×
Le référent antidopage
La lutte contre le dopage passe par une mobilisation des fédérations sportives qui doivent désigner un référent antidopage (article R. 232-41-12-4 du code du sport) qui est l’interlocuteur privilégié de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et des institutions sportives (Ministère des sports, ANS, CNOSF etc.). Véritable cheville ouvrière, il a pour mission de garantir le respect des obligations en matière de lutte contre le dopage de sa fédération :
- Engager des actions d’éducation et de prévention auprès des sportifs et de leur entourage en mettant en place un plan fédéral de prévention,
- Faciliter les contrôles et enquêtes,
- Assurer l’effectivité des sanctions disciplinaires,
- Former des délégués antidopage et des escortes.
Doté de compétences transversales et animé par une réelle volonté de défendre un sport sans dopage, le référent peut avoir une expertise variée : juridique, médicale ou sportive. Son engagement repose sur une formation continue et une actualisation régulière de ses connaissances pour être au fait des évolutions en matière de lutte antidopage. L’AFLD l’accompagne dans ses missions en mettant à sa disposition des outils pour faciliter la mise en œuvre de ses missions qu’il peut retrouver sur le portail de l’AFLD. En raison de son accès à des informations sensibles, le référent doit faire preuve d’une discrétion absolue, garantissant la confidentialité des données traitées.
Un rôle stratégique
Ce rôle stratégique fait de lui un coordinateur et un animateur clé, chargé de sensibiliser les élus fédéraux et de leur fournir des recommandations adaptées. Il s’appuie sur les compétences internes de la fédération (commission médicale, direction technique nationale, services compétitions) et est invité à collaborer avec les représentants des sportifs, comme les syndicats ou les ligues professionnelles. Il est également impliqué dans les évaluations et audits qui peuvent être menés par l’AFLD.
Grâce à cette fonction de coordination et de dialogue, le référent assure la mise en œuvre d’une politique antidopage fédérale efficace et contribue à renforcer l’intégrité du sport.