Les glucocorticoïdes, qu’on désigne aussi communément par la forme simplifiée de « corticoïdes », sont mentionnés dans la liste des interdictions publiée chaque année par l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis la première version adoptée en 2003. Jusqu’ici, cette hormone stéroïdienne était interdite en compétition quand elle était administrée par voie orale, rectale et par injection intraveineuse et intramusculaire. A partir du 1er janvier 2022, ce sont toutes les injections de corticoïdes qui seront interdites, y compris les infiltrations.

Par voie locale, exceptée par injection, les glucocorticoïdes restent autorisés en compétition, dès lors qu’ils sont utilisés en respectant la dose thérapeutique maximale autorisée. Il peut s’agir par exemple de pommade pour la peau, de solution auriculaire, de pulvérisation nasale, d’inhalation ou encore de gouttes pour les yeux (liste non exhaustive).

Périodes de sevrage à l’approche d’une compétition

Attention toutefois, lorsque les corticoïdes sont pris hors compétition par voie orale, intramusculaire ou en injection locale, l’AMA indique désormais une période de sevrage de 3 à 60 jours à respecter avant le début de la compétition selon la substance et la voie d’administration pour ne pas risquer un contrôle antidopage positif pendant la compétition.

Les différentes périodes de sevrage sont précisées dans ce document sur le site de l’AMA.