A la suite de l’International Testing Agency (ITA) qui a dressé le premier bilan du programme antidopage de Paris 2024, l’AFLD revient sur le dispositif inédit mis en place cet été pour les contrôles et les investigations menés pendant les Jeux olympiques.
L’AFLD a contribué avec fierté au programme antidopage des Jeux Olympiques de Paris 2024 sous l’autorité de l’ITA à laquelle le CIO avait délégué cette responsabilité. Pour l’édition parisienne, un modèle inédit avait été mis en place à l’initiative de Paris 2024 qui s’est appuyé sur les équipes de l’AFLD en amont et pendant la durée des Jeux Olympiques pour mettre en œuvre la stratégie de contrôles définie par l’ITA.
A travers la vingtaine de ses collaborateurs mobilisés, les Jeux ont ainsi été l’occasion pour l’AFLD d’éprouver son expertise et de développer son savoir-faire. Elle a pu également compter sur une communauté antidopage solidaire grâce au soutien sur place, pendant la période olympique, de collègues issus de douze autres organisations nationales antidopage.
Sur le plan des investigations, l’accord de coopération de mai 2024 liant l’ITA à l’AFLD a permis de faciliter les investigations et le partage d’informations avec les autorités françaises. Cette solution a permis de valoriser les spécificités françaises de la lutte antidopage qui repose sur des acteurs spécialisés, notamment un service enquêteur à compétence nationale avec des antennes régionales (l’OCLAESP) et des parquets spécialisés à Paris et Marseille, spécialement mobilisés pour les Jeux. Pendant la période olympique, l’AFLD a échangé quotidiennement des renseignements avec ses partenaires dans l’intérêt d’un sport propre. A deux occasions, l’AFLD a mobilisé l’ensemble de la palette de ses pouvoirs d’enquête pour accompagner l’ITA dans des investigations communes.
Aux côtés de l’ITA et de Paris 2024, l’AFLD contribuera activement au retour d’expériences de ces Jeux Olympiques, avec l’envie de passer le relai aux organisations nationales antidopages en Italie (Nado Italia) et aux Etats-Unis (Usada), avec lesquelles elle entretient des relations de travail fructueuses depuis plusieurs années.
D’ores et déjà, l’AFLD a engrangé les premiers acquis de l’héritage antidopage des Jeux. En particulier, elle peut s’appuyer sur un laboratoire complètement rénové et à la pointe – le LADF – en capacité de procéder à des analyses génétiques. L’AFLD a déjà utilisé cette possibilité en dehors de la période des Jeux Olympiques de cet été. De même, la technique des gouttes de sang séché (DBS) est disponible à l’utilisation pour l’AFLD : à partir de premières expériences en 2023 et 2024, elle compte en rendre l’utilisation massive, dès 2025, dans le cadre des compétitions françaises.