Fruit d’un appel à projets du Comité d’orientation scientifique de l’AFLD, ce rapport en sciences sociales a été coordonné par la chaire UNESCO sur « l’étude du dopage et l’analyse des politiques antidopage » de l’Université Paris-Nanterre, sous la direction scientifique de Patrick Trabal. Intitulé « Pratiques dopantes et pratiques antidopage à l’épreuve de la critique », cette étude a pour objet de croiser empiriquement les connaissances de l’encadrement des sportifs ainsi que les résistances et les tensions suscitées par la réglementation antidopage au sein de leur environnement.

Trois thématiques essentielles y sont abordées, au gré d’une centaine d’entretiens effectués dans des fédérations olympiques ou non olympiques de tailles différentes, et après analyse d’un millier de formulaires adressés auprès d’étudiants en filière UFR Staps.

  • La vulnérabilité des sportifs face au dopage
  • L’engagement du personnel accompagnant la performance
  • La légitimité des règles antidopage du point de vue des acteurs.

Aboutissant à l’identification de moments précis de vulnérabilité tout au long d’une carrière sportive, à la volonté de s’engager dans la lutte antidopage pour l’ensemble des populations étudiées, surtout fédérales, sans que celles-ci se sentent toujours réellement concernées par des règles acceptées mais jugées contraignantes, cette étude délivre au final une dizaine de préconisations.

La majorité d’entre elles concerne la mise en place d’une meilleure organisation de la prévention au sein des fédérations, qui listerait les responsabilités afin de s’approprier l’ensemble de la problématique antidopage.

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