Le 1er janvier 2022, le laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry devient le laboratoire antidopage français (LADF). Cette création résulte du transfert de l’actuel département des analyses de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) au sein de l’université Paris-Saclay.

Ouvert en 1966 comme le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) puis intégré en 2006 au sein de la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage, le laboratoire sera désormais rattaché à l’Université Paris-Saclay (UPS). Il déménagera de Châtenay-Malabry au campus d’Orsay en 2023 à l’issue d’importants travaux de rénovation.

Ce basculement est préparé de manière constructive, depuis de nombreux mois, par les services de l’AFLD et de l’UPS dans le but d’assurer la continuité de l’activité du laboratoire et le travail serein de ses équipes. Il s’est parachevé par la signature en décembre 2021 de la convention de transfert par Dominique Laurent, présidente de l’Agence, et Sylvie Retailleau, présidente de l’Université.

Un établissement de pointe dans la recherche antidopage

Ce laboratoire est le seul accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA) situé en France : à ce titre, il est habilité à analyser les prélèvements urinaires et sanguins effectués sur les sportifs par les organisations antidopage, au premier chef l’AFLD, mais aussi pour des organisations à l’étranger ou des fédérations internationales.

Ce transfert résulte des exigences du standard international des laboratoires édicté par l’AMA qui conduisent à séparer statutairement les autorités de contrôle, comme l’AFLD, du laboratoire qui procède aux analyses. C’est également l’occasion de faire bénéficier le laboratoire antidopage français de synergies porteuses dans les domaines scientifiques grâce à son intégration au sein d’un pôle universitaire d’excellence.

Le laboratoire antidopage français demeure parmi les établissements de pointe dans le monde. Connu pour la mise au point des premiers tests de détection de l’EPO sur des échantillons urinaires en 2000, il poursuit, avec des financements de l’AFLD, son engagement en faveur de la recherche, comme l’illustre la thèse publiée récemment par l’une de ses analystes sur la détection de l’hormone de croissance.