOSF pour la mise en œuvre de ces obligations antidopage des fédérations ont été présentées aux référents présents, de même que les ressources mises à leur disposition par ces institutions.
Les obligations antidopage des fédérations et la fonction de référent antidopage sont résumées au sein du livret pratique, réalisé pour l’occasion et consultable en ligne.