Les échantillons sont testés en laboratoire à l’aide de différentes méthodes d’analyse pour détecter directement la présence de substances interdites par l’AMA. Environ 600 molécules sont recherchées systématiquement tandis que, selon les disciplines, d’autres substances comme l’EPO ou l’hormone de croissance peuvent faire l’objet sur demande d’une analyse spécialisée.
La présence d’une ou plusieurs substances interdites par l’AMA entraîne un résultat d’analyse anormal (RAA), plus communément appelé « échantillon positif ».
Le sportif peut alors demander l’analyse de l’échantillon B prélevé lors de son contrôle.
Les organisations antidopage peuvent conserver et réanalyser les échantillons pendant 10 ans pour bénéficier des progrès de la recherche en matière de détection mais aussi de nouvelles investigations.
En plus de la preuve directe de la présence de substances interdites dans l’urine ou le sang, il est également possible pour les organisations antidopage de prouver indirectement la violation des règles antidopage en étudiant le passeport biologique de l’athlète (PBA).
Les paramètres du PBA sont établis avec les différents échantillons recueillis au fil de la carrière du sportif. Leur examen permet de détecter des variations inhabituelles ou le dépassement des valeurs limites individuelles. L’Unité de gestion des passeports biologiques des sportifs (APMU) suivis par l’AFLD est située au LADF.
Le PBA comprend 3 modules : hématologique (dopage sanguin), stéroïdien (recours aux stéroïdes anabolisants) et endocrinien (abus d’hormones et notamment d’hormones de croissance).
L’observation de ces paramètres peut également conduire à des contrôles antidopage ciblés, des analyses supplémentaires ou l’ouverture d’enquêtes.