L’Agence française de lutte contre le dopage a pris connaissance de la décision rendue ce 17 mai 2023 par le Conseil constitutionnel sur le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Le texte en voie de promulgation comporte plusieurs avancées majeures pour la lutte antidopage en France, permettant de placer notre pays en conformité avec les exigences internationales et à la pointe du combat pour le sport propre.
L’Agence accueille, avec satisfaction, la nouvelle possibilité ouverte au laboratoire antidopage français (LADF) de procéder, à l’instar d’autres laboratoires accrédités par l’Agence mondiale antidopage, à des analyses génétiques. Comme signataire du Code mondial antidopage, qui forme de par le monde la loi commune de l’ensemble des organisations antidopage, l’Agence doit pouvoir recourir à ces analyses pour des échantillons prélevés lors ou en dehors de compétition sportive, dans un cadre français exigeant. L’examen du Conseil constitutionnel a permis de conforter un édifice construit patiemment par le Gouvernement et le Parlement pour introduire un nouvel instrument efficace de la lutte antidopage avec les garde-fous nécessaires à la préservation des droits des sportifs. Comme l’a exigé le juge constitutionnel, l’Agence s’attachera, à son niveau et dans la limite de ses compétences, à assurer l’information la plus complète et transparente sur l’éventualité de ces analyses à l’égard des sportifs qui prennent part aux compétitions.
Le programme antidopage national profitera d’autres mesures votées par le Parlement, que ce soit l’avancée des contrôles antidopage matinaux, dans un souci d’harmonisation avec les autres pays, ou le cadre pour la coopération antidopage en Polynésie française. La présidente de l’Agence sollicitera prochainement le nouveau gouvernement polynésien investi pour parachever le processus de collaboration initié en vue des épreuves de surf à Tahiti.